Après avoir pesé le pour et le contre pendant deux mois, British Airways devrait annoncer en ce début de semaine son intention de prendre le contrôle de la compagnie espagnole. Le transporteur britannique devrait s’associer avec le groupe financier texan TPG (Texas Pacific Group) qui avait déjà annoncé son intention à mettre sur la table 3,4 milliards d’euros pour prendre le contrôle de la compagnie espagnole, associé à deux groupes financiers espagnols, Vista Capital et Ibersuizas.
TPG avait invité British Airways s’associer au projet il y a quelques semaines. Une façon pour les financiers texans de boucler plus efficacement le dossier puisque British Airways, déjà actionnaire à hauteur de 10 %, dispose d’un droit de préemption sur 30 % du tour de table de la compagnie espagnole.
La compagnie britannique qui exploite l’axe Grande-Bretagne/Espagne en joint venture avec Iberia et dispose d’un certain nombre de code share sur les vols longs courriers de la compagnie espagnole, ne pouvait pas laisser filer sa partenaire vers la concurrence.
Iberia qui dispose d’un fond de commerce précieux avec son marché de l’Amérique du Sud, a connu une zone de turbulence l’année dernière avec la montée en puissance de la concurrence low cost. Mais l’annonce des résultats positifs du premier trimestre avec un bénéfice courant de 12,2 millions d’euros, la semaine dernière, traduit les efforts de la compagnie à surmonter les difficultés.
TPG avait invité British Airways s’associer au projet il y a quelques semaines. Une façon pour les financiers texans de boucler plus efficacement le dossier puisque British Airways, déjà actionnaire à hauteur de 10 %, dispose d’un droit de préemption sur 30 % du tour de table de la compagnie espagnole.
La compagnie britannique qui exploite l’axe Grande-Bretagne/Espagne en joint venture avec Iberia et dispose d’un certain nombre de code share sur les vols longs courriers de la compagnie espagnole, ne pouvait pas laisser filer sa partenaire vers la concurrence.
Iberia qui dispose d’un fond de commerce précieux avec son marché de l’Amérique du Sud, a connu une zone de turbulence l’année dernière avec la montée en puissance de la concurrence low cost. Mais l’annonce des résultats positifs du premier trimestre avec un bénéfice courant de 12,2 millions d’euros, la semaine dernière, traduit les efforts de la compagnie à surmonter les difficultés.
Des financiers qui connaissent le transport aérien
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TPG n’est pas un inconnu dans le monde financier de l’aérien. Créé en 1992 à Fort Worth, il annonce gérer une trentaine de milliards de dollars investis non seulement dans le transport mais également la grande distribution, l’industrie.
Le succès de TPG s’est bâti sur le rachat de Continental Airlines en 1993, revendue plus de 10 fois son prix une dizaine d’années plus tard. TPG s’est également intéressé à America West. Plus récemment, il a acquis 50 % du capital de Sabre, Lastminute inclus. Et, détail croustillant, son créateur David Bonderman est également le président du conseil d'administration de Ryanair.
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