Le PDG de Tunisair a, d’emblée, noté que la libéralisation du ciel, qui sera effective d’ici deux ans suite à la signature d’un accord avec l’Union européenne, constitue une menace pour le pavillon tunisien.
« L’open Sky qui provoquera une arrivée massive des compagnies low-cost dans le ciel tunisien ne sera pas une bonne chose pour la Tunisie.
On sait qu’il menace le pavillon national, mais on ne sait pas s’il va vraiment contribuer au développement de l’activité touristique», a-t-il clairement indiqué.
M Chettaoui a évoqué le désengagement de plusieurs compagnies étrangères sur la destination au lendemain de la crise financière et économique et noté que c’est le pavillon national qui avait sauvé les meubles.
« L’open Sky qui provoquera une arrivée massive des compagnies low-cost dans le ciel tunisien ne sera pas une bonne chose pour la Tunisie.
On sait qu’il menace le pavillon national, mais on ne sait pas s’il va vraiment contribuer au développement de l’activité touristique», a-t-il clairement indiqué.
M Chettaoui a évoqué le désengagement de plusieurs compagnies étrangères sur la destination au lendemain de la crise financière et économique et noté que c’est le pavillon national qui avait sauvé les meubles.
Drainer une nouvelle clientèle
Les hôteliers voient, quant à eux, dans l’Open Sky une opportunité.
Tel est l’avis de Jalel Bouricha, patron de la Chaîne Yadis Hôtels, qui estime qu’un ciel ouvert permet de drainer une nouvelle clientèle et développer l’activité économique dans les régions.
M. Bouricha estiment qu’avec l’avènement de l’Open Sky, l’hégémonie des TO va certainement diminuer, mais d’autres acteurs vont imposer leurs diktats, en l’occurrence les agences en ligne.
Rappelons que les compagnies low cost détiennent, actuellement, 40 % de la flotte aérienne sur le marché européen, où ils mènent la vie dure à des mastodontes comme British Airways, Lufthansa ou encore Air France KLM.
Tel est l’avis de Jalel Bouricha, patron de la Chaîne Yadis Hôtels, qui estime qu’un ciel ouvert permet de drainer une nouvelle clientèle et développer l’activité économique dans les régions.
M. Bouricha estiment qu’avec l’avènement de l’Open Sky, l’hégémonie des TO va certainement diminuer, mais d’autres acteurs vont imposer leurs diktats, en l’occurrence les agences en ligne.
Rappelons que les compagnies low cost détiennent, actuellement, 40 % de la flotte aérienne sur le marché européen, où ils mènent la vie dure à des mastodontes comme British Airways, Lufthansa ou encore Air France KLM.