Le SCARA (Syndicat des Compagnies AéRiennes Autonomes) s'interroge sur la décision de construire la ligne ferroviaire CDG-Express, qui devrait relier Paris à l'aéroport de Paris-CDG.
Le Premier ministre Manuel Valls a en effet annoncé la création de la société de projet de cette liaison ferroviaire début 2016, à l'occasion du 3e comité interministériel sur le Grand Paris.
Il a confirmé la construction à l'horizon 2023 du CDG Express. Une enquête publique devrait avoir lieu au premier semestre 2016.
Le syndicat regrette que les compagnies n'aient pas été consultées, alors que le financement du projet, qui n'est pas encore défini, "pourrait être assuré en partie par une nouvelle taxe imposée aux compagnies aériennes, taxe dont le montant ne cessera de croître dans le temps pour garantir une rentabilité inatteignable par la simple vente des billets."
Le SCARA estime que le coût de mise en œuvre du projet pourrait atteindre 1,7 milliard d'euros.
Le Premier ministre Manuel Valls a en effet annoncé la création de la société de projet de cette liaison ferroviaire début 2016, à l'occasion du 3e comité interministériel sur le Grand Paris.
Il a confirmé la construction à l'horizon 2023 du CDG Express. Une enquête publique devrait avoir lieu au premier semestre 2016.
Le syndicat regrette que les compagnies n'aient pas été consultées, alors que le financement du projet, qui n'est pas encore défini, "pourrait être assuré en partie par une nouvelle taxe imposée aux compagnies aériennes, taxe dont le montant ne cessera de croître dans le temps pour garantir une rentabilité inatteignable par la simple vente des billets."
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Dans le rapport Le Roux, le SCARA a proposé "d'organiser la réflexion en concertation avec les compagnies aériennes et de financer l'investissement nécessaire par la cession de 20% du capital d'Aéroports de Paris, qui devrait rapporter à l'Agence des Participations de l'État environ 1,4 milliard d'euros."
Le SCARA réaffirme "son attachement à l'amélioration de la desserte ferroviaire de Paris-CDG", mais demande à "être associé au choix de la solution technique et financière retenue, un financement même partiel par les compagnies aériennes étant exclu".
Le SCARA réaffirme "son attachement à l'amélioration de la desserte ferroviaire de Paris-CDG", mais demande à "être associé au choix de la solution technique et financière retenue, un financement même partiel par les compagnies aériennes étant exclu".