Les grands chassés-croisés des voyageurs sont toujours des périodes au cours desquelles les salariés des transporteurs peuvent plus facilement faire entendre leurs revendications.
Et si les vacances estivales sont souvent ciblées, celles de fin d’année ne sont pas exemptes non plus.
L’année dernière, un préavis de grève avait fait craindre une pagaille majeure dans les gares françaises, alors que plusieurs syndicats de la SNCF avaient appelé à une grève illimitée, douze jours avant le début des vacances.
En 2025, le mouvement social pourrait démarrer plus tardivement.
D’après un tract de la fédération CGT des cheminots, un préavis de grève illimitée est déposé à compter du 22 décembre à 0 heure, selon la modalité dite des 59 minutes avant la fin de service.
"La CGT appelle tous les agents de l’Équipement à s’organiser et à amplifier partout le rapport de force par la grève, et à décider collectivement, dans les assemblées générales, des suites à donner au mouvement !"
Et si les vacances estivales sont souvent ciblées, celles de fin d’année ne sont pas exemptes non plus.
L’année dernière, un préavis de grève avait fait craindre une pagaille majeure dans les gares françaises, alors que plusieurs syndicats de la SNCF avaient appelé à une grève illimitée, douze jours avant le début des vacances.
En 2025, le mouvement social pourrait démarrer plus tardivement.
D’après un tract de la fédération CGT des cheminots, un préavis de grève illimitée est déposé à compter du 22 décembre à 0 heure, selon la modalité dite des 59 minutes avant la fin de service.
"La CGT appelle tous les agents de l’Équipement à s’organiser et à amplifier partout le rapport de force par la grève, et à décider collectivement, dans les assemblées générales, des suites à donner au mouvement !"
SNCF : Sud Rail appelle à "commencer l’année 2026 avec une grève très forte"
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Ce n’est donc pas l’ensemble des adhérents qui sont appelés à se mobiliser, mais uniquement ceux de la filière Équipement.
Ils réclament une hausse durable de la prime de travail pour l’ensemble de la filière, une revalorisation des indemnités d’astreinte, l’abandon de plusieurs projets, ainsi que la réalisation par la direction de l’ensemble des recrutements prévus aux budgets 2024 et 2025, entre autres revendications.
Deux journées de mobilisation ont déjà eu lieu, les 19 novembre et 1er décembre 2025, sans conséquence pour les usagers. Ce qui devrait, une nouvelle fois, être le cas pour la journée du 22 décembre 2025.
Des discussions ont bien eu lieu entre les deux parties et des avancées ont été mises en avant par la CGT des Cheminots, mais elles sont jugées comme insuffisantes par les grévistes : "il est temps d’élargir et de renforcer le rapport de force !"
A lire : La SNCF monte en gamme avec sa nouvelle offre Optimum
Ce mouvement tombe dans un contexte particulier, puisque les Négociations Annuelles Obligatoires (NAO) ont débuté depuis quelques semaines.
La première réunion s’est tenue la semaine dernière. Sud Rail est monté au créneau pour réaffirmer ses exigences.
Et alors que la prochaine négociation salariale est programmée pour le 13 janvier 2026, le syndicat appelle à "commencer l’année 2026 avec une grève très forte pour nos salaires !".
Ils réclament une hausse durable de la prime de travail pour l’ensemble de la filière, une revalorisation des indemnités d’astreinte, l’abandon de plusieurs projets, ainsi que la réalisation par la direction de l’ensemble des recrutements prévus aux budgets 2024 et 2025, entre autres revendications.
Deux journées de mobilisation ont déjà eu lieu, les 19 novembre et 1er décembre 2025, sans conséquence pour les usagers. Ce qui devrait, une nouvelle fois, être le cas pour la journée du 22 décembre 2025.
Des discussions ont bien eu lieu entre les deux parties et des avancées ont été mises en avant par la CGT des Cheminots, mais elles sont jugées comme insuffisantes par les grévistes : "il est temps d’élargir et de renforcer le rapport de force !"
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Ce mouvement tombe dans un contexte particulier, puisque les Négociations Annuelles Obligatoires (NAO) ont débuté depuis quelques semaines.
La première réunion s’est tenue la semaine dernière. Sud Rail est monté au créneau pour réaffirmer ses exigences.
Et alors que la prochaine négociation salariale est programmée pour le 13 janvier 2026, le syndicat appelle à "commencer l’année 2026 avec une grève très forte pour nos salaires !".
SNCF : Sud Rail demande une hausse des salaires de 400 euros
Le syndicat demande à la direction une revalorisation salariale pour tous, alors que les comptes de la SNCF se redressent.
Il souhaite "un profond changement de politique salariale à la SNCF", alors que les primes ne suffisent plus à répondre à l’envolée des prix constatée depuis la crise sanitaire.
A lire : Transport aérien : attention, des grèves à prévoir pour la fin décembre !
"Concrètement, les prix à la consommation restent supérieurs de 13 % à leur niveau de septembre 2021. Alimentation +24 %, électricité +40 %, gaz +120 %, santé +20 %, mobilité +20 %, assurance habitation +10 %, assurance auto +6 %, logement à 35 % du revenu : les dépenses contraintes s’additionnent," explique le tract.
Sud Rail réclame donc une augmentation générale des salaires de 400 euros, l’octroi d’un 13e mois pour l’ensemble des salariés, une réévaluation de la grille salariale, entre autres revendications.
"Plus nous serons mobilisés et en grève le 13 janvier, moins le PDG de la SNCF aura la possibilité d’ignorer cette colère sociale, et plus il sera contraint d’y répondre à la hauteur," conclut la communication.
Il souhaite "un profond changement de politique salariale à la SNCF", alors que les primes ne suffisent plus à répondre à l’envolée des prix constatée depuis la crise sanitaire.
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Sud Rail réclame donc une augmentation générale des salaires de 400 euros, l’octroi d’un 13e mois pour l’ensemble des salariés, une réévaluation de la grille salariale, entre autres revendications.
"Plus nous serons mobilisés et en grève le 13 janvier, moins le PDG de la SNCF aura la possibilité d’ignorer cette colère sociale, et plus il sera contraint d’y répondre à la hauteur," conclut la communication.


















