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Washington : 3 avions ont manqué de très peu de se percuter

le drame évité à 12 secondes près


Ils ont eu chaud ! 192 passagers répartis dans 3 avions ont manqué de très peu d'être les victimes d'un terrible accident, jeudi 2 août 2012, au-dessus de l'aéroport Ronald Reagan de Washington. Les appareils ont failli se percuter au moment du décollage de deux d'entre eux et de la phase d'approche du troisième.


Rédigé par le Vendredi 3 Août 2012

L’aviation civile américaine (FAA) annonce, ce vendredi 3 août 2012, l’ouverture d’une enquête sur l’incident survenu, jeudi 2 août 2012 juste au-dessus de l’aéroport Ronald Reagan de Washington, selon l’Agence France Presse (AFP).

Trois avions de ligne ont failli se percuter. Le drame a, semble-t-il été évité de très peu. Deux appareils de Chautauqua Airlines et de Republic Airlines venant de décoller sont passés respectivement à 1,52 et 3,83 km d’un troisième avion en phase d’approche, et à 244 mètres à la verticale.

Selon le Washington Post qui précise que 192 passagers se trouvaient au total dans les 3 appareils, ils ont manqué de se percuter à 12 secondes près. En fait, les contrôleurs aériens auraient causé l’incident en changeant les plans de vol en raison de mauvaises conditions météorologiques.


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Tags : washington
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Commentaires

1.Posté par Gilles le 03/08/2012 10:54 | Alerter
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Bonjour

Au premier abord mon commentaire pourrait paraître hors sujet, mais si on réfléchit aux types d’avions exploités dans cet incident, alors là on est en plein dans le sujet.

Un incident comme celui de Washington-National n’est pas aussi surprenant que cela en a l’air. Depuis une trentaine d’années, la plupart des compagnies aériennes nord-américaines, et ensuite européennes n’ont pas cessé d’avoir davantage recours aux avions régionaux. Dans le principe utiliser un avion régional cela peut être utile dès qu’il s’agit d’exploiter des liaisons à faible demande, Toulouse-Rennes ou Nice-Metz/Nancy. Mais dans ce cas précis, les avions régionaux sont exploités sur de nombreuses lignes afin d’offrir aux compagnies aériennes un maximum de fréquences quotidiennes possibles par jour comme sur New-York/JFK-Chicago O’Hare ou Los Angeles-San Francisco afin de satisfaire la clientèle d’affaire, toujours pressée à sa course effrénée dans l’obsolescence programmée.

Mais cette stratégie des compagnies aériennes à la longue est devenue suicidaire car cela provoque une paralysie totale des aéroports et des espaces et couloirs aériens causant des annulations, retards, incidents voir même accidents. Heureusement qu’à Washington le pire a été évité, mais cette question mérite d’être posée.

De plus faire recours aux avions régionaux pour une surenchère de fréquences, là où l’on devrait mettre des monocouloirs (B737 ou A320), voir même gros porteurs, tout cela a un coût global d’exploitation exorbitant. On ne pourrait pas s’étonner que ce type de stratégie que la plupart des compagnies aériennes nord-américaines et européennes ont utilisé depuis 3 décennie mène aux difficultés financières qu’elles connaissent. Or on sait que mettre des plus gros avions avec moins de fréquences coûte moins cher au niveau exploitation que des plus petits avions pour un maximum de fréquences. A Méditer

Cordialement

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