Est il judicieux de taxer une nouvelle fois les billets alors que les prix du pétrole flambent ?
On ne peut que souscrire favorablement au principe de cette mesure, si elle n'était davantage dictée par un besoin de reconnaissance en matière de politique étrangère que par souci de "quart-mondisme".
On peut également s'interroger sur la justesse du moment choisi. En effet, est-il pertinent alors que le pétrole flambe et que les taxes et les surtaxes dépassent parfois le prix du billet lui-même, d'asséner une taxe supplémentaire au consommateur ?
Une taxe qui, si elle voyait le jour, s'appliquerait sans discrimination à tous les passagers et à toutes les compagnies qui en reverseraient ensuite le montant à l'État. On évoque, selon certaines estimations, un surcoût de 5 dollars par billet en classe éco et de 20 dollars en classe affaires.
La profession toute entière une nouvelle fois "taxée" ?
Et les conjoncturistes de s'extasier sur les montant des sommes recueillies (tu m'étonnes) de plusieurs centaines de millions d'euros par an. Mais se sont-ils interrogés sur les effets qu'une telle mesure anti-économique pourrait avoir sur les passagers ?
Avec un pouvoir d'achat en très nette baisse, il y a fort à parier que nos compatriotes (et d'autres pays européens) diminuent voire reportent sur d'autres moyens de transport leurs déplacements vacances et loisirs. Et ce serait alors la profession toute entière qui serait une nouvelle fois "taxée".
Alors, M. le Président, vous qui tutoyez quotidiennement les sommets de la politique... ce serait bien de temps à autre de redescendre sur terre !
On peut également s'interroger sur la justesse du moment choisi. En effet, est-il pertinent alors que le pétrole flambe et que les taxes et les surtaxes dépassent parfois le prix du billet lui-même, d'asséner une taxe supplémentaire au consommateur ?
Une taxe qui, si elle voyait le jour, s'appliquerait sans discrimination à tous les passagers et à toutes les compagnies qui en reverseraient ensuite le montant à l'État. On évoque, selon certaines estimations, un surcoût de 5 dollars par billet en classe éco et de 20 dollars en classe affaires.
La profession toute entière une nouvelle fois "taxée" ?
Et les conjoncturistes de s'extasier sur les montant des sommes recueillies (tu m'étonnes) de plusieurs centaines de millions d'euros par an. Mais se sont-ils interrogés sur les effets qu'une telle mesure anti-économique pourrait avoir sur les passagers ?
Avec un pouvoir d'achat en très nette baisse, il y a fort à parier que nos compatriotes (et d'autres pays européens) diminuent voire reportent sur d'autres moyens de transport leurs déplacements vacances et loisirs. Et ce serait alors la profession toute entière qui serait une nouvelle fois "taxée".
Alors, M. le Président, vous qui tutoyez quotidiennement les sommets de la politique... ce serait bien de temps à autre de redescendre sur terre !