Les assurances voyages ne se limitent plus aux simples bagages oubliés - Crédit photo : Pixabay
En France comme à l’étranger, l’assurance voyage accompagne le développement sans cesse croissant de la mobilité liée, aussi bien, au tourisme de loisir qu’aux déplacements professionnels.
La bonne santé du secteur se traduit aussi en chiffres. Valeurs Assurances, courtier gestionnaire, a enregistré une progression de son chiffre d’affaires en 2017 de 20%. De bons résultats dont son P-DG, Bertrand Thorel, se félicite.
Sans donner de chiffres précis sur l’activité « voyage », l’assureur généraliste April affiche un chiffre d’affaires de 928,4 millions d’euros en 2017, soit une hausse de 7,8 % par rapport à l’année précédente.
« Notre activité est liée à celle des agences de voyages, qui a été bonne en 2017 », laisse entendre Jean-Philippe Lardennois, directeur général adjoint d’April International Voyage.
La bonne santé du secteur se traduit aussi en chiffres. Valeurs Assurances, courtier gestionnaire, a enregistré une progression de son chiffre d’affaires en 2017 de 20%. De bons résultats dont son P-DG, Bertrand Thorel, se félicite.
Sans donner de chiffres précis sur l’activité « voyage », l’assureur généraliste April affiche un chiffre d’affaires de 928,4 millions d’euros en 2017, soit une hausse de 7,8 % par rapport à l’année précédente.
« Notre activité est liée à celle des agences de voyages, qui a été bonne en 2017 », laisse entendre Jean-Philippe Lardennois, directeur général adjoint d’April International Voyage.
La digitalisation des services
Le marché a évolué, pour répondre à ses demandes, les professionnels de l’assurance voyage ont dû s’adapter.
« Historiquement, le métier de l’assurance, c’est de mutualiser. Aujourd’hui, avec Internet, le big data, etc., les gens sont à la recherche d’assurances adaptées à leur propre cas. On est sur de la segmentation fine, voire de la segmentation jusqu’à l’individu », explique Jean-Philippe Lardennois.
Le groupe April a choisi de s’intéresser aux nouveaux modes de consommation et a développé une application pour ses assurés et un extranet à destination de ses clients, pour leur permettre d’avoir accès à leur contrat, facturation, etc.
Toujours à la recherche d'un service supplémentaire, l'assureur cherche à optimiser au maximum ses outils, et travaille sur l’intégration d’un réseau de prestataires dans l’application, notamment médecins et hôpitaux, pour permettre en cas de problème de contacter directement un hôpital partenaire.
Autre nouveauté à venir, la téléconsultation. Elle permettra, par exemple, à l’assuré, d'être mis en relation avec un médecin parlant sa langue natale, capable de l’orienter selon le problème de santé rencontré ou d’aller jusqu’à faire une prescription.
Autre piste : la possibilité de recevoir des notifications pour l’assuré et sa famille pour suivre le traitement de son cas, plutôt que d’avoir à contacter un conseiller. « Notre leitmotiv : c’est l’assurance en plus facile », cherche à résumer Jean-Philippe Lardennois.
« Nous menons des tests sur la consommation liée à l’usage et au profil. C’est une tendance lourde. Nous en sommes aux prémices.
Sur le marché français, nous effectuons des évaluations sur la tarification de la couverture annulation de billets d’avion ,depuis décembre. Selon la date d’achat avant le départ, la durée de l’exposition au risque varie. Plus cette durée diminue, plus le tarif diminue », explique le directeur adjoint d’April.
« Historiquement, le métier de l’assurance, c’est de mutualiser. Aujourd’hui, avec Internet, le big data, etc., les gens sont à la recherche d’assurances adaptées à leur propre cas. On est sur de la segmentation fine, voire de la segmentation jusqu’à l’individu », explique Jean-Philippe Lardennois.
Le groupe April a choisi de s’intéresser aux nouveaux modes de consommation et a développé une application pour ses assurés et un extranet à destination de ses clients, pour leur permettre d’avoir accès à leur contrat, facturation, etc.
