
Les jeux ? Michael O'Leary a l'habitude de gagner à tous les coups !
Cette année, Ryanair devrait faire voyager 35 millions de personnes. Et la low cost irlandaise annonce le développement de services annexes au voyage comme la location de voiture, la réservation d’hôtel et les jeux d’argent à bord.
« De janvier à septembre, nous avons fait voyager 18 millions de passagers contre 14 millions l’an dernier à même époque. Nous devrions terminer l’année avec 35 millions de clients », se félicite Neil Sorahan, le jeune directeur de la compagnie Ryanair.
Et c’est vrai que le bilan présenté par la compagnie irlandaise est des plus flatteurs. 946 millions d’euros de chiffre d’affaires en progression de , un résultat net à 237 M€ qui progresse de + 18 % et une marge nette à 25 %.
« La compagnie qui dispose des coûts unitaires les plus bas du marché a quand même du impacter la hausse du carburant », précise Neil Sorahan. Résultat, une hausse de 8 % des coûts alors que la facture pétrolière s’est envolée à 237 M€ soit + 108 %.
Augmenter la part des produits complémentaires
Mais la compagnie reste claire sur ses engagements et ne se renie pas. « Alors qu’on ne compte plus les hausses chez Air France et British Airways, nous n’avons pas augmenté et n’augmenteront jamais le prix de nos billets. »
Hormis les charges de carburants, tous les autres coûts unitaires ont été réduits de 7 %, grâce aux nouveaux Boeing 737-800 plus économiques et plus efficaces, aux nouveaux aéroports et nouvelles bases à bas coûts, et à un contrôle continu et rigoureux de tous les autres postes de dépenses.
« Nous attendons néanmoins une baisse de nos coûts de 4 % sur l’ensemble de l’année », précise Neil Sorahan.
Ainsi, alors que le revenu par passager est de 48 €, le coût unitaire n’est que de 39 € pour Ryanair, soit une différence de 20 %. A tire de comparaison, le rapport est de 298/292 pour AF (1,8 %), 33/328 pour Lufthansa (1,6 %) et de 268/257 pour British Airways.
Pour le second semestre de l’exercice fiscal, clôturé fin mars 2006, Ryanair s’est couvert pour 90 % de ses besoins à un cours équivalent à 49 dollars le baril. « L’afflux de liquidité et l’augmentation du trafic nous a permis d’absorber les surcoûts pétroliers. »
La compagnie, qui réalise 99 % de sa billetterie sur son site compte développer des revenus « complémentaires ». Aujourd ’hui, ils ne représentent que 15 % du total du volume, « mais ce sont des produits qui connaissent la plus forte croissance avec + 40 %. »
Les services complémentaires : le quart du chiffre d’affaires total à terme
Parmi ces services complémentaires, on trouvera de la location de voiture, des réservations d’hôtels… A terme, ces services pourraient peser le quart du chiffre d’affaires total.
« A bord, nous travaillons actuellement sur la possibilité de jouer à des jeux d’argent. Nous pensons que d’ici 6 mois, ce sera désormais possible de jouer dans nos avions. Il faut que nous sécurisions les liens. »
Une effort sera également fait par Ryanair sur le développement et l’ouverture de 44 nouvelles lignes au départ de Nantes, Toulon, Grenoble, Limoges, Bergerac, Carcassonne et Dinard. Cela devrait générer 600 000 nouveaux passagers.
Sur la « légalité » de certains tarifs proposés parfois à quelques centimes d’euros, Neil Sorahan tient à préciser qu’il ne s’agit nullement de billets vendus à perte.
« Notre point d’équilibre se situe à un taux de remplissage de 60 %. Un peu plus avec les nouveaux Airbus. Nos tarifs sont calculés sur ce modèle mais au delà de ce point d’équilibre, nous sommes libres de faire ce que nous voulons. »
Mais si les résultats sont bons, Ryabair n’affiche pas pour autant un optimisme exacerbé . Car, côté prévisions, pour le quatrième trimestre de l’exercice fiscal, la compagnie s’attend à un recul de 5 à 10 % des rendement.
