
Les compagnies aériennes hongroises, portugaises et chypriotes ont été dénoncées dans le rapport de François-Michel Gonnot, rapporteur de la mission d'information parlementaire sur la sécurité du transport aérien
"Nous sommes dans une période où nous devons informer les consommateurs sur les avions qu'ils prennent. La liste noire sera mise lundi sur le site internet du ministère" (www.mobilit.fgov.be), a indiqué une porte-parole du ministre des Transports Renaat Landuyt.
"Nous ne voulons pas attendre la future liste noire européenne", a-t-elle ajouté. Trois pays - les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la Suisse - ont déjà dressé des listes regroupant des compagnies aériennes qui ne répondent pas aux directives en vigueur, en terme d'opération et d'entretien de leurs appareils.
La France a décidé à son tour jeudi de publier dès lundi sur l'internet une liste noire des compagnies aériennes interdites sur son sol et de renforcer les contrôles.
La liste noire belge comportera "les compagnies aériennes interdites en Belgique", selon la collaboratrice de M. Landuyt, qui s'est refusée vendredi à citer les compagnies concernées.
Liste noire plutôt que blanche
"Il s'agit d'une liste sans surprise", basée sur les contrôles Safa (Safety Assessment of Foreign Aircraft), qui évaluent la sécurité des compagnies non-européennes, a-t-elle cependant expliqué.
"Pour les compagnies européennes, nous faisons confiance aux Etats membres", a souligné la porte-parole.
Le ministère a finalement écarté l'idée de publier également une liste "blanche" des compagnies "qui sont en ordre" ou une liste de celles ayant fait l'objet de "remarques", a-t-elle indiqué.
"Si nous affirmons qu'un avion est conforme et qu'il a un accident, notre responsabilité pourrait être mise en cause", a expliqué la porte-parole.
Par ailleurs, la Belgique n'envisage pas un renforcement des contrôles, qu'elle juge suffisants. Elle souhaite cependant une amélioration des échanges d'informations afin d'assurer un meilleur suivi des décisions prises à l'étranger.
Les annonces françaises et belges interviennent après une série noire de cinq accidents d'avions depuis début août qui ont fait au total quelque 300 morts.
Liste européenne commune dès la fin de l'année
Le commissaire européen aux Transports, Jacques Barrot, les a saluées vendredi en estimant dans un communiqué qu'il s'agit d'"un bon pas" vers la "liste commune européenne" proposée par la Commission le 16 février.
Il a par ailleurs réaffirmé sa volonté de travailler "en étroite collaboration" avec le Conseil des ministres et le Parlement européens "dans les prochains mois, de façon à garantir l'adoption finale de cette proposition dans les plus brefs délais".
L'objectif, a-t-il rappelé, est de "faire en sorte que le public ait accès à l'information sur la situation dans tous les Etats membres" et de permettre l'extension à l'ensemble de l'UE des mesures d'interdiction prises par chacun d'entre eux.
L'idée de la "liste noire européenne" fait partie d'un projet de directive plus global sur le renforcement des droits des passagers aériens encore à l'examen devant le Parlement européen. La publication de cette liste et attendue fin 2005, début 2006.
"Nous ne voulons pas attendre la future liste noire européenne", a-t-elle ajouté. Trois pays - les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la Suisse - ont déjà dressé des listes regroupant des compagnies aériennes qui ne répondent pas aux directives en vigueur, en terme d'opération et d'entretien de leurs appareils.
La France a décidé à son tour jeudi de publier dès lundi sur l'internet une liste noire des compagnies aériennes interdites sur son sol et de renforcer les contrôles.
La liste noire belge comportera "les compagnies aériennes interdites en Belgique", selon la collaboratrice de M. Landuyt, qui s'est refusée vendredi à citer les compagnies concernées.
Liste noire plutôt que blanche
"Il s'agit d'une liste sans surprise", basée sur les contrôles Safa (Safety Assessment of Foreign Aircraft), qui évaluent la sécurité des compagnies non-européennes, a-t-elle cependant expliqué.
"Pour les compagnies européennes, nous faisons confiance aux Etats membres", a souligné la porte-parole.
Le ministère a finalement écarté l'idée de publier également une liste "blanche" des compagnies "qui sont en ordre" ou une liste de celles ayant fait l'objet de "remarques", a-t-elle indiqué.
"Si nous affirmons qu'un avion est conforme et qu'il a un accident, notre responsabilité pourrait être mise en cause", a expliqué la porte-parole.
Par ailleurs, la Belgique n'envisage pas un renforcement des contrôles, qu'elle juge suffisants. Elle souhaite cependant une amélioration des échanges d'informations afin d'assurer un meilleur suivi des décisions prises à l'étranger.
Les annonces françaises et belges interviennent après une série noire de cinq accidents d'avions depuis début août qui ont fait au total quelque 300 morts.
Liste européenne commune dès la fin de l'année
Le commissaire européen aux Transports, Jacques Barrot, les a saluées vendredi en estimant dans un communiqué qu'il s'agit d'"un bon pas" vers la "liste commune européenne" proposée par la Commission le 16 février.
Il a par ailleurs réaffirmé sa volonté de travailler "en étroite collaboration" avec le Conseil des ministres et le Parlement européens "dans les prochains mois, de façon à garantir l'adoption finale de cette proposition dans les plus brefs délais".
L'objectif, a-t-il rappelé, est de "faire en sorte que le public ait accès à l'information sur la situation dans tous les Etats membres" et de permettre l'extension à l'ensemble de l'UE des mesures d'interdiction prises par chacun d'entre eux.
L'idée de la "liste noire européenne" fait partie d'un projet de directive plus global sur le renforcement des droits des passagers aériens encore à l'examen devant le Parlement européen. La publication de cette liste et attendue fin 2005, début 2006.