
Il est peut-être un peu tôt pour visser la plaque de Rewe sur la façade de Thomas Cook, mais La City a accueillie la nouvelle avec une certaine ferveur puisque la valeur de l’action s’est envolée de 21 points...
Au lendemain du dépôt de bilan de son actionnaire de référence le groupe allemand Arcandor qui détient 52,8% du tour de table du groupe anglais Thomas Cook coté à la bourse de Londres, les questions se posent sur le devenir de Thomas Cook.
Hier, son Pdg, Manny Fontenla-Novoa, s’est empressé, dès l’annonce du dépôt de bilan d’Arcandor, de rassurer les milieux financiers et ses clients.
Dans un communiqué, Thomas Cook a précisé que ses finances étaient totalement indépendantes de celles de son actionnaire, que Thomas Cook n’était en aucune sorte garant des dettes de son actionnaire.
Et donc que le dépôt de bilan d’Arcandor n’aurait aucun effet sur les voyages de ses clients, ni sur ses engagements contractuels vis-à-vis des fournisseurs.
Reste à savoir maintenant ce que vont devenir les 52,8% des parts détenus par Arcandor. Le groupe allemand a laissé entendre qu’il souhaitait garder cette branche d’activités, la seule bénéficiaire.
Encore faut-il qu’il trouve l’adhésion des actionnaires restants (Standart Life Investments qui détient 8%, Axa 5,07 et le flottant dont une bonne partie est détenue par d’anciens actionnaires du groupe anglais MyTravel, fusionné avec Thomas Cook) et qu’il trouve le montage nécessaire pour le faire alors que, dans le même temps, il lui faudra se restructurer.
Hier, son Pdg, Manny Fontenla-Novoa, s’est empressé, dès l’annonce du dépôt de bilan d’Arcandor, de rassurer les milieux financiers et ses clients.
Dans un communiqué, Thomas Cook a précisé que ses finances étaient totalement indépendantes de celles de son actionnaire, que Thomas Cook n’était en aucune sorte garant des dettes de son actionnaire.
Et donc que le dépôt de bilan d’Arcandor n’aurait aucun effet sur les voyages de ses clients, ni sur ses engagements contractuels vis-à-vis des fournisseurs.
Reste à savoir maintenant ce que vont devenir les 52,8% des parts détenus par Arcandor. Le groupe allemand a laissé entendre qu’il souhaitait garder cette branche d’activités, la seule bénéficiaire.
Encore faut-il qu’il trouve l’adhésion des actionnaires restants (Standart Life Investments qui détient 8%, Axa 5,07 et le flottant dont une bonne partie est détenue par d’anciens actionnaires du groupe anglais MyTravel, fusionné avec Thomas Cook) et qu’il trouve le montage nécessaire pour le faire alors que, dans le même temps, il lui faudra se restructurer.
La valeur de l’action TC s’est envolée de 21 points
L’évolution d’un MBO - rachat par le management - a également été évoqué mais là aussi, il faudrait trouver les financements nécessaires.
Cette évocation datant de quelques jours avait d’ailleurs été sanctionnée par la City qui avait fait plonger la valeur de l’action Thomas Cook de quelques points.
Et tandis que Manny Fontela-Novoa soulignait plus tôt dans la journée d’hier ne pas avoir été approché ni être en discussion avec d’éventuelles candidats au rachat des parts d’Arcandor, dans l’après-midi, le groupe allemand Rewe s’est dit intéressé.
Rewe Zentrale qui, comme Arcandor, est spécialisée dans la distribution alimentaire (il a signé par le passé un accord avec le groupe Leclerc), détient lui aussi des activités touristiques.
En fait, Rewe Touristik est le troisième groupe allemand de tourisme derrière TUI et Thomas Cook avec diverses marques comme Dertour, Tjareborg, Atlas, Adac Reisen, etc…
La City a accueillie la nouvelle avec une certaine ferveur puisque la valeur de l’action s’est envolée de 21 points après cette dernière annonce. Rewe concrétisera-t-il ? Ce serait alors un pas de plus vers la concentration des acteurs européens.
En attendant, c’est business as usual pour le groupe Thomas Cook... Et cela le sera d’autant plus si le voyagiste parvient à réaliser son projet de rachat de Jamaica Airlines en coopération avec la compagnie de Trinidad, Caribbean Airlines, une affaire qui devrait se conclure à la fin du mois de juin.
Cette évocation datant de quelques jours avait d’ailleurs été sanctionnée par la City qui avait fait plonger la valeur de l’action Thomas Cook de quelques points.
Et tandis que Manny Fontela-Novoa soulignait plus tôt dans la journée d’hier ne pas avoir été approché ni être en discussion avec d’éventuelles candidats au rachat des parts d’Arcandor, dans l’après-midi, le groupe allemand Rewe s’est dit intéressé.
Rewe Zentrale qui, comme Arcandor, est spécialisée dans la distribution alimentaire (il a signé par le passé un accord avec le groupe Leclerc), détient lui aussi des activités touristiques.
En fait, Rewe Touristik est le troisième groupe allemand de tourisme derrière TUI et Thomas Cook avec diverses marques comme Dertour, Tjareborg, Atlas, Adac Reisen, etc…
La City a accueillie la nouvelle avec une certaine ferveur puisque la valeur de l’action s’est envolée de 21 points après cette dernière annonce. Rewe concrétisera-t-il ? Ce serait alors un pas de plus vers la concentration des acteurs européens.
En attendant, c’est business as usual pour le groupe Thomas Cook... Et cela le sera d’autant plus si le voyagiste parvient à réaliser son projet de rachat de Jamaica Airlines en coopération avec la compagnie de Trinidad, Caribbean Airlines, une affaire qui devrait se conclure à la fin du mois de juin.