
Francois Bacchetta, DG France easyJet lors du French Connect de Marseille
Pour lui « Aucune autre compagnie aérienne en Europe n’est autorisée à protéger 64% de parts de marché sur son marché domestique. Air France devient un obstacle majeur au développement économique des régions françaises.
Les aéroports souhaitant développer leur clientèle sont systématiquement menacés par Air France - Bale-Mulhouse et Marseille en sont les derniers exemples. Air France se comporte comme un joueur de sumo sur un terrain de football quand l’arbitre regarde de l’autre coté.
Le principe absurde d’une tarification uniforme
L’arme utilisée par Air France est le principe absurde d’une tarification uniforme. Ce principe n’est pas simplement contraire au bon sens, il conduit également à une situation scandaleuse qui est qu’ easyJet subventionne de fait les investissements dédiés aux infrastructures d’Air France à Paris. »
Partout en France, Air France menace les aéroports souhaitant segmenter l’offre aéroportuaire. Ainsi, Air France freine l’adaptation des aéroports français qui demeurent de ce fait les plus chers d’Europe, le segment des vols à bas prix étant notoirement sous-développé en France par rapport aux autres grands pays de l’Union (la moitie de l’Allemagne, trois fois moins que le Royaume-Uni).
Chaque compagnie doit payer en fonction du service demandé
Air France a ainsi assigné devant les tribunaux les aéroports suivant : Strasbourg, Genève, Bale Mulhouse et bientôt Marseille. Déjà, l’année dernière, elle menaçait Lyon de supprimer des vols longs courriers si l’aéroport menait a bien son projet de terminal simplifie.
Ce comportement est unique au monde, et constitue un abus manifeste de position dominante. Le résultat : les grandes métropoles françaises sont les seules en Europe à ne pas être reliées aux autres grandes villes d’Europe.
easyJet s’oppose à la tarification uniforme des redevances passagers qui rémunèrent l’aéroport pour l’utilisation des terminaux. Chaque compagnie doit payer en fonction du service demandé et effectivement fourni les aéroports.
De fait, aujourd’hui, Air France est largement subventionnée par les autres compagnies aériennes, notamment à Paris où les tarifs sont indifférenciés quels que soient les terminaux. Ainsi, easyJet, qui utilise le Terminal 3 à CDG et le Terminal Sud à Orly, finance le développement des infrastructures dédiées au hub d’Air France et de Sky team dont elle n’a pas l’usage et pour lesquelles Air France ne paie pas le tarif correspondant à son propre cahier des charges imposé à l’aéroport."
Les aéroports souhaitant développer leur clientèle sont systématiquement menacés par Air France - Bale-Mulhouse et Marseille en sont les derniers exemples. Air France se comporte comme un joueur de sumo sur un terrain de football quand l’arbitre regarde de l’autre coté.
Le principe absurde d’une tarification uniforme
L’arme utilisée par Air France est le principe absurde d’une tarification uniforme. Ce principe n’est pas simplement contraire au bon sens, il conduit également à une situation scandaleuse qui est qu’ easyJet subventionne de fait les investissements dédiés aux infrastructures d’Air France à Paris. »
Partout en France, Air France menace les aéroports souhaitant segmenter l’offre aéroportuaire. Ainsi, Air France freine l’adaptation des aéroports français qui demeurent de ce fait les plus chers d’Europe, le segment des vols à bas prix étant notoirement sous-développé en France par rapport aux autres grands pays de l’Union (la moitie de l’Allemagne, trois fois moins que le Royaume-Uni).
Chaque compagnie doit payer en fonction du service demandé
Air France a ainsi assigné devant les tribunaux les aéroports suivant : Strasbourg, Genève, Bale Mulhouse et bientôt Marseille. Déjà, l’année dernière, elle menaçait Lyon de supprimer des vols longs courriers si l’aéroport menait a bien son projet de terminal simplifie.
Ce comportement est unique au monde, et constitue un abus manifeste de position dominante. Le résultat : les grandes métropoles françaises sont les seules en Europe à ne pas être reliées aux autres grandes villes d’Europe.
easyJet s’oppose à la tarification uniforme des redevances passagers qui rémunèrent l’aéroport pour l’utilisation des terminaux. Chaque compagnie doit payer en fonction du service demandé et effectivement fourni les aéroports.
De fait, aujourd’hui, Air France est largement subventionnée par les autres compagnies aériennes, notamment à Paris où les tarifs sont indifférenciés quels que soient les terminaux. Ainsi, easyJet, qui utilise le Terminal 3 à CDG et le Terminal Sud à Orly, finance le développement des infrastructures dédiées au hub d’Air France et de Sky team dont elle n’a pas l’usage et pour lesquelles Air France ne paie pas le tarif correspondant à son propre cahier des charges imposé à l’aéroport."