
Lufthansa poursuit les connections en direct avec des partenaires professionnels du tourisme.DR Lufthansa.
Cela fait maintenant six mois que Lufthansa a imposé une taxe de 16 euros pour toute réservation via un GDS.
Une décision unilatérale qui avait provoqué la colère des agences de voyages.
Certaines avaient entamé un boycott, tandis que d’autres avaient simplement remarqué un ralentissement des ventes.
Pourtant, Lufthansa persiste et signe. Pas question pour elle de revenir en arrière.
Lors du salon ITB de Berlin, Jens Bischof, le vice-président des ventes et directeur commercial a d’ailleurs démenti tout ralentissement des ventes, notamment sur le marché britannique.
« Nous n’avons aucune détérioration de nos réservations. Au contraire, notre taux d’occupation est excellent et nous maintenons nos parts de marché ».
Il concède toutefois un léger ajustement tarifaire sur les petits prix, mesure nécessaire pour rester compétitif. « Sur un vol long-courrier à 2000 euros, les frais de 16 euros sont facilement absorbés. Ce qui n’est pas le cas sur les billets les moins chers des vols les plus courts ».
Une décision unilatérale qui avait provoqué la colère des agences de voyages.
Certaines avaient entamé un boycott, tandis que d’autres avaient simplement remarqué un ralentissement des ventes.
Pourtant, Lufthansa persiste et signe. Pas question pour elle de revenir en arrière.
Lors du salon ITB de Berlin, Jens Bischof, le vice-président des ventes et directeur commercial a d’ailleurs démenti tout ralentissement des ventes, notamment sur le marché britannique.
« Nous n’avons aucune détérioration de nos réservations. Au contraire, notre taux d’occupation est excellent et nous maintenons nos parts de marché ».
Il concède toutefois un léger ajustement tarifaire sur les petits prix, mesure nécessaire pour rester compétitif. « Sur un vol long-courrier à 2000 euros, les frais de 16 euros sont facilement absorbés. Ce qui n’est pas le cas sur les billets les moins chers des vols les plus courts ».
Lufthansa force les GDS à se moderniser
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En France, les résultats de Lufthansa sont plus contrastés.
Pas d’effondrement en vue au BSP.
Mais Laurent Maucort, le directeur général de Selectour Afat a déclaré à notre confrère l’Echo Touristique un recul de 10% des ventes. Il compte d’ailleurs ne plus référencer les compagnies du groupe.
Une décision que la compagnie refuse de commenter. « Il est vrai que notre décision a provoqué beaucoup de remous en France, mais nous n’avons pas remarqué de boycott et notre chiffre d’affaires n’a pas baissé », assure Boris Ogursky, le directeur de la communication.
Lufthansa compte bien poursuivre son affranchissement des GDS, sans toutefois couper définitivement les ponts
« Nous continuons de discuter avec eux de façon constructive. Il y a d’ailleurs eu plus d’améliorations ces six derniers mois que sur les cinq années précédentes », s’exclame Jens Bischof.
La compagnie offre désormais 14 fournisseurs de technologie pour acheter en direct.
Pas d’effondrement en vue au BSP.
Mais Laurent Maucort, le directeur général de Selectour Afat a déclaré à notre confrère l’Echo Touristique un recul de 10% des ventes. Il compte d’ailleurs ne plus référencer les compagnies du groupe.
Une décision que la compagnie refuse de commenter. « Il est vrai que notre décision a provoqué beaucoup de remous en France, mais nous n’avons pas remarqué de boycott et notre chiffre d’affaires n’a pas baissé », assure Boris Ogursky, le directeur de la communication.
Lufthansa compte bien poursuivre son affranchissement des GDS, sans toutefois couper définitivement les ponts
« Nous continuons de discuter avec eux de façon constructive. Il y a d’ailleurs eu plus d’améliorations ces six derniers mois que sur les cinq années précédentes », s’exclame Jens Bischof.
La compagnie offre désormais 14 fournisseurs de technologie pour acheter en direct.
La compagnie développe les partenariats
En Allemagne, elle a signé avec Aerticket, l'un des plus importants vendeurs de billets d'avions, ainsi qu'avec FTI. Coté tour-opérateur, L'Tur est aujourd'hui directement connecté au site pour la création de ses packages ainsi que Vtours (leader sur les marchée germaniques). Tui a déjà confirmé son intérêt tandis que Thomas Cook poursuit sa réflexion.
Concernant le voyage d’affaires, l’entreprise autrichienne Andritz, Arcelor Mittal ainsi que le groupe Bayer ont manifesté leur intérêt pour une connexion directe. La compagnie négocie actuellement avec HRG ainsi que Fraedom.
Les voyageurs d’affaires qui préfèrent effectuer leurs réservations via le portail www.LH.com peuvent désormais transférer leurs informations vers leurs propres systèmes de facturation en utilisant le logiciel de l’américain Traxo.
Le partenariat avec Google Flight débuté en novembre 2015 aux Etats-Unis est également un succès, avec des ventes en hausse de 50%. Il est désormais étendu à plusieurs pays d’Europe, dont la France.
Lufthansa a également annoncé la mise en place d’un projet pilote avec un tour-opérateur allemand pour tester la nouvelle norme NDC de IATA. Une norme qui permettra à terme de mieux distribuer les produits ancillaires des compagnies aériennes.
Ces ventes additionnelles sont aujourd’hui le nerf de la guerre des transporteurs. Sur les 12 derniers mois, elles affichent une progression de 50% chez Lufthansa.
Pour faire grimper ce chiffre, la compagnie poursuit l’élargissement de sa palette de services.
Grace à l’envoi de iBeacons, les passagers de classe eco se verront proposer un accès au business lounge de Munich pour 25 euros.
Elle vient aussi de lancer un service d’étiquettes électroniques de bagages en partenariat avec la marque Rimowa. De quoi enregistrer directement sa valise depuis son application smartphone.
Ses équipes préparent enfin de nouvelles solutions technologiques pour améliorer la vie des passagers et se différencier des concurrents.
Concernant le voyage d’affaires, l’entreprise autrichienne Andritz, Arcelor Mittal ainsi que le groupe Bayer ont manifesté leur intérêt pour une connexion directe. La compagnie négocie actuellement avec HRG ainsi que Fraedom.
Les voyageurs d’affaires qui préfèrent effectuer leurs réservations via le portail www.LH.com peuvent désormais transférer leurs informations vers leurs propres systèmes de facturation en utilisant le logiciel de l’américain Traxo.
Le partenariat avec Google Flight débuté en novembre 2015 aux Etats-Unis est également un succès, avec des ventes en hausse de 50%. Il est désormais étendu à plusieurs pays d’Europe, dont la France.
Lufthansa a également annoncé la mise en place d’un projet pilote avec un tour-opérateur allemand pour tester la nouvelle norme NDC de IATA. Une norme qui permettra à terme de mieux distribuer les produits ancillaires des compagnies aériennes.
Ces ventes additionnelles sont aujourd’hui le nerf de la guerre des transporteurs. Sur les 12 derniers mois, elles affichent une progression de 50% chez Lufthansa.
Pour faire grimper ce chiffre, la compagnie poursuit l’élargissement de sa palette de services.
Grace à l’envoi de iBeacons, les passagers de classe eco se verront proposer un accès au business lounge de Munich pour 25 euros.
Elle vient aussi de lancer un service d’étiquettes électroniques de bagages en partenariat avec la marque Rimowa. De quoi enregistrer directement sa valise depuis son application smartphone.
Ses équipes préparent enfin de nouvelles solutions technologiques pour améliorer la vie des passagers et se différencier des concurrents.