
Pour l'heure, les réservations de l'été 2025 en agences de voyages affichent un recul global de -6% en nombre de voyageurs et de -4% en volume d’affaires par rapport à l’été 2024 - DepositPhotos.com, VitalikRadko
Le dernier Observatoire des Entreprises du Voyage (EDV) établi avec Orchestra n'est pas réjouissant pour les agences de voyages françaises.
Il confirme la tendance déjà enregistrée en avril et en mai : le mois de juin a été "difficile pour les agences de voyages, sur fond de tensions géopolitiques et d’arbitrages budgétaires, tandis que les perspectives pour l’été confirment un climat d’attentisme des voyageurs", soulignent les EDV dans un communiqué.
Ainsi, le nombre de voyageurs partis en juin a reculé de -4% par rapport à 2024, malgré une très légère hausse (+0,5%) du volume d’affaires grâce à un panier moyen en progression de 5%.
Dans le détail, la France parvient à stabiliser son activité avec un léger gain de volume d’affaires (+1,6%) malgré un recul des départs (-2%), porté par un panier moyen en hausse (+4%).
De son côté, l'activité moyen-courrier affiche une croissance de +2% en volume d’affaires grâce à un panier moyen en nette progression (+7%), bien que le nombre de dossiers recule (-4%). Toutefois, certaines destinations parviennent à tirer leur épingle du jeu, comme l’Italie, la Croatie et l’Albanie, qui progressent nettement.
A l’inverse, le long-courrier subit un net repli, accusant une forte baisse du nombre de dossiers (-14,5%) qui entraîne une chute du volume d’affaires (-11%), malgré un panier moyen en hausse (+5%).
Des évolutions qui traduisent un recentrage des voyageurs sur des destinations plus proches, tandis que le long-courrier reste pénalisé par des arbitrages budgétaires ou contextuels.
Lire aussi : Effet Trump Etats-Unis : des avions pleins, mais les résas des TO vides ?
Il confirme la tendance déjà enregistrée en avril et en mai : le mois de juin a été "difficile pour les agences de voyages, sur fond de tensions géopolitiques et d’arbitrages budgétaires, tandis que les perspectives pour l’été confirment un climat d’attentisme des voyageurs", soulignent les EDV dans un communiqué.
Ainsi, le nombre de voyageurs partis en juin a reculé de -4% par rapport à 2024, malgré une très légère hausse (+0,5%) du volume d’affaires grâce à un panier moyen en progression de 5%.
Dans le détail, la France parvient à stabiliser son activité avec un léger gain de volume d’affaires (+1,6%) malgré un recul des départs (-2%), porté par un panier moyen en hausse (+4%).
De son côté, l'activité moyen-courrier affiche une croissance de +2% en volume d’affaires grâce à un panier moyen en nette progression (+7%), bien que le nombre de dossiers recule (-4%). Toutefois, certaines destinations parviennent à tirer leur épingle du jeu, comme l’Italie, la Croatie et l’Albanie, qui progressent nettement.
A l’inverse, le long-courrier subit un net repli, accusant une forte baisse du nombre de dossiers (-14,5%) qui entraîne une chute du volume d’affaires (-11%), malgré un panier moyen en hausse (+5%).
Des évolutions qui traduisent un recentrage des voyageurs sur des destinations plus proches, tandis que le long-courrier reste pénalisé par des arbitrages budgétaires ou contextuels.
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En juin, le conflit Israël-Iran a pesé sur le marché
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Du côté des réservations enregistrées en juin, la chute est conséquente, avec -17% du volume d’affaires par rapport à juin 2024, sous l’effet conjugué d’une baisse du nombre de dossiers (-16 %) et d’un panier moyen en léger retrait (-1%).
"Toute l’avance enregistrée depuis le début de l’année s’est résorbée, avec un marché cumulé à -2% en volume d’affaires à la fin du semestre", soulignent les EDV.
La France résiste mieux (-9%), mais l’ensemble du moyen et du long-courrier marque un net retrait autour de -20%. "Ce recul peut en partie être attribué au conflit opposant Israël et l’Iran, qui a généré une inquiétude des clients pour certaines zones géographiques et conduit à un report des décisions de réservation quelle que soit la destination.
Le délai moyen de réservation continue d’augmenter, signe d’un attentisme marqué", commentent les EDV.
"Toute l’avance enregistrée depuis le début de l’année s’est résorbée, avec un marché cumulé à -2% en volume d’affaires à la fin du semestre", soulignent les EDV.
La France résiste mieux (-9%), mais l’ensemble du moyen et du long-courrier marque un net retrait autour de -20%. "Ce recul peut en partie être attribué au conflit opposant Israël et l’Iran, qui a généré une inquiétude des clients pour certaines zones géographiques et conduit à un report des décisions de réservation quelle que soit la destination.
