
La compagnie a dû chercher un appareil de remplacement, qu’elle nous assure avoir déjà trouvé, en récupérant l’un de ses mono-couloirs qu’elle louait elle-même à TAP - DR : AA
Drôle d’aventure pour la seconde compagnie aérienne française, Aigle Azur, il y a de cela un mois.
En plein conflit financier avec une société prestataire, à qui elle louait l’un de ses Airbus A320 utilisé sur son réseau moyen-courrier, cette dernière a décidé de bloquer l’appareil et de le relouer à une autre compagnie, sans toutefois prévenir la direction d’Aigle Azur.
« Ce loueur nous devait de l’argent, et nous lui avons proposé un deal de remboursement par compensation, qu’il a accepté.
C’est à ce moment que nous nous sommes rendus compte que l’avion avait en fait déjà été reloué », nous explique un porte-parole de la compagnie, précisant que la société en question, dont il préfère taire le nom, devait toujours de l'argent à Aigle Azur.
En urgence et à l’approche de la saison d’été, la compagnie a ainsi dû chercher un appareil de remplacement, qu’elle nous assure avoir déjà trouvé. En attendant de récupérer l’un de ses mono-couloirs qu’elle loue elle-même à la compagnie portugaise TAP, Aigle Azur a dû affréter momentanément un autre appareil.
« Nous retiendrons la leçon : chez certains petits loueurs pas industriels, cela ne se passe pas toujours comme prévu », nous glisse-t-on.
En plein conflit financier avec une société prestataire, à qui elle louait l’un de ses Airbus A320 utilisé sur son réseau moyen-courrier, cette dernière a décidé de bloquer l’appareil et de le relouer à une autre compagnie, sans toutefois prévenir la direction d’Aigle Azur.
« Ce loueur nous devait de l’argent, et nous lui avons proposé un deal de remboursement par compensation, qu’il a accepté.
C’est à ce moment que nous nous sommes rendus compte que l’avion avait en fait déjà été reloué », nous explique un porte-parole de la compagnie, précisant que la société en question, dont il préfère taire le nom, devait toujours de l'argent à Aigle Azur.
En urgence et à l’approche de la saison d’été, la compagnie a ainsi dû chercher un appareil de remplacement, qu’elle nous assure avoir déjà trouvé. En attendant de récupérer l’un de ses mono-couloirs qu’elle loue elle-même à la compagnie portugaise TAP, Aigle Azur a dû affréter momentanément un autre appareil.
« Nous retiendrons la leçon : chez certains petits loueurs pas industriels, cela ne se passe pas toujours comme prévu », nous glisse-t-on.
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