
Les enseignes Jet tours appartenant aux réseaux Afat Voyages et Selectour dont le contrat actuel a été dénoncé par Thomas Cook fin avril, avec un deadline fixé au 31 octobre, restent dubitatives pour ne pas dire opposées aux conditions du nouveau contrat.
C’est le ressenti de Jean-Jacques Loutrel, président de l’AEJT, l’association qui regroupe une centaine d’agences multi réseaux portant l’enseigne Jet tours et dont une soixantaine sont directement concernées par la décision de Thomas Cook.
« Il y a quelques clauses choquantes dans ce nouveau contrat comme le fait de devoir réaliser 92% du chiffre d’affaires Loisirs avec les TO maison et les TO référencés par Thomas Cook.
Or, ce qui était appréciable chez Jet tours c’était sa production dépackagée.
Si on supprime ce type de produits pour proposer à la place du à la carte industrialisé, les produits Jet tours se vendront moins.
Même position en ce qui concerne la liste des TO référencés. Thomas Cook a décidé de retirer du jour au lendemain Transat, Marsans et Austro Pauli, cela nous met dans une situation délicate.
Ces producteurs sont trop importants pour qu’on les ignore parce qu’ils ne sont plus sur la liste autorisée. »
C’est le ressenti de Jean-Jacques Loutrel, président de l’AEJT, l’association qui regroupe une centaine d’agences multi réseaux portant l’enseigne Jet tours et dont une soixantaine sont directement concernées par la décision de Thomas Cook.
« Il y a quelques clauses choquantes dans ce nouveau contrat comme le fait de devoir réaliser 92% du chiffre d’affaires Loisirs avec les TO maison et les TO référencés par Thomas Cook.
Or, ce qui était appréciable chez Jet tours c’était sa production dépackagée.
Si on supprime ce type de produits pour proposer à la place du à la carte industrialisé, les produits Jet tours se vendront moins.
Même position en ce qui concerne la liste des TO référencés. Thomas Cook a décidé de retirer du jour au lendemain Transat, Marsans et Austro Pauli, cela nous met dans une situation délicate.
Ces producteurs sont trop importants pour qu’on les ignore parce qu’ils ne sont plus sur la liste autorisée. »
Les négos sur le nouveau contrat se font de gré à gré
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Autre clause choquante : la nécessité d’adopter le système de gestion de Thomas Cook.
A un moment de conjoncture économique adverse, où les agences se battent pour simplement se maintenir à niveau, ce type d’investissement n’est pas le bienvenu.
Mais ce qui choque davantage encore, c’est le mutisme absolu de Thomas Cook.
Certes, la responsable des agences franchisées fait le tour de France pour aller expliquer les termes du nouveau contrat mais la démarche se fait de façon individuelle.
Or, les enseignes ont demandé à Thomas Cook à avoir une réunion de travail en commun. Cette requête est restée sans réponse à ce jour. Donc, « à ce jour, et à ma connaissance, aucune agence n’a accepté le nouveau contrat ».
Combien seront-elles au final à rester Jet tours ? « Tout au plus une dizaine d’agences. Celles qui portent l’enseigne depuis longtemps et qui sont implantées dans des villes où elles sont les seules à afficher la marque », estime Jean-Jacques Loutrel, président de l’association des enseignes Jet tours.
Encore faut-il savoir ce que la fusion Afat Voyages / Selectour apportera dans la corbeille. Jean-Luc Dufrenne, Génération Voyages, évoquait la possibilité d’adopter une enseigne de tour-opérateur comme Fram, Kuoni ou Donatello.
Selectour prévoit d’organiser une réunion de travail avec la quarantaine d’agences du réseau qui porte l’enseigne Jet tours la semaine prochaine. Mais les décisions finales seront prises vraisemblablement après l’été.
A un moment de conjoncture économique adverse, où les agences se battent pour simplement se maintenir à niveau, ce type d’investissement n’est pas le bienvenu.
Mais ce qui choque davantage encore, c’est le mutisme absolu de Thomas Cook.
Certes, la responsable des agences franchisées fait le tour de France pour aller expliquer les termes du nouveau contrat mais la démarche se fait de façon individuelle.
Or, les enseignes ont demandé à Thomas Cook à avoir une réunion de travail en commun. Cette requête est restée sans réponse à ce jour. Donc, « à ce jour, et à ma connaissance, aucune agence n’a accepté le nouveau contrat ».
Combien seront-elles au final à rester Jet tours ? « Tout au plus une dizaine d’agences. Celles qui portent l’enseigne depuis longtemps et qui sont implantées dans des villes où elles sont les seules à afficher la marque », estime Jean-Jacques Loutrel, président de l’association des enseignes Jet tours.
Encore faut-il savoir ce que la fusion Afat Voyages / Selectour apportera dans la corbeille. Jean-Luc Dufrenne, Génération Voyages, évoquait la possibilité d’adopter une enseigne de tour-opérateur comme Fram, Kuoni ou Donatello.
Selectour prévoit d’organiser une réunion de travail avec la quarantaine d’agences du réseau qui porte l’enseigne Jet tours la semaine prochaine. Mais les décisions finales seront prises vraisemblablement après l’été.