Le délai moyen de réservation continue d’augmenter, signe d’un attentisme marqué", commentent les EDV.
Quid de l'été 2025 ?
Pour l'heure, et même en incluant les chiffres du mois de juin, les réservations de l'été 2025 en agences de voyages affichent un recul global de -6% en nombre de voyageurs et de -4% en volume d’affaires par rapport à l’été 2024.
Seul le panier moyen progresse (+2%), sans parvenir à compenser la baisse des volumes.
Si le mois de juillet limite la baisse (-2%), août enregistre un net décrochage (-9%), notamment autour de la mi-août.
Alors que la France reste stable, le moyen-courrier recule de -8% et le long-courrier de -15%.
La Tanzanie est particulièrement touchée, du fait de l’inscription sur liste noire européenne des compagnies aériennes locales.
De leur côté, le Royaume-Uni et le Canada tirent leur épingle du jeu avec une demande en forte hausse.
"Nous espérons que les Français concrétiseront leurs projets de voyage pour le mois d’août dans les prochains jours. Rien n’est encore joué !", a déclaré Valérie Boned, la présidente des EDV.
Lire aussi : Valérie Boned (EDV) : "L’activité est assez tendue depuis ces trois dernières semaines"
Seul le panier moyen progresse (+2%), sans parvenir à compenser la baisse des volumes.
Si le mois de juillet limite la baisse (-2%), août enregistre un net décrochage (-9%), notamment autour de la mi-août.
Alors que la France reste stable, le moyen-courrier recule de -8% et le long-courrier de -15%.
La Tanzanie est particulièrement touchée, du fait de l’inscription sur liste noire européenne des compagnies aériennes locales.
De leur côté, le Royaume-Uni et le Canada tirent leur épingle du jeu avec une demande en forte hausse.
"Nous espérons que les Français concrétiseront leurs projets de voyage pour le mois d’août dans les prochains jours. Rien n’est encore joué !", a déclaré Valérie Boned, la présidente des EDV.
Lire aussi : Valérie Boned (EDV) : "L’activité est assez tendue depuis ces trois dernières semaines"
Les voyageurs privilégient l’accompagnement des agences physiques
A noter que l’ensemble des canaux de distribution sont en retrait en nombre de dossiers pour juillet et août par rapport à l’été 2024.
Si les agences de voyages physiques limitent la baisse à -1%, les sites e-commerce et centres d’appels enregistrent un recul plus marqué, proche de -10%.
En revanche, les tendances divergent sur le panier moyen : il progresse de +4% dans les agences, atteignant 3 370€, alors qu’il recule de -5% pour la vente à distance, à 1 460€.
"Ces évolutions traduisent un marché où les voyageurs privilégient davantage l’accompagnement et des prestations à plus forte valeur ajoutée, tandis que sur internet ou en centre d’appels, la recherche d’offres moins coûteuses ou de courts séjours pèse sur le panier moyen", ajoutent les EDV.
De la même façon, de fortes disparités persistent entre les principales catégories de séjours réservés par les Français pour cet été : les forfaits hors circuits reculent nettement (-9%) en nombre de dossiers, tandis que les hébergements seuls (+8%) et les circuits (+4%) progressent par rapport à 2024.
Les circuits bénéficient en outre d’une hausse marquée du panier moyen (+6%, à 5 725 €), confirmant une tendance inflationniste. Le poids prédominant des forfaits hors circuits continue toutefois de freiner le redressement global du marché à fin juin.
Si les agences de voyages physiques limitent la baisse à -1%, les sites e-commerce et centres d’appels enregistrent un recul plus marqué, proche de -10%.
En revanche, les tendances divergent sur le panier moyen : il progresse de +4% dans les agences, atteignant 3 370€, alors qu’il recule de -5% pour la vente à distance, à 1 460€.
"Ces évolutions traduisent un marché où les voyageurs privilégient davantage l’accompagnement et des prestations à plus forte valeur ajoutée, tandis que sur internet ou en centre d’appels, la recherche d’offres moins coûteuses ou de courts séjours pèse sur le panier moyen", ajoutent les EDV.
De la même façon, de fortes disparités persistent entre les principales catégories de séjours réservés par les Français pour cet été : les forfaits hors circuits reculent nettement (-9%) en nombre de dossiers, tandis que les hébergements seuls (+8%) et les circuits (+4%) progressent par rapport à 2024.
Les circuits bénéficient en outre d’une hausse marquée du panier moyen (+6%, à 5 725 €), confirmant une tendance inflationniste. Le poids prédominant des forfaits hors circuits continue toutefois de freiner le redressement global du marché à fin juin.