
Valérie Boned, présidente des Entreprises du Voyage, lors de l'Assemblée générale ordinaire 2025 - Photo CE
Comme chaque année, les Entreprises du Voyage ont organisé conjointement leur Assemblée générale avec l'APST, ce 18 juin 2025 au Pavillon Gabriel à Paris.
En ouverture, Valérie Boned, présidente du syndicat patronal, est revenue sur l'activité en demi-teinte de ces derniers temps. "Nous sommes très attentifs. L’activité est assez tendue depuis ces trois dernières semaines.
La conjoncture immédiate à chaud, avec le conflit en Ukraine et au Proche et Moyen Orient, a un impact important sur les voyages vendus.
Le contexte anxiogène aura des répercussions. Toutefois, depuis une semaine, nous sentons que ça frémit sur juillet et août. L'été est là, mais il n'est pas fait".
La présidente a également évoqué son inquiétude sur la Tanzanie. Comme le révélait TourMaG, l'ensemble des compagnies aériennes tanzaniennes ont été placées sur la liste noire des transporteurs interdits en UE.
"Cela a un énorme impact sur les opérateurs. Nous travaillons ensemble pour faire remonter cette problématique, avec le SETO, Voyageurs du Monde ou encore Laurent Abitbol."
En ouverture, Valérie Boned, présidente du syndicat patronal, est revenue sur l'activité en demi-teinte de ces derniers temps. "Nous sommes très attentifs. L’activité est assez tendue depuis ces trois dernières semaines.
La conjoncture immédiate à chaud, avec le conflit en Ukraine et au Proche et Moyen Orient, a un impact important sur les voyages vendus.
Le contexte anxiogène aura des répercussions. Toutefois, depuis une semaine, nous sentons que ça frémit sur juillet et août. L'été est là, mais il n'est pas fait".
La présidente a également évoqué son inquiétude sur la Tanzanie. Comme le révélait TourMaG, l'ensemble des compagnies aériennes tanzaniennes ont été placées sur la liste noire des transporteurs interdits en UE.
"Cela a un énorme impact sur les opérateurs. Nous travaillons ensemble pour faire remonter cette problématique, avec le SETO, Voyageurs du Monde ou encore Laurent Abitbol."
Développer les services de proximité
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Les Entreprises du Voyage adhèrent à la CPME
Valérie Boned, qui présentait pour la première fois un bilan annuel de plein exercice, a martelé sa ligne de conduite résumée en trois mots : "utilité, unicité, influence".
Sur l'utilité, elle a précisé : "Nous souhaitons développer encore davantage de services de proximité pour les adhérents, et des services à tous niveaux, concernant tout type de métier, tout type de taille d'entreprise et toutes les problématiques".
L'année 2024 a vu plusieurs chantiers lancés sur ce sujet : refonte de l'observatoire EDV - Orchestra, webinaires d'experts, rendez-vous "mardi du digital", cartographie des agences réceptives en France, élargissement du catalogue de TravelPro Formations...
"C'est un travail que nous allons continuer en 2025. Nous sommes montés en puissance" a ajouté Guillaume Beurdeley, secrétaire général adjoint des EDV.
Les commissions techniques ont aussi permis de traiter des dossiers complexes aux implications concrètes pour les entreprises.
"La commission transport a suivi de près le dossier NDC sur l'aérien et la migration de l'interface de réservation de la SNCF sur la plateforme PAO.
Idem pour la commission juridique qui suit la réforme de la directive des voyages à forfait, mais aussi d'autres textes plus généralistes qui peuvent également toucher notre profession.
Enfin, la commission des affaires sociales a mené à bien la réforme sur la mutuelle et prévoyance", a précisé le secrétaire général adjoint.
Sur l'utilité, elle a précisé : "Nous souhaitons développer encore davantage de services de proximité pour les adhérents, et des services à tous niveaux, concernant tout type de métier, tout type de taille d'entreprise et toutes les problématiques".
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"C'est un travail que nous allons continuer en 2025. Nous sommes montés en puissance" a ajouté Guillaume Beurdeley, secrétaire général adjoint des EDV.
Les commissions techniques ont aussi permis de traiter des dossiers complexes aux implications concrètes pour les entreprises.
"La commission transport a suivi de près le dossier NDC sur l'aérien et la migration de l'interface de réservation de la SNCF sur la plateforme PAO.
Idem pour la commission juridique qui suit la réforme de la directive des voyages à forfait, mais aussi d'autres textes plus généralistes qui peuvent également toucher notre profession.
Enfin, la commission des affaires sociales a mené à bien la réforme sur la mutuelle et prévoyance", a précisé le secrétaire général adjoint.
Commerce illégal : 127 dossiers ouverts en 2024
La lutte contre le commerce illégal n'est pas en reste. Voici les chiffres : 127 dossiers ouverts en 2024 ; 51 dossiers résolus ; 45 dossiers transmis aux DDPP.
Environ 40% des dossiers signalés ont été considérés comme résolus en 2024, tandis que 60% des dossiers sont considérés comme ouverts en 2025. "Ce sont des dossiers qu’il faut mener sur le long terme, l’action se poursuit en 2025, certains dossiers vont nous accompagner plusieurs mois, voire plusieurs années. Nous avons obtenu deux condamnations avec des peines de prison prononcées," a rappelé Guillaume Beurdeley.
Lire aussi : Escroquerie "Evasion Ensemble" : le gérant condamné à 5 ans de prison dont 2 avec sursis
A côté de cette panoplie de services, Valérie Boned a mis l'accent sur l'unité : "C'est vraiment très important, nous devons avancer tous ensemble : réseaux, SETO, CEAG (rassemblant les groupistes, ndlr)..."
