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La trêve au Sri Lanka ''booste'' le tourisme


Depuis la trêve entre autorités sri-lankaises et rébellion tamoule, les touristes ont retrouvé le chemin du Sri Lanka et les hôtels de luxe à nouveau remplis proposent désormais des chambres à 100 dollars la nuit contre 10 il y a une quinzaine d'années en pleine guerre civile.


le Mardi 2 Novembre 2004

La trêve au Sri Lanka ''booste'' le tourisme
L'année dernière, plus d'un demi-million de touristes ont passé des vacances dans l'île de l'océan indien aux plages paradisiaques. Cette année, 70.000 de plus sont attendus, ce qui devrait marquer un afflux record, selon l'organisation gouvernementale pour le tourisme, le Ceylon Tourist Board.

Du coup, pour la première fois dans l'île, marquée par la guerre civile, les hôtels affichent complet et font monter les prix en flèche. "Il est clair que nous allons manquer de chambres", dit orgueilleusement le président du Ceylon Tourist Board, Udaya Nanayakkara.

Fin mai, quelque 217 hôtels comptant au total 13.133 chambres étaient enregistrés auprès du Ceylon Tourist Board. Quelque 3.000 autres, restés fermés pendant les années de plomb du tourisme, doivent rouvrir d'ici un an.

En 1988, des hôtels cinq étoiles en étaient réduits à proposer la chambre à 8 dollars la nuit alors que les forces de l'ordre devaient faire face à la rébellion séparatiste des tigres tamouls dans le nord et à une guérilla marxiste visant à renverser l'administration en place dans le sud.

Britanniques, Allemands, Indiens

Depuis, les marxistes sont arrivés au gouvernement et les Tigres de libération de l'Eelam tamoul (LTTE) ont signé une trêve en février 2002 avec les autorités. Les négociations entre les Tigres tamouls et le pouvoir sont interrompues depuis avril 2003 mais une paix relative règne au Sri Lanka.

Avec la fin du règne des armes et des attaques à la bombe dans la capitale et en province, les mêmes hôtels ont monté les prix aux alentours de 100 dollars la nuit. Les prix pour les touristes à budget moyen augmentent également de façon régulière.

"L'année dernière, un touriste dépensait en moyenne 64 USD la nuit. Cette année cela devrait atteindre 78 ou 80 dollars. Nous souhaitons voir monter les prix jusqu'à 155 dollars dans les cinq années à venir", dit M. Nanayakkara. "Le cessez-le-feu est un paramètre important. La paix est le principal ingrédient du tourisme", ajoute-t-il.

Les Britanniques, les Allemands et les Indiens sont les touristes qui viennent le plus au Sri Lanka mais l'île attire aussi une nouvelle vague de vacanciers, les Scandinaves et les Chinois. "Le Sri Lanka est devenu une destination à la mode", affirme le responsable d'une agence de voyage, Nicoll Chome.

Colombo, la capitale compte déjà deux Hilton

L'intérêt pour une prise de participation dans les hôtels sri-lankais fait également son apparition, selon Hasitha Premarathne, de la compagnie boursière HNB.

Selon des sources industrielles sri-lankaises, Sheraton et Hyatt cherchent à établir des hôtels dans la capitale Colombo, qui compte déjà deux Hilton. Toutefois, certains professionnels du tourisme s'inquiètent du fait que le Sri Lanka pourrait pratiquer des prix au-delà de ceux pratiqués sur le marché sans offrir la qualité d'hébergement et de services adéquats.

La plupart des responsables des hôtels de luxe du Sri Lanka ont quitté le pays pour trouver un emploi mieux rémunéré, notamment aux Maldives ou au Proche-Orient, à l'époque où le secteur était dans le marasme et depuis les salaires n'ont pas augmenté.

Amal JAYASINGHE (AFP) - redaction@tourmag.com

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