''Il faut persuader un maximum de professionnels de participer à cette relance. Il faut que chacun réfléchisse à ce qu’il peut faire en terme de promotions, d’offre tarifaire, d‘actions commerciales...''
TourMaG.com - Pourquoi cherchez-vous à mobiliser les professionnels du tourisme sur une opération de relance de la destination Tunisie autour des "Engagements du Jasmin" ?
Mourad Majoul : "Parce que le temps est compté pour l’économie tunisienne. et que le tourisme, cela représente 220 000 lits à remplir. Avec les événements, l’activité touristique tourne au ralenti, voire est à l’arrêt.
Bien sûr, tant que la situation politique et sociale n’est pas stabilisée, on ne peut pas faire grand-chose pour remplir ces lits.
Il n’est pas question d’organiser des charters et d’aller contre les recommandations du Quai d’Orsay.
Mais l’infrastructure touristique est en ordre de marche. Rien n’a été cassé. Le système peut donc redémarrer très vite.
Il faut que nous soyons prêts pour cette relance en gagnant dès maintenant la confiance du grand public et des médias."
Mourad Majoul : "Parce que le temps est compté pour l’économie tunisienne. et que le tourisme, cela représente 220 000 lits à remplir. Avec les événements, l’activité touristique tourne au ralenti, voire est à l’arrêt.
Bien sûr, tant que la situation politique et sociale n’est pas stabilisée, on ne peut pas faire grand-chose pour remplir ces lits.
Il n’est pas question d’organiser des charters et d’aller contre les recommandations du Quai d’Orsay.
Mais l’infrastructure touristique est en ordre de marche. Rien n’a été cassé. Le système peut donc redémarrer très vite.
Il faut que nous soyons prêts pour cette relance en gagnant dès maintenant la confiance du grand public et des médias."
Si on peut gagner un mois sur la relance de la saison...
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TM.com - Pourquoi attendre jusqu’au 10 février pour dévoiler en détail les Engagements du Jasmin ?
M.M.: "Parce qu’il faut persuader un maximum de professionnels de participer à cette relance. Il faut que chacun réfléchisse à ce qu’il peut faire en terme de promotions, d’offre tarifaire, d‘actions commerciales.
Il y a des dossiers à travailler si on veut, par exemple, supprimer temporairement la taxe Chirac sur les billets d’avion.
Mais pour ce faire, il faut un peu de temps pour rassembler le plus de monde possible. Les instances professionnelles comme le SNAV ou le Ceto, et l’administration tunisienne du Tourisme nous ont suivi immédiatement.
Georges Colson, le président du SNAV va d’ailleurs évoquer notre opération dans son discours de clôture à Louxor.
Ce n’est pas la peine de s’y lancer trop tôt mais si on peut gagner un mois sur la relance de la saison, c’est toujours cela de gagné. Et tout redeviendra normal pour les vacances de Pâques et la haute saison."
TM.com - Avez-vous un intérêt personnel ou professionnel à vous impliquer dans cette opération ?
M.M. : "Avico n’a aucune activité directe avec la Tunisie si ce n’est d’organiser le transport aérien pour le compte de tiers dans des opérations ponctuelles.
Mais je suis moi-même Tunisien et mon implication dans cette affaire n’a d’autre but que d’apporter ma pierre à l’édifice qui est en train de se construire."
M.M.: "Parce qu’il faut persuader un maximum de professionnels de participer à cette relance. Il faut que chacun réfléchisse à ce qu’il peut faire en terme de promotions, d’offre tarifaire, d‘actions commerciales.
Il y a des dossiers à travailler si on veut, par exemple, supprimer temporairement la taxe Chirac sur les billets d’avion.
Mais pour ce faire, il faut un peu de temps pour rassembler le plus de monde possible. Les instances professionnelles comme le SNAV ou le Ceto, et l’administration tunisienne du Tourisme nous ont suivi immédiatement.
Georges Colson, le président du SNAV va d’ailleurs évoquer notre opération dans son discours de clôture à Louxor.
Ce n’est pas la peine de s’y lancer trop tôt mais si on peut gagner un mois sur la relance de la saison, c’est toujours cela de gagné. Et tout redeviendra normal pour les vacances de Pâques et la haute saison."
TM.com - Avez-vous un intérêt personnel ou professionnel à vous impliquer dans cette opération ?
M.M. : "Avico n’a aucune activité directe avec la Tunisie si ce n’est d’organiser le transport aérien pour le compte de tiers dans des opérations ponctuelles.
Mais je suis moi-même Tunisien et mon implication dans cette affaire n’a d’autre but que d’apporter ma pierre à l’édifice qui est en train de se construire."
