
Pour contrer les compagnies low cost, SAS adopte le même modèle économique que celles-ci.
A l'instar de British Airways sur son territoire national, le transporteur scandinave SAS propose à partir du 1er septembre une refonte de sa grille tarifaire proche de celles des low cost. « Tous les billets seront en one-way mais ils seront combinables entre eux et l’aller-retour ne sera plus obligatoire », explique Gunilla Ait El Mekki, directrice générale France de SAS.
La compagnie lèvera également toutes les restrictions sur les règles du samedi/dimanche et supprimera à l’occasion tous ses tarif Apex. « Nous voulions supprimer la business mais l’insistance des passagers nous a fait renoncer. Aujourd’hui, nous disposons de trois classes tarifaires : Economy avec restauration payante (billet ni remboursable ni modifiable, ndlr), Economy Flex, une éco améliorée avec un repas léger et une classe affaires avec un service complet. »
Les tarifs seront accessibles en Scandinavie et en France commenceront à 59 € l’aller simple TTC pour Paris-Copenhague, 79€ pour Paris-Stockholm et 88€ pour Paris Oslo. Les billets en classe Economy ne sont ni remboursables ni modifiables.
La commercialisation se fera via les net et les agences. Des agences qui représentent quand même entre 56 et 84 % selon les marchés scandinaves. Ces tarifs applicables sur SAS mais aussi Blue1 (cie finlandaise 100 % SAS) seront combinables avec ceux de Lufthansa. « Ils ne le seront pas avant janvier 2006 », explique la dg France.
La concurrence low cost
L’explication à ce nouveau modèle économique de la compagnie scandinave a deux raisons essentielles. « Nous nous battons contre les pertes depuis 3 ans et nous avons l’obligation de réduire nos coûts de 26 %. »
Mais ce n’est pas tout. « Il y a aussi une forte concurrence sur notre marché avec les compagnies low cost. En Europe, on estime à 30 % leurs parts de marché, en Suède elle est de 50 %. » Sans compter la facture pétrolière qui va encore s’alourdir de 70 M€ sur 2004. Néanmoins, SAS n’alourdira pas pour autant sa surcharge de 13 € en Europe et la fondra dans le prix qui sera TTC.
« La réduction des coûts était vitale pour la compagnie. En 2005, notre coût unitaire est en baisse de 6,5 % sur 2004.» Une réduction des coûts qui passera par des tarifs spéciaux sur Internet non accessibles aux agences de voyages afin « d’adapter les booking fees adaptés. » Cette nouvelle distrinbution a été rendue possible grâce au partenariat « Full Content Strategy » développé avec Amadeus.
Un choix qui s’avère payant. Sur la première moitié de l’année, la compagnie a engrangé pour 80,2 M€ « et le chiffre d’affaires a d’ailleurs triplé au 2ème trimestre. Nous visons l’équilibre pour la fin de l’année. » En France, la progression est de 5 % depuis l’arrêt des commissions
La compagnie lèvera également toutes les restrictions sur les règles du samedi/dimanche et supprimera à l’occasion tous ses tarif Apex. « Nous voulions supprimer la business mais l’insistance des passagers nous a fait renoncer. Aujourd’hui, nous disposons de trois classes tarifaires : Economy avec restauration payante (billet ni remboursable ni modifiable, ndlr), Economy Flex, une éco améliorée avec un repas léger et une classe affaires avec un service complet. »
Les tarifs seront accessibles en Scandinavie et en France commenceront à 59 € l’aller simple TTC pour Paris-Copenhague, 79€ pour Paris-Stockholm et 88€ pour Paris Oslo. Les billets en classe Economy ne sont ni remboursables ni modifiables.
La commercialisation se fera via les net et les agences. Des agences qui représentent quand même entre 56 et 84 % selon les marchés scandinaves. Ces tarifs applicables sur SAS mais aussi Blue1 (cie finlandaise 100 % SAS) seront combinables avec ceux de Lufthansa. « Ils ne le seront pas avant janvier 2006 », explique la dg France.
La concurrence low cost
L’explication à ce nouveau modèle économique de la compagnie scandinave a deux raisons essentielles. « Nous nous battons contre les pertes depuis 3 ans et nous avons l’obligation de réduire nos coûts de 26 %. »
Mais ce n’est pas tout. « Il y a aussi une forte concurrence sur notre marché avec les compagnies low cost. En Europe, on estime à 30 % leurs parts de marché, en Suède elle est de 50 %. » Sans compter la facture pétrolière qui va encore s’alourdir de 70 M€ sur 2004. Néanmoins, SAS n’alourdira pas pour autant sa surcharge de 13 € en Europe et la fondra dans le prix qui sera TTC.
« La réduction des coûts était vitale pour la compagnie. En 2005, notre coût unitaire est en baisse de 6,5 % sur 2004.» Une réduction des coûts qui passera par des tarifs spéciaux sur Internet non accessibles aux agences de voyages afin « d’adapter les booking fees adaptés. » Cette nouvelle distrinbution a été rendue possible grâce au partenariat « Full Content Strategy » développé avec Amadeus.
Un choix qui s’avère payant. Sur la première moitié de l’année, la compagnie a engrangé pour 80,2 M€ « et le chiffre d’affaires a d’ailleurs triplé au 2ème trimestre. Nous visons l’équilibre pour la fin de l’année. » En France, la progression est de 5 % depuis l’arrêt des commissions
De nouvelles lignes et un nouvel espace d'enregistrement à CDG 1
A compter du 1er septembre, SAS ouvrira 2 vols quotidiens Copenhague Luxembourg et Londres (London City Airport) à compter du 30 octobre.
Pour les tour opérateurs, SAS lancera un vol hebdo copenhague-Arvidsjaur en Laponie Suédoise et un Paris – Bergen – Stavanger le samedi devraient leur offrir de belles opportunité de produits.
Fin octobre, SAS occupera un nouvel espace d’enregistrement à Roissy CDG 1 et en 2006, de nouveaux sièges équiperont la classe Business.
A compter du 1er septembre, SAS ouvrira 2 vols quotidiens Copenhague Luxembourg et Londres (London City Airport) à compter du 30 octobre.
Pour les tour opérateurs, SAS lancera un vol hebdo copenhague-Arvidsjaur en Laponie Suédoise et un Paris – Bergen – Stavanger le samedi devraient leur offrir de belles opportunité de produits.
Fin octobre, SAS occupera un nouvel espace d’enregistrement à Roissy CDG 1 et en 2006, de nouveaux sièges équiperont la classe Business.