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Le Conseil ne paye pas...

la ''poule aux yeux d'or'' risque de se faire plumer


Pour survivre l'agent de voyages doit devenir un conseiller et non plus un simple distributeur de brochures... Combien de fois avons-nous entendu cette phrase ? Des dizaines certainement voire des centaines de fois. Et cette sentence est frappée au coin du bons sens. Le voyageur, plus avisé, plus futé, hyper informé ne se contentera plus de quelques brochures jetées en pâture.


Rédigé par Jean da LUZ - redaction@tourmag.com le Lundi 9 Février 2004

Le Conseil ne paye pas...
Il lui en faudra davantage, bien davantage car sur Internet les agences n'ont pas d'heures de fermeture, et les 35 h les ordinateurs ils connaissent pas...

Bref, vous avez compris que si vous tenez à garder vos clients au chaud, il faudra faire évoluer sérieusement la gamme de vos prestations. Bien entendu, sur ce principe tout le monde est d'accord. Enfin... presque tout le monde. Car pour faire du conseil sérieusement, encore faut-il disposer d'un personnel qualifié, motivé et sérieusement formé.

Un jeune conseiller, frais émoulu d'un BTS, cultivé, ayant voyagé, parlant plusieurs langues et connaissant parfaitement les produits. Voilà ce qu'il vous faudrait. Style : "Le Mexique ? Y a pas de problème Madame, mais vous savez que pour un séjour balnéaire ce n'est pas trop la saison, en revanche je peux vous proposer dans la région qui vous intéresse un circuit, et caetera..."

Ce type d'effectif, à supposer qu'il existe, ne court évidemment pas les rues car... avec autant de qualités, il travaille déjà pour la concurrence ! Bref : on est dans un véritable cercle vicieux : les formateurs accusés de ne pas "formater" des têtes bien pleines pour exercer leur futur métier s'en défendent. Et les patrons d'agence, eux, voudraient dénicher la "perle rare" pour quat' sous espagnols.

Un métier de plus en plus évolutif où seule la rémunération ne change pas...

Quant aux jeunes vendeurs, ils mettent en avant le "salaire de misère" octroyé pour un métier de plus en plus exigeant, de plus en plus évolutif où seule une chose ne change pas : leur rémunération. Faut-il alors s'étonner de voir de moins en moins d'agents de comptoir aux Workshops des TO qui ont, de surcroît, lieu généralement en dehors des heures de travail ?

Bien entendu, les marges ridicules de la Distribution -qui ne devraient pas aller croissantes- ne permettent pas beaucoup de "largesses". Mais alors, comment en sortir ? "Il n'y a pas de solution" disent les uns. S'il n'y a pas de solution disent les autres, c'est qu'il n'y a pas de problème. Or, le problème est là et bien là et ne cesse de prendre de l'importance au fil du temps.

Il va donc bien falloir en sortir d'une manière ou d'une autre, au risque de voir la "poule aux yeux d'or" chère à César Balderacchi, se faire plumer par d'autres que les agences de voyages...

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