Imaginez un scenario où les opérations de check in se font via l'internet, avant d'arriver à l'aéroport, où le passager laisse à un comptoir commun à toutes les compagnies son bagage étiqueté avec une technologie RFID qui permet sa traçabilité par radio fréquence, où le passager passe ensuite la sécurité par une identification biométrique, sans intervention d'un policier, où l'embarquement se fait via un portillon automatique et où les procédures d'immigration à l'arrivée se font grâce à une smart card et vous voilà dans le monde idéal du transport aérien avec "un traitement intégré du passager", comme l'imagine Stephan Copart, directeur marketing de la société IER qui, de développeur du billet ATB est passé aux solutions technologiques d'enregistrement aux aéroports.
IER n'est d'ailleurs pas la seule entreprise à trouver ces solutions de traitement du passager. Amadeus aussi vient de s'y mettre. Car si le scenario idéal de la fluidité totale n'est pas encore pour demain, la mutation est néanmoins commencée.
Le nouveau terminal 5 d'Heathrow permettra la traçabilité des passagers
Le nouveau terminal 5 d'Heathrow entièrement dédié à British Airways et qui ouvrira en mars 2008 sera, d'après Patrick Malval, le directeur France de British Airways, équipé de l'ensemble des technologies permettant la traçabilité des passagers dans l'aéroport comme des bagages. "80 % des passagers se seront enregistrés par internet avant d'arriver à l'aéroport", prédit-il.
En attendant, la compagnie a particulièrement souffert du manque de technologie face aux impératifs imprévus de la sécurité.
"Lorsque le ministère de l'Intérieur britannique a imposé en juin 2006 un seul bagage en cabine par passager, nous nous sommes retrouvés avec 25% de bagages enregistrés supplémentaires à traiter. L'équipement proposé par le gestionnaire d'Heathrow ne pouvait pas absorber ce surplus". Résultat, des milliers de bagages égarés, des clients mécontents, le chaos...
Des impératifs de sécurité exagérés ?
Des impératifs de sécurité que de plus en plus d'opérateurs commencent à trouver exagérés. "Faut-il que tous les passagers soient contrôlés à 100 % de la tête aux pieds?", s'interroge René Brun, directeur de la plate-forme de CDG.
Il n'empêche que la mise en cohérence des process des différents acteurs arrangerait bien les choses. Et cela, c'est bien plus difficile que de développer de la technologie chacun dans son coin...
IER n'est d'ailleurs pas la seule entreprise à trouver ces solutions de traitement du passager. Amadeus aussi vient de s'y mettre. Car si le scenario idéal de la fluidité totale n'est pas encore pour demain, la mutation est néanmoins commencée.
Le nouveau terminal 5 d'Heathrow permettra la traçabilité des passagers
Le nouveau terminal 5 d'Heathrow entièrement dédié à British Airways et qui ouvrira en mars 2008 sera, d'après Patrick Malval, le directeur France de British Airways, équipé de l'ensemble des technologies permettant la traçabilité des passagers dans l'aéroport comme des bagages. "80 % des passagers se seront enregistrés par internet avant d'arriver à l'aéroport", prédit-il.
En attendant, la compagnie a particulièrement souffert du manque de technologie face aux impératifs imprévus de la sécurité.
"Lorsque le ministère de l'Intérieur britannique a imposé en juin 2006 un seul bagage en cabine par passager, nous nous sommes retrouvés avec 25% de bagages enregistrés supplémentaires à traiter. L'équipement proposé par le gestionnaire d'Heathrow ne pouvait pas absorber ce surplus". Résultat, des milliers de bagages égarés, des clients mécontents, le chaos...
Des impératifs de sécurité exagérés ?
Des impératifs de sécurité que de plus en plus d'opérateurs commencent à trouver exagérés. "Faut-il que tous les passagers soient contrôlés à 100 % de la tête aux pieds?", s'interroge René Brun, directeur de la plate-forme de CDG.
Il n'empêche que la mise en cohérence des process des différents acteurs arrangerait bien les choses. Et cela, c'est bien plus difficile que de développer de la technologie chacun dans son coin...