
Grève contrôleurs aériens 3 juillet 2025 : entre 25 et 50 % des vols supprimés Depositphotos.com frederiquewacquier
Un préavis de grève nationale a été déposé par deux syndicats minoritaires, l'UNSA-ICNA et l'USAC-CGT parmi les contrôleurs aériens, pour les journées des 3 et 4 juillet 2025, en France métropolitaine et outre-mer.
Dans ce contexte, la Direction Générale de l'Aviation Civile a demandé aux compagnies aériennes de réduire leur programme de vols pour la journée du jeudi 3 juillet 2025 de :
- 50% sur les aéroports de Nice, Bastia et Calvi ;
- 30% sur les aéroports de Lyon, Marseille, Montpellier, Ajaccio et Figari ;
- 25% sur les aéroports de Paris-Charles-De Gaulle, Paris-Orly et Beauvais.
A lire aussi : Grève des 3 et 4 juillet : des journées noires dans le ciel français ?
En dépit de ces mesures préventives, des perturbations et des retards importants sont à prévoir sur l’ensemble des aéroports français.
Pour la journée du 4 juillet, les aménagements de programmes de vols demandés par la DGAC seront communiqués le mercredi 2 juillet.
Dans ce contexte, la Direction Générale de l'Aviation Civile a demandé aux compagnies aériennes de réduire leur programme de vols pour la journée du jeudi 3 juillet 2025 de :
- 50% sur les aéroports de Nice, Bastia et Calvi ;
- 30% sur les aéroports de Lyon, Marseille, Montpellier, Ajaccio et Figari ;
- 25% sur les aéroports de Paris-Charles-De Gaulle, Paris-Orly et Beauvais.
A lire aussi : Grève des 3 et 4 juillet : des journées noires dans le ciel français ?
En dépit de ces mesures préventives, des perturbations et des retards importants sont à prévoir sur l’ensemble des aéroports français.
Pour la journée du 4 juillet, les aménagements de programmes de vols demandés par la DGAC seront communiqués le mercredi 2 juillet.
Grève contrôleurs aériens 3 juillet 2025 : des retards et perturbations à prévoir
Afin de limiter les perturbations du trafic, la DGAC a annoncé qu'elle appliquera "les dispositions du service minimum dans les centres en route de la navigation aérienne (CRNA) et dans les services de navigation aérienne (SNA) des aéroports où les dispositions réglementaires le permettent".
Elle travaille en outre avec le gestionnaire du réseau européen (Eurocontrol) afin de proposer aux compagnies aériennes des mesures de contournement de l’espace aérien national. La DGAC La DGAC invite les passagers qui le peuvent à reporter leur voyage et à s’informer auprès de leur compagnie aérienne pour connaître l’état de leur vol.
Cette grève tombe la veille des vacances scolaires estivales qui débutent le 4 juillet au soir.
Elle travaille en outre avec le gestionnaire du réseau européen (Eurocontrol) afin de proposer aux compagnies aériennes des mesures de contournement de l’espace aérien national. La DGAC La DGAC invite les passagers qui le peuvent à reporter leur voyage et à s’informer auprès de leur compagnie aérienne pour connaître l’état de leur vol.
Cette grève tombe la veille des vacances scolaires estivales qui débutent le 4 juillet au soir.
Grève contrôleurs aériens : quelles sont les règles ?
Le droit de grève dans le contrôle aérien fait l’objet d’un encadrement légal renforcé depuis l’entrée en vigueur de la loi n° 2023‑1289 du 28 décembre 2023.
Désormais, chaque agent dont l’absence pourrait perturber le trafic aérien doit signaler individuellement son intention de participer à une grève. Cette notification doit parvenir à la Direction générale de l’Aviation civile (DGAC) au plus tard à midi, deux jours avant le début du mouvement. Si l’agent choisit finalement de ne pas faire grève, il est tenu d’en informer sa hiérarchie avant 18 h la veille.
Ce mécanisme vient s’ajouter à la loi du 23 mai 2006, qui oblige déjà les syndicats à déposer un préavis écrit au minimum cinq jours ouvrables à l’avance. Ce préavis doit détailler les raisons de la mobilisation, la période visée ainsi que les catégories d’agents concernées.
Désormais, chaque agent dont l’absence pourrait perturber le trafic aérien doit signaler individuellement son intention de participer à une grève. Cette notification doit parvenir à la Direction générale de l’Aviation civile (DGAC) au plus tard à midi, deux jours avant le début du mouvement. Si l’agent choisit finalement de ne pas faire grève, il est tenu d’en informer sa hiérarchie avant 18 h la veille.
Ce mécanisme vient s’ajouter à la loi du 23 mai 2006, qui oblige déjà les syndicats à déposer un préavis écrit au minimum cinq jours ouvrables à l’avance. Ce préavis doit détailler les raisons de la mobilisation, la période visée ainsi que les catégories d’agents concernées.