Boeing : dans la tourmente le chiffre d'affaires du constructeur dévisse - Crédit photo : Depositphotos @wolterke
"Annus horribilis", voici ce qui résumera sans doute l'année en cours du constructeur américain. Après les deux crashs dramatiques des derniers mois, les résultats financiers sont impactés et de nouvelles négligences ont été révélées au grand public.
En effet, cette semaine Boeing a dévoilé ses chiffres trimestriels, et ces derniers ont été affectés par l'immobilisation généralisée des B737 Max. Pour le constructeur l'opération lui aurait déjà coûté pas moins de 893 millions d'euros (soit 1 milliard de dollars).
Ce montant comprend les recherches pour la mise à jour du logiciel, les essais, la formation des pilotes et les surcoûts de production de l’appareil.
La perte a occasionné une baisse du chiffre d'affaires au 1er trimestre 2019, de l'ordre de 2% (- 465 millions de dollars).
Mais les déboires financiers de l'entreprise ne devraient pas se limiter à ses seuls 893 millions d'euros, car elle devra sans doute payer des dédommagements aux compagnies se retrouvant dans l'obligation de louer des appareils, pour faire face aux 370 B737 Max immobilisés.
En effet, cette semaine Boeing a dévoilé ses chiffres trimestriels, et ces derniers ont été affectés par l'immobilisation généralisée des B737 Max. Pour le constructeur l'opération lui aurait déjà coûté pas moins de 893 millions d'euros (soit 1 milliard de dollars).
Ce montant comprend les recherches pour la mise à jour du logiciel, les essais, la formation des pilotes et les surcoûts de production de l’appareil.
La perte a occasionné une baisse du chiffre d'affaires au 1er trimestre 2019, de l'ordre de 2% (- 465 millions de dollars).
Mais les déboires financiers de l'entreprise ne devraient pas se limiter à ses seuls 893 millions d'euros, car elle devra sans doute payer des dédommagements aux compagnies se retrouvant dans l'obligation de louer des appareils, pour faire face aux 370 B737 Max immobilisés.
Le New York Times épingle la production du Dreamliner
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Si la production du B737 Max est grandement commentée à travers le monde, il est un autre appareil du constructeur à se retrouver dans l'oeil du cyclone médiatique.
D'après une longue enquête du New York Times, publiée le week-end dernier, le célèbre 787 Dreamliner connaîtrait lui aussi des défauts majeurs de production.
Les journalistes du journal américain ont pu étudier des milliers de mails internes, de documents administratifs et interviews des dizaines de salariés. Ces études mettent en lumière que des composants défectueux sont installés et des débris de métal se trouveraient dans la carlingue.
Boeing a fermement démenti ces propos "les coéquipiers de Boeing en Caroline du Sud produisent les niveaux de qualité les plus élevés de notre histoire" assure Kevin McAllister, chef des avions commerciaux de la firme.
Dans le même temps, la FAA enquête sur un chewing-gum qui servait à coller entre elles deux parties d'une garniture de porte. Ces révélations viennent confirmer le ressenti du pilote de B737 Max que nous avions interrogé : "à force de faire des raccourcis technologiques, la sécurité est inévitablement touchée. J'ai le sentiment que l'on joue avec notre sécurité, oui.
Depuis quelques jours, il y a une rumeur au sein des effectifs des pilotes qui rapporte que le système MCAS se baserait seulement sur 2 informations pour calculer le décrochage, alors que sur tous les autres appareils cela est basé sur 3 sources."
En espérant, que ces révélations n'en appelleront pas d'autres.
D'après une longue enquête du New York Times, publiée le week-end dernier, le célèbre 787 Dreamliner connaîtrait lui aussi des défauts majeurs de production.
Les journalistes du journal américain ont pu étudier des milliers de mails internes, de documents administratifs et interviews des dizaines de salariés. Ces études mettent en lumière que des composants défectueux sont installés et des débris de métal se trouveraient dans la carlingue.
Boeing a fermement démenti ces propos "les coéquipiers de Boeing en Caroline du Sud produisent les niveaux de qualité les plus élevés de notre histoire" assure Kevin McAllister, chef des avions commerciaux de la firme.
Dans le même temps, la FAA enquête sur un chewing-gum qui servait à coller entre elles deux parties d'une garniture de porte. Ces révélations viennent confirmer le ressenti du pilote de B737 Max que nous avions interrogé : "à force de faire des raccourcis technologiques, la sécurité est inévitablement touchée. J'ai le sentiment que l'on joue avec notre sécurité, oui.
Depuis quelques jours, il y a une rumeur au sein des effectifs des pilotes qui rapporte que le système MCAS se baserait seulement sur 2 informations pour calculer le décrochage, alors que sur tous les autres appareils cela est basé sur 3 sources."
En espérant, que ces révélations n'en appelleront pas d'autres.
