III. Marmara : les prix bas font scandale

Je respecte la réflexion de notre cher confrère auto-baptisé « ventes » d'autant plus qu'elle représente parfaitement la partie de notre profession qui attribue systématiquement sa propre déroute à l’autre, et de préférence aux fournisseurs, au lieu de chercher à améliorer soi-même sa propre compétitivité.

TOURMAG fait une très belle série de reportages sur cette entreprise, dont les jeunes ou très jeunes de notre profession ne connaissent probablement pas les débuts. Marmara/Etapes Nouvelles est une réussite inégalée jusque là en France et Hervé Vighier est certainement un des dirigeants les plus visionnaires de notre profession. Les différents chiffres et l’histoire le prouvent. Hervé Vighier avoue lui meme qu’Etapes Nouvelles a été victime de son succès à ses débuts, et que suite à des surventes, la qualité n’a pas toujours été au rendez-vous, notamment en Tunisie les 2 ou 3 premières saisons. D’ou le surnom péjoratif donné au début de l’aventure, en 1993, par des tunisiens (et non par des égyptiens), rapidement oublié devant l'excellent rapport qualité/prix des Clubs Marmara. Quant à la programmation Egypte elle était simplement révolutionnaire. Les programmes « Cleopatre» et « Nefertiti » donnaient pour la première fois à grande echelle l’occasion aux clients d’acheter à un prix très compétitif un combiné séjour au Caire (hotel Marriott 5*) avec une croisière entre Louxor et Assouan (bateaux 5*, Voyageur ou Beau Rivage I et II par exemple), en intégrant une escale en avion affrété à Abou Simbel.

Marmara à donné la possibilité à ses partenaires agences de voyages de capter une clientèle jusque là inexploitée. Une grande partie des clients ont poussé la porte d’une agence de voyages pour la première fois ou bien la poussaient plus souvent, et ce grâce aux prix bas.

Notre cher « (pas de)Ventes » appréciera certainement ce proverbe turc : Ne perds pas ton ignorance, car tu ne pourras pas la remplacer.