
Air France se bat toujours contre la hausse des taxes. DR Fotolia Auteur : Rawpixel
Les compagnies aériennes poursuivent leur combat contre le renchérissement des taxes dans les aéroports parisiens.
Lors de la commission consultative économique du mardi 22 novembre 2016, l’ensemble des compagnies aériennes françaises et étrangères présentes ont rejeté la hausse des redevances de 1,67% demandée par le groupe Paris Aéroport.
Ce dernier est pourtant dans son droit, appliquant à la lettre le contrat de régulation économique (CRE) signé en 2015 et qui court jusqu’en 2020. Ce texte lui autorise une hausse de 1,25% par an, sans compter l’inflation.
Mais les compagnies aimeraient un geste pour les aider à surmonter la baisse d’activité.
Selon la DGAC, les prix des billets d’avion au départ de France accusent un recul de 2,7% jusqu’en octobre 2016 sur les lignes internationales.
Selon un expert cité par La Tribune, le prix des billets aurait baissé de 8% ces deux dernières années.
Lors de la commission consultative économique du mardi 22 novembre 2016, l’ensemble des compagnies aériennes françaises et étrangères présentes ont rejeté la hausse des redevances de 1,67% demandée par le groupe Paris Aéroport.
Ce dernier est pourtant dans son droit, appliquant à la lettre le contrat de régulation économique (CRE) signé en 2015 et qui court jusqu’en 2020. Ce texte lui autorise une hausse de 1,25% par an, sans compter l’inflation.
Mais les compagnies aimeraient un geste pour les aider à surmonter la baisse d’activité.
Selon la DGAC, les prix des billets d’avion au départ de France accusent un recul de 2,7% jusqu’en octobre 2016 sur les lignes internationales.
Selon un expert cité par La Tribune, le prix des billets aurait baissé de 8% ces deux dernières années.
Rendre l'aéroport plus attractif pour les compagnies étrangères
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Toujours selon La Tribune, Air France devrait demander une baisse de 3 à 4% des taxes sur les deux ou trois prochaines années.
Elle prend pour exemple l’aéroport d’Amsterdam, dont les redevances reculent pour la troisième année consécutive.
Une fiscalité attractive qui l’a certainement avantagé et qui lui a permis d’augmenter son trafic de 8%.
Le hub de KLM, le partenaire d’Air France est ainsi beaucoup plus compétitif pour les transporteurs.
"Il faut que Paris Aéroport se mette dans une situation beaucoup plus compétitive pour attirer les compagnies aériennes étrangères qui délaissent son tarmac", explique Jean-Pierre Sauvage, président de l'association BAR France.
Il rappelle notamment le départ de Paris de la compagnie Malaysia Airlines (qui a aussi quitté Amsterdam et ne reste que sur Londres) et Srilankan Airlines (qui reste encore à Londres).
« Il faut une politique économique cohérente pour faire revenir les touristes en France».
Elle prend pour exemple l’aéroport d’Amsterdam, dont les redevances reculent pour la troisième année consécutive.
Une fiscalité attractive qui l’a certainement avantagé et qui lui a permis d’augmenter son trafic de 8%.
Le hub de KLM, le partenaire d’Air France est ainsi beaucoup plus compétitif pour les transporteurs.
"Il faut que Paris Aéroport se mette dans une situation beaucoup plus compétitive pour attirer les compagnies aériennes étrangères qui délaissent son tarmac", explique Jean-Pierre Sauvage, président de l'association BAR France.
Il rappelle notamment le départ de Paris de la compagnie Malaysia Airlines (qui a aussi quitté Amsterdam et ne reste que sur Londres) et Srilankan Airlines (qui reste encore à Londres).
« Il faut une politique économique cohérente pour faire revenir les touristes en France».