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Convention Afat : quels salons pour quelles attentes ?

un salon n’est plus un rendez-vous incontournable


Le bouleversement des deux grands rendez-vous historiques français, Top Resa et SMT, a inspiré un des thèmes de séance plénière de la convention Afat Voyages. Les protagonistes étaient sur scène pour défendre leurs projets.


Rédigé par Geneviève BIEGANOWSKI le Dimanche 18 Novembre 2007

L’essoufflement constaté lors des derniers salons aussi bien Top Resa que SMT ou encore le MIT International fait réagir les organisateurs. SMT et MIT ont fusionné pour donner le MAP, une opération qui aura lieu au printemps, tandis que Top Resa s’est enfin décidé à quitter Deauville pour revenir vers Paris.

L’ambition des deux opérations diffère quelque peu. Top Resa reste un salon uniquement professionnel avec un programme d’animation et d’éducation plus sophistiqué que par le passé. Au passage, le déménagement vers Paris fera baisser les tarifs exposants de 20%.

Le Map au contraire se veut avant tout grand public avec des espaces réservés aux professionnels. Son ambition est de devenir un grand rendez-vous européen au même titre que Fitur ou ITB. Avec un objectif de fréquentation considérable : 15 000 visiteurs professionnels et 100 000 visiteurs grand public.

Les salons répondent-ils encore aux besoins de la profession ?

Mais les salons répondent-ils encore aux besoins de la profession ? Si l’on en croit le sondage réalisé auprès des agences Afat pour soutenir la discussion, les agents qui visitent les salons (ils sont 75 % à en fréquenter au moins un par an), le font principalement pour trouver de l’information (dans 90 % des cas). Paradoxalement, ce sont les commerciaux qui les visitent en agence qui représentent la meilleure source d’information.

Pour Philippe Daigueperce, le directeur commercial de Marmara qui a abandonné Top Resa, disposer d’une équipe de 21 commerciaux conforte encore l’idée qu’un salon n’est plus un rendez-vous incontournable. « Top Resa représentait une dépense de 200 000 euros. Le retour sur investissement ne justifiait plus cette opération ».

Même interrogation pour Bruno Gallois, le patron de Marsans que la concurrence des prestataires étrangers agace. Et puis, à propos du Map, il ne faut pas mélanger les genres. Entre être un salon B2B ou un salon B2C, il faut choisir. « Un salon attrape-tout ne sert à rien ».

Jean-Luc Dufrenne, Génération Voyages et administrateur Afat attend avant tout des salons du professionnalisme et de la convivialité. Une alchimie que les nouveaux salons devront trouver, faute de quoi ils n’auront plus leur place.

(cliquer pour agrandir)  L'Atelier Salons au grand complet avec Arlette Alphez (MAP), Vincent Lhoste (Top Resa), J.-F. Alexandre (DITEX), Philippe Daigueperce (Marmara), Bruno Gallois (Marsans), Pierre Doulcet en Grand témoin et Christophe Lopez (QDT)
(cliquer pour agrandir) L'Atelier Salons au grand complet avec Arlette Alphez (MAP), Vincent Lhoste (Top Resa), J.-F. Alexandre (DITEX), Philippe Daigueperce (Marmara), Bruno Gallois (Marsans), Pierre Doulcet en Grand témoin et Christophe Lopez (QDT)

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Commentaires

1.Posté par Arsene lupin le 20/11/2007 08:31 | Alerter
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En Toute humilité, Il serait interressant de savoir ce que pensent les visiteurs des salons et ou l'image de leur profession se représentait, s'identifiait la mieux.
On ne décide pas à la place des visiteurs...

2.Posté par MICK JAGGER le 20/11/2007 09:58 | Alerter
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Je donne raison à l'ami Philippe Daigueperce. On peut sincèrement interroger sur l'utilité des salons B2B pour les grands TO, voire les très grands, sinon d'afficher inutilement leurs bonnes performances (ou bien de cacher ainsi les muavais résultats..)pas le biais de stands extravagants et de soirées démesurées.Je reste cependant convaincu que pour les petites et moyennes structures, et à des couts raisonnables, le salon B2B reste un bon moyen d'expansion. Quant au B2C c'est un tout autre sujet. En tout cas je ne voit pas de SATISFACTION de mélanger les deux.


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