
TourMaG.com - Votre position d'agence réceptive tunisienne, intermédiaire entre les hôteliers et Royal Tours, tour-opérateur défaillant, est inconfortable. Comment avez-vous géré cette situation ?
Mongi Barbouchi : "Pour l'essentiel les hôteliers traitaient directement avec Royal Tours. Mon rôle de réceptif consistait essentiellement dans les transferts et excursions.
J'ai tenté de soutenir et de défendre les intérêts des hôteliers en faisant valoir et mon expérience et mon image. Je suis présent sur le marché français depuis plus de 30 ans.
Les professionnels du tourisme, tour-opérateurs et réseaux de distribution me connaissent bien. J'ai d'ailleurs protégé les clients des réseaux au moment du clash.
François-Xavier de Boüard, co-président de AS Voyages le sait bien. J'étais un intermédiaire «moral ». De son côté, Monsieur Chaoui multipliait les promesses."
Mongi Barbouchi : "Pour l'essentiel les hôteliers traitaient directement avec Royal Tours. Mon rôle de réceptif consistait essentiellement dans les transferts et excursions.
J'ai tenté de soutenir et de défendre les intérêts des hôteliers en faisant valoir et mon expérience et mon image. Je suis présent sur le marché français depuis plus de 30 ans.
Les professionnels du tourisme, tour-opérateurs et réseaux de distribution me connaissent bien. J'ai d'ailleurs protégé les clients des réseaux au moment du clash.
François-Xavier de Boüard, co-président de AS Voyages le sait bien. J'étais un intermédiaire «moral ». De son côté, Monsieur Chaoui multipliait les promesses."
''sa démarche était mal intentionnée et frauduleuse...''
T.M.com - Mais certaines factures étaient impayées depuis 2008 !
M.B. : "Il disait qu'il paierait, qu'il s'agissait d'une « affaire d'honneur ». Il savait rassurer son auditoire. Il disait qu'il trouverait des solutions, qu'il allait revendre des biens personnels.
Nous sommes restés sur ses belles paroles et ses promesses non tenues. Je suis aujourd'hui convaincu que sa démarche était mal intentionnée et frauduleuse.
Nous avons eu accès à certains éléments du dossier. Il disait être lui-même en attente des virements des réseaux de distribution français. C'était faux ! Il y aurait une enquête à faire du côté de Excel Tours, sa société réceptive marocaine..."
T.M.com - Où en est ce dossier aujourd'hui ?
M.B. : "Le dossier est sur le bureau du Ministre du Tourisme Slim Tlatli et sur celui de Mohamed Belaajouza, président de la Fédération Hôtelière de Tunisie.
Nous allons déposer une plainte collective auprès du Tribunal de Paris. A titre personnel je l'attaquerai pour diffamation."
T.M.com - Comment les hôteliers et les réceptifs tunisiens pourraient-ils se prémunir contre la défaillance de leurs clients, tour-opérateurs et agences de voyages ?
M.B. : "C'est une réflexion que nous menons avec les responsables du tourisme tunisien. Mon objectif est d'arriver à avoir une véritable déontologie de la profession. Je souhaite aussi que les institutions françaises soient plus vigilantes.
T.M.com - Royal Tours adhérait à l'APS. Avez-vous eu des contacts avec cette institution ?
M.B. : "Royal Tours avait été convoqué en avril dernier en comité élargi par l'APS vraisemblablement inquiétée par sa situation financière.
Une telle convocation n'a pas lieu d'être quand tout va bien. L'APS n'a alors donné aucun suivi et n'a pas engagé de radiation.
Royal Tours a peut être présenté des comptes et des rapports justifiant la position de l'APS. J'aimerais le savoir. Je viendrai à Paris la semaine prochaine et je demanderai un rendez-vous à l'APS."
M.B. : "Il disait qu'il paierait, qu'il s'agissait d'une « affaire d'honneur ». Il savait rassurer son auditoire. Il disait qu'il trouverait des solutions, qu'il allait revendre des biens personnels.
Nous sommes restés sur ses belles paroles et ses promesses non tenues. Je suis aujourd'hui convaincu que sa démarche était mal intentionnée et frauduleuse.
Nous avons eu accès à certains éléments du dossier. Il disait être lui-même en attente des virements des réseaux de distribution français. C'était faux ! Il y aurait une enquête à faire du côté de Excel Tours, sa société réceptive marocaine..."
T.M.com - Où en est ce dossier aujourd'hui ?
M.B. : "Le dossier est sur le bureau du Ministre du Tourisme Slim Tlatli et sur celui de Mohamed Belaajouza, président de la Fédération Hôtelière de Tunisie.
Nous allons déposer une plainte collective auprès du Tribunal de Paris. A titre personnel je l'attaquerai pour diffamation."
T.M.com - Comment les hôteliers et les réceptifs tunisiens pourraient-ils se prémunir contre la défaillance de leurs clients, tour-opérateurs et agences de voyages ?
M.B. : "C'est une réflexion que nous menons avec les responsables du tourisme tunisien. Mon objectif est d'arriver à avoir une véritable déontologie de la profession. Je souhaite aussi que les institutions françaises soient plus vigilantes.
T.M.com - Royal Tours adhérait à l'APS. Avez-vous eu des contacts avec cette institution ?
M.B. : "Royal Tours avait été convoqué en avril dernier en comité élargi par l'APS vraisemblablement inquiétée par sa situation financière.
Une telle convocation n'a pas lieu d'être quand tout va bien. L'APS n'a alors donné aucun suivi et n'a pas engagé de radiation.
Royal Tours a peut être présenté des comptes et des rapports justifiant la position de l'APS. J'aimerais le savoir. Je viendrai à Paris la semaine prochaine et je demanderai un rendez-vous à l'APS."