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Michèle Laget (Snav IDF) : "Les auto entrepreneurs sont une catastrophe pour nos métiers...''

5e Rencontres 19/22 janvier 2012 Marrakech


Le Syndicat des Agents de Voyages est géographiquement découpé en régions. 9 d'entre elles sur 14 ont cette année choisi les Rencontres de Marrakech pour tenir leur Assemblée Générale annuelle. Un SNAV régional, à quoi ça sert et pour quoi faire ? Rencontre avec Michelle Laget-Herbaut, présidente du SNAV Ile-de-France.


Rédigé par le Jeudi 26 Janvier 2012

"Nous nous battons aussi contre le para-commercialisme. Nous avons 39 dossiers sur le sujet, pour la plupart des auto entrepreneurs.  Ils sont une catastrophe pour nos métiers" - DR
"Nous nous battons aussi contre le para-commercialisme. Nous avons 39 dossiers sur le sujet, pour la plupart des auto entrepreneurs. Ils sont une catastrophe pour nos métiers" - DR
TourMaG.com - A l'heure du "tout technologie", le rôle du SNAV a-t-il toujours son importance dans les régions ?

Michelle Laget-Herbaut :
"Nous sommes la courroie de transmission entre le terrain et le SNAV national. C'est un rôle important.

Nous travaillons en amont de l'institution nationale. Je pense aux problèmes juridiques, à la loi de financement de la Sécurité Sociale qui pénalise les voyages professionnels,à la grille des salaires, aux conventions collectives, au chômage partiel.

Nous travaillons aussi sur l'Union des métiers. Nous voulons être prêts et l'appliquer le moment venu.

Nous nous battons aussi contre le para-commercialisme. Nous avons 39 dossiers sur le sujet pour la plupart des auto entrepreneurs.

Ils sont une catastrophe pour nos métiers. Ils vendent des packages sans être agents de voyages, sans garantie alors que bon nombre d'agents de voyages vont jusqu'à mettre leurs biens personnels en garantie.

Ils se disent mandataires alors que le mandataire n'existe plus. Ce n'est pas une question de concurrence mais de distorsion de concurrence.

Nous avons une réflexion commune, nous nous parlons entre gens de métier. C'est très important."

Quand un secteur ou un marché est touché il faut avoir des alternatives

TourMaG.com - Cette année de crise 2011 s'est-elle traduite par de nombreuses défaillances ou faillites d'entreprises de tourisme ? Enregistrez-vous par ailleurs de nouvelles adhésions ?

M.L-H. :
"Dans notre région nous avons enregistré 28 radiations soit des démissions, des cessations d'activité, des rachats et une bonne douzaine de dépôts de bilan.

Notre profession a appris à se relever des crises successives mais pour assurer la pérennité de leurs entreprises, les décideurs n'ont plus le choix.

Ils doivent avoir une gestion serrée, réduire leurs frais généraux, chercher de nouveaux prospects, être au nec plus ultra du commerce, trouver des niches, intégrer une technologie de plus en plus pointue. Les chefs d'entreprise doivent se remettre en question sur beaucoup de sujets.

L'entité que je dirige à Paris emploie 29 personnes et je peux vous dire qu'il faut être aussi un bon patron, à l'écoute de ses salariés sinon ils vont voir ailleurs. Il faut aussi se diversifier.

Pour ma part, je fais de la billetterie, de l'incentive, du réceptif de croisières, des salons et des congrès en France et à l'étranger...

Dans la mesure du possible il convient d'éviter d'être un mono produit. Quand un secteur ou un marché est touché il faut avoir des alternatives.

Les nouveaux-venus dans le métier sont des jeunes et je trouve qu'ils ont un mal fou pour réunir toutes les obligations nécessaires pour être immatriculés au registre de Atout France. Je pense notamment à la garantie financière."

TourMaG.com - Vous avez annoncé organiser votre prochaine convention du 26 au 29 avril en Croatie et Slovénie. Quel en sera le thème ?

M.L-H. :
"J'aimerais revenir à quelque chose de zen et sortir du climat anxiogène de crise qui nous entoure. Je voudrais mettre l'accent sur les solutions. Il y en a. Il y a aussi des virages qu'il faut savoir prendre.

Pourquoi certaines agences réussissent, ne savent plus ou donner de la tête alors que d'autres sont en perdition ?

Nous ne vivons pas dans un monde de bisounours mais je suis convaincue que l'ouverture aux autres, que l'Union, disons le mot, est quelque chose de positif."

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Commentaires

1.Posté par van herk le 27/01/2012 18:35 | Alerter
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Comme j'ai déjà dit: cette fameuse 'garantie financière' imposé n'est plus de ces jours. La para-commercialisme sont plutot le TO (qui n'investissent rien du tout)......pour les autres.
Appliquons toute de suite une garantie financière ABORDABLE pour tout le monde qui ne fait pas plus de CA 150.000 eur; donc à 270 EUR à l'année. Comme ça est le problème des 'autopreneurs' résolu. Et des débutants, les agences vraiment indépendants.
Heureusement le CE est pour ! la protection du PME/PMI: 'meme les petis peuvent devenir adolescent et après le temps.
Moi avec 150.000 EUR je peux CREER les emplois.... en ce moment 'ils détruisent' les emplois. Les raisons sont triple XXL. Il n'a pas un libre marche UE du tout (pour commencer); les intermédiaires ne savent plus calculer...et je peux continuer la liste très, très noire, Pays Bas inclus.
Critiquons, commençons à changer, moi en premier. Si on faisons rien aujourd'hui, on va tous couler, comme La Costa......

2.Posté par fafito le 30/01/2012 12:44 | Alerter
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Madame,
Je m'inscrit en faux contre votre vision des "auto-entrepreneurs" pour la simple raison que la plupart sont des vrais professionnels " du tourisme qui n'ont d'autres choix pour vivre que de travailler ainsi . Etre "auto-entrepreneurs" n'est ni une tare ni une escroquerie mais répond de plus en plus a la demande des clients qui souhaitent avoir de vrais conseils et des produits adaptés a leur demande . Faire des réunions "tupperware" ne réside en fait qu'a mettre un client en relation avec une agence ou un TO agrée. L'agent est un facilitateur entre le client et le producteur et en cela rien n'est réprehensible ( je suis juge au TCI et je sais de quoi je parle ) Des personnes qui comme moi ont dépassé la cinquantaine, avec 35 ans d'experience dans le tourisme et auxquelles plus personne ne propose de poste parce que"seniors" sont a même de savoir ce que vendre ou proposer un voyage veux dire .
Arretez avec votre para commercialisation quand vous n'etes même pas capable de faire respecter les règles les plus élementaires de concurrence et de prix avec vos adhèrents .
Qui vous dit que nous n'avons pas eu d'agences, de garanties financières d'APS pendant des années ? Qui vous dit que si ATOUT FRANCE reconnaissait enfin notre statut nous ne prendrions pas une garantie financière et APS , Nous ne sommes ni des escrocs ni des fous furieux mais des pros qui experimentent peut etre ce que sera la distribution et la vente de demain , alors au lieu de nous critiquer, de nous vouer aux gémonnies vous fzeriez peut etre mieux de réflechir a un statut qui donnerait entière satisfactions a toutes les parties en présences .
Au fait je ne me cache pas derriere un pseudo et suis tout a fait pret a discuter avec vous dans votre agence ou au siège du SNAV ou ailleurs .
Cordialement

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