Toujours à la recherche d'un service supplémentaire, l'assureur cherche à optimiser au maximum ses outils, et travaille sur l’intégration d’un réseau de prestataires dans l’application, notamment médecins et hôpitaux, pour permettre en cas de problème de contacter directement un hôpital partenaire.
Autre nouveauté à venir, la téléconsultation. Elle permettra, par exemple, à l’assuré, d'être mis en relation avec un médecin parlant sa langue natale, capable de l’orienter selon le problème de santé rencontré ou d’aller jusqu’à faire une prescription.
Autre piste : la possibilité de recevoir des notifications pour l’assuré et sa famille pour suivre le traitement de son cas, plutôt que d’avoir à contacter un conseiller. « Notre leitmotiv : c’est l’assurance en plus facile », cherche à résumer Jean-Philippe Lardennois.
« Nous menons des tests sur la consommation liée à l’usage et au profil. C’est une tendance lourde. Nous en sommes aux prémices.
Sur le marché français, nous effectuons des évaluations sur la tarification de la couverture annulation de billets d’avion ,depuis décembre. Selon la date d’achat avant le départ, la durée de l’exposition au risque varie. Plus cette durée diminue, plus le tarif diminue », explique le directeur adjoint d’April.
Une hyper segmentation de l’offre
De son côté, MAPFRE Assistance propose des assurances voyages adaptées à tous les types de voyages de loisirs (neige, location, croisières, etc.), quelle que soit la destination.
La compagnie d’assurances a, elle aussi, choisi de segmenter son offre. « On sort d’une offre formatée, nous essayons de travailler sur des produits différenciant depuis la loi de protection du consommateur, loi Hamon de 2014 sur la double assurance.
Nous avons retravaillé notre gamme en la segmentant », explique Laurent Boissée, directeur commercial de MAPFRE assistance.
En plus de ces produits groupes, croisière, garantie prix, etc., l'assureur a notamment choisi de se spécialiser sur un marché de niche, le pèlerinage.
« Nous assurons un quart des pèlerinages à La Mecque, soit 6 000 pèlerins en 2017. Un chiffre en croissance tous les ans », affirme Laurent Boissée.
La compagnie d’assurances a, elle aussi, choisi de segmenter son offre. « On sort d’une offre formatée, nous essayons de travailler sur des produits différenciant depuis la loi de protection du consommateur, loi Hamon de 2014 sur la double assurance.
Nous avons retravaillé notre gamme en la segmentant », explique Laurent Boissée, directeur commercial de MAPFRE assistance.
En plus de ces produits groupes, croisière, garantie prix, etc., l'assureur a notamment choisi de se spécialiser sur un marché de niche, le pèlerinage.
« Nous assurons un quart des pèlerinages à La Mecque, soit 6 000 pèlerins en 2017. Un chiffre en croissance tous les ans », affirme Laurent Boissée.
Quid des annulations liées aux grèves ?
« C’est un sujet compliqué », répond simplement Jean-Philippe Lardennois. La majorité des contrats d’assurance excluent l’annulation pour non-prestation de services de la part de l’organisateur. C’est hyper contextualisé, on parle de cas par cas. »
Valeurs Assurances en a fait son cheval de bataille et propose depuis un an un produit « annulation force majeure ». « Il couvre les grèves, les catastrophes naturelles, les attentats, les émeutes... », énumère Bertrand Thorel, PDG de Valeurs Assurances.
Un produit groupe indispensable pour les professionnels du tourisme selon le courtier gestionnaire. « Nous sommes en phase de lancement, mais ça démarre très bien. Ce produit répond à un besoin », conclut Bertrand Thorel.
Valeurs Assurances en a fait son cheval de bataille et propose depuis un an un produit « annulation force majeure ». « Il couvre les grèves, les catastrophes naturelles, les attentats, les émeutes... », énumère Bertrand Thorel, PDG de Valeurs Assurances.
Un produit groupe indispensable pour les professionnels du tourisme selon le courtier gestionnaire. « Nous sommes en phase de lancement, mais ça démarre très bien. Ce produit répond à un besoin », conclut Bertrand Thorel.