« De janvier à septembre, nous avons fait voyager 18 millions de passagers contre 14 millions l’an dernier à même époque. Nous devrions terminer l’année avec 35 millions de clients », se félicite Neil Sorahan, le jeune directeur de la compagnie Ryanair.
Et c’est vrai que le bilan présenté par la compagnie irlandaise est des plus flatteurs. 946 millions d’euros de chiffre d’affaires en progression de , un résultat net à 237 M€ qui progresse de + 18 % et une marge nette à 25 %.
« La compagnie qui dispose des coûts unitaires les plus bas du marché a quand même du impacter la hausse du carburant », précise Neil Sorahan. Résultat, une hausse de 8 % des coûts alors que la facture pétrolière s’est envolée à 237 M€ soit + 108 %.
Augmenter la part des produits complémentaires
Mais la compagnie reste claire sur ses engagements et ne se renie pas. « Alors qu’on ne compte plus les hausses chez Air France et British Airways, nous n’avons pas augmenté et n’augmenteront jamais le prix de nos billets. »
Hormis les charges de carburants, tous les autres coûts unitaires ont été réduits de 7 %, grâce aux nouveaux Boeing 737-800 plus économiques et plus efficaces, aux nouveaux aéroports et nouvelles bases à bas coûts, et à un contrôle continu et rigoureux de tous les autres postes de dépenses.
« Nous attendons néanmoins une baisse de nos coûts de 4 % sur l’ensemble de l’année », précise Neil Sorahan.
Ainsi, alors que le revenu par passager est de 48 €, le coût unitaire n’est que de 39 € pour Ryanair, soit une différence de 20 %. A tire de comparaison, le rapport est de 298/292 pour AF (1,8 %), 33/328 pour Lufthansa (1,6 %) et de 268/257 pour British Airways.
Pour le second semestre de l’exercice fiscal, clôturé fin mars 2006, Ryanair s’est couvert pour 90 % de ses besoins à un cours équivalent à 49 dollars le baril. « L’afflux de liquidité et l’augmentation du trafic nous a permis d’absorber les surcoûts pétroliers. »
La compagnie, qui réalise 99 % de sa billetterie sur son site compte développer des revenus « complémentaires ». Aujourd ’hui, ils ne représentent que 15 % du total du volume, « mais ce sont des produits qui connaissent la plus forte croissance avec + 40 %. »
Les services complémentaires : le quart du chiffre d’affaires total à terme
Parmi ces services complémentaires, on trouvera de la location de voiture, des réservations d’hôtels… A terme, ces services pourraient peser le quart du chiffre d’affaires total.
« A bord, nous travaillons actuellement sur la possibilité de jouer à des jeux d’argent. Nous pensons que d’ici 6 mois, ce sera désormais possible de jouer dans nos avions. Il faut que nous sécurisions les liens. »
Une effort sera également fait par Ryanair sur le développement et l’ouverture de 44 nouvelles lignes au départ de Nantes, Toulon, Grenoble, Limoges, Bergerac, Carcassonne et Dinard. Cela devrait générer 600 000 nouveaux passagers.
Sur la « légalité » de certains tarifs proposés parfois à quelques centimes d’euros, Neil Sorahan tient à préciser qu’il ne s’agit nullement de billets vendus à perte.
« Notre point d’équilibre se situe à un taux de remplissage de 60 %. Un peu plus avec les nouveaux Airbus. Nos tarifs sont calculés sur ce modèle mais au delà de ce point d’équilibre, nous sommes libres de faire ce que nous voulons. »
Mais si les résultats sont bons, Ryabair n’affiche pas pour autant un optimisme exacerbé . Car, côté prévisions, pour le quatrième trimestre de l’exercice fiscal, la compagnie s’attend à un recul de 5 à 10 % des rendement.