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L'APS étudie la garantie BSP des AGV et celle des vols secs

23e Convention Tourcom à Genève


Cette convention a été fidèle à l'esprit "maison" fait de convivialité, de dialogues et de débats. Trois thèmes forts bien ancrés dans l'actualité des agences de voyages a marqué la séance plénière qui a réuni adhérent et fournisseurs ;  la responsabilité des agences, la garantie des compagnies aériennes et le durcissement de leurs conditions d'adhésion.


Rédigé par Michèle SANI à Genève le Dimanche 29 Novembre 2009

Effet d'optique ou tendance lourde ?  Lors du work shop, les stands occupés par les représentants des nouvelles technologies, et des sites de réservations hôtelières étaient plus courus que ceux des tour-opérateurs traditionnels...
Effet d'optique ou tendance lourde ? Lors du work shop, les stands occupés par les représentants des nouvelles technologies, et des sites de réservations hôtelières étaient plus courus que ceux des tour-opérateurs traditionnels...
La convention Tourcom a fait la part belle aux ateliers pratiques et consacré toute une soirée à un work shop studieux qui réunissait l'ensemble des fournisseurs référencés.

Effet d'optique ou illustration d'une tendance lourde ?

Il semble que, lors du work shop, les stands occupés par les représentants des nouvelles technologies, et des sites de réservations hôtelières furent plus visités que ceux des tour-opérateurs traditionnels.

La responsabilité des agents de voyages toujours maintenue de plein droit - une exception française - mais plafonnée avec la nouvelle loi de juillet 2009 à hauteur des conventions internationales a été l'un des sujets phares de la séance plénière.

"Priorité à la défense du consommateur", c'est le point de vue du législateur et des associations de consommateurs.

La responsabilité des agences, première valeur ajoutée

La responsabilité des agents de voyages toujours maintenue de plein droit - une exception française - mais plafonnée avec la nouvelle loi de juillet 2009 à hauteur des conventions internationales a été l'un des sujets phares de la séance plénière.

"Priorité à la défense du consommateur", c'est le point de vue du législateur et des associations de consommateurs.

"L'acheteur n'a pas à subir les conséquences de la défaillance de prestataires choisis par le vendeur", a dit du haut de la tribune Anne-Sophie Trcera, responsable des litiges d'une association de consommateurs utilisateurs des transports collectifs.

Richard Vainopoulos défend depuis des lustres le principe d'une responsabilité conjointe et partagée entre le distributeur et le fournisseur "afin d' éviter de longues procédures et de résoudre rapidement les litiges".

Point de vue pas du tout partagé par Georges Colson, président du SNAV qui milite pour laisser la responsabilité à celui qui encaisse l'argent c'est à dire, en France, le distributeur. "La responsabilité doit être reconnue comme la première valeur ajoutée du vendeur".

De toutes façons, c'est à Bruxelles où le SNAV et l'APS ont fait appel à un lobbyiste, que les parties se jouent.

A quand une caisse de garantie des compagnies aériennes ?

L'exception française sera-t-elle étendue aux pays membres ou la France bénéficiera-t-elle de la législation moins contraignante des autres Etats membres ? L'harmonisation européenne se fera de toutes façons mais on en ignore encore la direction.

La responsabilité des compagnies aériennes fut l'autre sujet abordé au cours de cette séance plénière.

La création d'un fonds de garantie permettant d'indemniser les passagers victimes des dépôts de bilan des compagnies aériennes est souhaitée depuis longtemps par les instances professionnelles.

Rendons à Richard Vainopoulos la primeur de la démarche. il fut en effet le premier à aborder le sujet voici déjà quatre ans. Les chiffres sont probants : 79 compagnies aériennes ont déposé le bilan en dix ans et, dans une accélération vertigineuse, 12 en six mois !

Chacun en convient : une telle caisse de garantie ne peut être créée à l'échelle d'un pays. C'est encore à Bruxelles que cette  démarche relayée par IATA pourrait aboutir.

Garantie des vols secs, une piste étudiée par l'APS

Et qui en assumerait le financement ? Une taxe de plus sur le billet ? Une assurance facultative pour les passagers ? Une assurance obligatoire imposée aux compagnies ?

La partie est loin d'être gagnée, les « grandes » compagnies appuyées par un lobbying puissant refusant de « payer pour les autres ».

Un organisme comme l'APS qui garantit les fonds déposés par les consommateurs achetant des voyages à forfait pourrait-elle s'étendre aux vols secs ?

Raoul Nabet a déclaré en étudier la possibilité. Il a même rencontré ses homologues européens. Aucun, à l'exception de la Belgique, ne garantit les vols secs.

"Il y a une piste, nous y réfléchissons ", a dit en substance le président de l'APS.

Il va de soi que le durcissement des nouvelles conditions imposées par les compagnies IATA et le BSP ne passent toujours pas chez les agents de voyages.
Tous déplorent le manque de dialogue et ces décisions prises de façon unilatérale sans aucune écoute de la part de leur premier premier partenaire, Air France.

Autre piste APS : la caution auprès du BSP des AGV en difficulté

« C'était l'occasion pour les compagnies de montrer la confiance qu'elles portaient aux agences de voyages et d'engager un dialogue. Nous tendions une main, elle n'a pas été prise » a dit Georges Colson jamais avare d'une envolée lyrique.

Nicolas Brumelot, le directeur général de Go voyages qui siège à la Commission Air du SNAV s'interroge aussi. « Pourquoi une telle précipitation et pourquoi cette peur non justifiée des défaillances des agences de voyages ? Pourquoi si peu de considération ? ».

Raoul Nabet décidément très offensif à Genève a déclaré étudier la possibilité juridique de créer une organisation qui se substituerait aux agences de voyages en difficulté.

Cette entité se porterait caution auprès du BSP. L'idée pas évidente a priori en matière de financement germerait tout de même : « Nous avons demande à nos avocats de faire une étude économique » à déclaré le président de l'APS.
A suivre...

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