Pour faire entendre sa voix, le syndicat patronal est impliqué dans de nombreuses instances : de l’Opco Mobilités à la Médiation du Tourisme, de la Confédération des Acteurs du Tourisme à l'IATA en passant par Atout France.
Cette présence permet d’expliquer les métiers, défendre les intérêts et peser sur les décisions, notamment à Bruxelles, où se jouent l’essentiel des évolutions réglementaires, rappelle la présidente.
Environ 40% des dossiers signalés ont été considérés comme résolus en 2024, tandis que 60% des dossiers sont considérés comme ouverts en 2025. "Ce sont des dossiers qu’il faut mener sur le long terme, l’action se poursuit en 2025, certains dossiers vont nous accompagner plusieurs mois, voire plusieurs années. Nous avons obtenu deux condamnations avec des peines de prison prononcées," a rappelé Guillaume Beurdeley.
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A côté de cette panoplie de services, Valérie Boned a mis l'accent sur l'unité : "C'est vraiment très important, nous devons avancer tous ensemble : réseaux, SETO, CEAG (rassemblant les groupistes, ndlr)..."
Pour faire entendre sa voix, le syndicat patronal est impliqué dans de nombreuses instances : de l’Opco Mobilités à la Médiation du Tourisme, de la Confédération des Acteurs du Tourisme à l'IATA en passant par Atout France.
Cette présence permet d’expliquer les métiers, défendre les intérêts et peser sur les décisions, notamment à Bruxelles, où se jouent l’essentiel des évolutions réglementaires, rappelle la présidente.
IA et attractivité, deux enjeux de fond pour les EDV
Une posture qui nous amène sur le terrain de l'influence.
"Nous devons continuer à être présents auprès des pouvoirs publics, pouvoir leur parler, pour pouvoir être présents dans l'esprit de tous ceux qui prennent des décisions," a détaillé Valérie Boned.
C'est aussi dans ce sens que le syndicat a adhéré à la CPME. "Le MEDEF, c'est une organisation puissante, importante, mais qui est quand même extrêmement marquée par le côté industrie, et moins par les services.
Au sein du MEDEF, nous sommes un petit secteur dans une grosse machine. Nous sommes un moins petit secteur au sein d'une organisation comme la CPME".
En clôture de l’Assemblée générale, Valérie Boned a élargi le propos. Derrière les chantiers techniques et les combats réglementaires, deux enjeux de fond s’imposent : l’intelligence artificielle et l’attractivité de la profession.
L’IA, rappelle-t-elle, ne doit pas être abordée comme une simple innovation technologique, mais comme un levier stratégique de création de valeur et de conquête de parts de marché.
Autre priorité, son appel à réfléchir à la manière de reconnecter les jeunes générations aux opérateurs de voyages et de séjours. Faute d’anticipation, le risque est réel de "rater le train" d’un renouvellement générationnel, tant du côté des clients que des talents.
"Nous devons continuer à être présents auprès des pouvoirs publics, pouvoir leur parler, pour pouvoir être présents dans l'esprit de tous ceux qui prennent des décisions," a détaillé Valérie Boned.
C'est aussi dans ce sens que le syndicat a adhéré à la CPME. "Le MEDEF, c'est une organisation puissante, importante, mais qui est quand même extrêmement marquée par le côté industrie, et moins par les services.
Au sein du MEDEF, nous sommes un petit secteur dans une grosse machine. Nous sommes un moins petit secteur au sein d'une organisation comme la CPME".
En clôture de l’Assemblée générale, Valérie Boned a élargi le propos. Derrière les chantiers techniques et les combats réglementaires, deux enjeux de fond s’imposent : l’intelligence artificielle et l’attractivité de la profession.
L’IA, rappelle-t-elle, ne doit pas être abordée comme une simple innovation technologique, mais comme un levier stratégique de création de valeur et de conquête de parts de marché.
Autre priorité, son appel à réfléchir à la manière de reconnecter les jeunes générations aux opérateurs de voyages et de séjours. Faute d’anticipation, le risque est réel de "rater le train" d’un renouvellement générationnel, tant du côté des clients que des talents.
Les comptes des EDV
1. Cotisations : 1 336 000 €
Le montant des cotisations perçues en 2024 reste stable par rapport à 2023.
2. Résultat net 2024 : 102 000 €
Malgré une légère baisse des produits (1 838 000 €) et des charges maîtrisées (1 619 000 €), l’exercice 2024 se solde par un résultat net positif et stable.
3. Baisse des charges : -304 000 €
Les charges totales sont passées de 1 923 000 € en 2023 à 1 619 000 € en 2024, soit une réduction de plus de 15%.
4. Prévision 2025 : un budget excédentaire de 90 700 €
Le budget 2025 prévoit un produit total de 1 824 000 € pour 1 733 000 € de charges, avec un excédent attendu de 90 700 €.
Le montant des cotisations perçues en 2024 reste stable par rapport à 2023.
2. Résultat net 2024 : 102 000 €
Malgré une légère baisse des produits (1 838 000 €) et des charges maîtrisées (1 619 000 €), l’exercice 2024 se solde par un résultat net positif et stable.
3. Baisse des charges : -304 000 €
Les charges totales sont passées de 1 923 000 € en 2023 à 1 619 000 € en 2024, soit une réduction de plus de 15%.
4. Prévision 2025 : un budget excédentaire de 90 700 €
Le budget 2025 prévoit un produit total de 1 824 000 € pour 1 733 000 € de charges, avec un excédent attendu de 90 700 €.