Bien sûr, la compagnie a réussi à gagner encore un an puisque l’ouverture de l’aéroport d’Heathrow à la concurrence se fera en octobre 2008, avec un an de retard par rapport à la mise en place du ciel ouvert transatlantique. Un répit dont la compagnie ne doit pas perdre une minute si elle ne veut pas perdre trop de terrain sur un segment d’activité, le transatlantique, qui lui assure 40 % de ses bénéfices.
Elle vient d’ailleurs de faire un premier pas pour s’assurer encore plus de créneaux en rachetant 8 slots à BMI. Il faut savoir que les très précieux slots se négocient 10 millions de livres l’unité à Heathrow. Avec cette transaction, British Airways contrôle désormais 41,4% des créneaux horaires d’Heathrow.
La semaine dernière, les observateurs londoniens avançaient même l’idée que British Airways était prête à ouvrir plus grand son portefeuille de façon à prendre le contrôle de BMI (British Midland) qui, avec 12 %, détient le deuxième plus grand nombre de slots à Heathrow derrière BA.
BMI sera la fiancée la plus convoitée
Cette dernière a démenti la rumeur mais il est certain que BMI sera la fiancée la plus convoitée dans les mois qui viennent. La joint venture passée avec Lufthansa qui détient 30% des parts et SAS (20%) arrivera à son terme à la fin de cette année. Une belle bataille en perspective.
Elle vient d’ailleurs de faire un premier pas pour s’assurer encore plus de créneaux en rachetant 8 slots à BMI. Il faut savoir que les très précieux slots se négocient 10 millions de livres l’unité à Heathrow. Avec cette transaction, British Airways contrôle désormais 41,4% des créneaux horaires d’Heathrow.
La semaine dernière, les observateurs londoniens avançaient même l’idée que British Airways était prête à ouvrir plus grand son portefeuille de façon à prendre le contrôle de BMI (British Midland) qui, avec 12 %, détient le deuxième plus grand nombre de slots à Heathrow derrière BA.
BMI sera la fiancée la plus convoitée
Cette dernière a démenti la rumeur mais il est certain que BMI sera la fiancée la plus convoitée dans les mois qui viennent. La joint venture passée avec Lufthansa qui détient 30% des parts et SAS (20%) arrivera à son terme à la fin de cette année. Une belle bataille en perspective.
Lufthansa fera-t-elle face à British Airways dans l’autre dossier du moment, la vente d’Iberia ? BA qui non seulement détient 10 % du capital mais qui surtout est engagée dans un accord de préemption sur les 30 % détenus par les actionnaires majoritaires, aura plus que son mot à dire sur la transaction qui se fera à Madrid.
Texas Pacific (TPG), le groupe d’investissement américain (que l’on retrouve aussi sur les dossiers Qantas et Alitalia), tente d’allier la compagnie britannique à sa cause. Si certains investisseurs espagnols se disent intéressés par une alliance avec TPG, la présence de l’opérateur industriel British Airways au tour de table ne pourrait qu’apporter de la plus-value à la manœuvre. BA en a-t-elle réellement envie ?
Rien n’est moins sûr. Certes Iberia est membre de la famille oneworld, et l’axe anglo-espagnol est exploité conjointement par BA/IB, mais cet accord n’a pas été une muraille suffisante pour résister à l’agression des low cost.
Avant Iberia, KLM et Sabena ont fait les frais du « je t’aime moi non plus »
En une dizaine d‘années de partenariat, les deux compagnies se sont contentées de vivre sur l’acquis sans vraiment tenter un rapprochement plus subtil. Et ce ne serait pas la première aventure perdue pour BA avec une compagnie du continent. Avant Iberia, KLM et Sabena ont fait les frais du « je t’aime moi non plus » britannique…
Une chose est sûre, si British Airways souhaite jouer un vrai rôle européen dans le cadre de l’accord d’open ski transatlantique, elle ne pourra pas se passer d’une présence accrue sur le continent même sur des lignes dont le rapport économique sera inférieur à celui des lignes d’Heathrow.
Le maintien de sa présence dans le capital de la compagnie espagnole, avec Texas Pacific Group ou pas, sera un signe fort de la stratégie industrielle de British Airways. A moins que dans ce dossier, la finance ne l'emporte sur l'industrie.
www.britishairways.com
Texas Pacific (TPG), le groupe d’investissement américain (que l’on retrouve aussi sur les dossiers Qantas et Alitalia), tente d’allier la compagnie britannique à sa cause. Si certains investisseurs espagnols se disent intéressés par une alliance avec TPG, la présence de l’opérateur industriel British Airways au tour de table ne pourrait qu’apporter de la plus-value à la manœuvre. BA en a-t-elle réellement envie ?
Rien n’est moins sûr. Certes Iberia est membre de la famille oneworld, et l’axe anglo-espagnol est exploité conjointement par BA/IB, mais cet accord n’a pas été une muraille suffisante pour résister à l’agression des low cost.
Avant Iberia, KLM et Sabena ont fait les frais du « je t’aime moi non plus »
En une dizaine d‘années de partenariat, les deux compagnies se sont contentées de vivre sur l’acquis sans vraiment tenter un rapprochement plus subtil. Et ce ne serait pas la première aventure perdue pour BA avec une compagnie du continent. Avant Iberia, KLM et Sabena ont fait les frais du « je t’aime moi non plus » britannique…
Une chose est sûre, si British Airways souhaite jouer un vrai rôle européen dans le cadre de l’accord d’open ski transatlantique, elle ne pourra pas se passer d’une présence accrue sur le continent même sur des lignes dont le rapport économique sera inférieur à celui des lignes d’Heathrow.
Le maintien de sa présence dans le capital de la compagnie espagnole, avec Texas Pacific Group ou pas, sera un signe fort de la stratégie industrielle de British Airways. A moins que dans ce dossier, la finance ne l'emporte sur l'industrie.
www.britishairways.com
![Rock, blues, soul... des routes musicales pour oublier l'Amérique trumpiste [ABO]](https://www.tourmag.com/photo/art/large_16_9/88376487-62605087.jpg?v=1746540345 "Rock, blues, soul... des routes musicales pour oublier l'Amérique trumpiste [ABO]")
