Austrian Airlines est confrontée, comme les autres compagnies traditionnelles, à la montée en puissance des transporteurs low-costs. Face à Fly Nikki (Air Berlin) et Sky Europe sur Paris (CDG)-Vienne et Nice-Vienne, la compagnie autrichienne a ainsi réagi avec leurs propres armes, à savoir la tarification.
Elle a introduit en avril 2006 une nouvelle grille beaucoup plus flexible (les classes et les tarifs peuvent être combinés sur des trajets aller-retour, sur l'ensemble de son réseau), et propose des prix «à partir de» très attractifs. Ainsi, on trouve aujourd’hui des vols depuis la France vers la capitale autrichienne à partir de 14 € HT.
Austrian, partenaire d’Air France sur l’axe France-Autriche, entend toutefois se distinguer des low-costs en offrant notamment à bord un service gratuit. «Nous nous battons sur les prix sans sacrifier le service», rappelle volontiers José Luis Gilabert, directeur général France d’Austrian.
Elle a introduit en avril 2006 une nouvelle grille beaucoup plus flexible (les classes et les tarifs peuvent être combinés sur des trajets aller-retour, sur l'ensemble de son réseau), et propose des prix «à partir de» très attractifs. Ainsi, on trouve aujourd’hui des vols depuis la France vers la capitale autrichienne à partir de 14 € HT.
Austrian, partenaire d’Air France sur l’axe France-Autriche, entend toutefois se distinguer des low-costs en offrant notamment à bord un service gratuit. «Nous nous battons sur les prix sans sacrifier le service», rappelle volontiers José Luis Gilabert, directeur général France d’Austrian.

La compagnie fait aujourd’hui mieux que résister à ses concurrentes. «Le marché français marche bien. Nous enregistrons au 1er trimestre 2007 une hausse de 2 points de notre taux de remplissage à 74,7%» se félicite José Luis Gilabert.
Alliance avec la russe AiRUnion
Austrian arrête toutefois fin avril sa rotation Vienne-Strasbourg. Plus globalement, elle ferme aujourd’hui toutes ses lignes déficitaires. La compagnie en phase de restructuration a en effet adopté un plan énergique visant à redresser la barre.
Elle a notamment décidé de réduire la voilure sur le long-courrier, a vendu ses gros porteurs A 330 et A340 pour ne garder que ses B777, et stoppe de nombreuses dessertes, celles sur l’Australie, sur Osaka, Shanghai, Phuket, Colombo, Malé et Katmandou (*).
Austrian, membre depuis 2000 de la Star Alliance, reste d’abord un spécialiste de l’Europe Centrale et Orientale. Elle rouvre ainsi Tallinn le 4 juin prochain, par le biais d’un code-share avec Estonian Airlines. Elle s’est par ailleurs associée récemment à AiRUnion, cette alliance aérienne russe lui offrant un vaste réseau vers l’Asie Centrale et le Pacifique ; la compagnie autrichienne dessert désormais l’aéroport de Moscou-Domodedovo.
Reste le Proche-Orient, son autre valeur sûre, notamment ses liaisons sur Damas, Amman et Tel Aviv. «Nos résultats sont excellents sur cette région, précise José Luis Gilabert. Erbil, ville du nord de l’Irak que nous avons lancé en décembre dernier, marche notamment très bien». Austrian est la première compagnie européenne à avoir obtenu des droits de trafic pour la desserte de l’Irak en vol régulier.
www.aua.com/fr/fra
(*) Sur le long-courrier elle conserve Bangkok, Beijing, Tokyo, Delhi, Bombay, Toronto, New York, Washington, et ouvre Chicago.
Alliance avec la russe AiRUnion
Austrian arrête toutefois fin avril sa rotation Vienne-Strasbourg. Plus globalement, elle ferme aujourd’hui toutes ses lignes déficitaires. La compagnie en phase de restructuration a en effet adopté un plan énergique visant à redresser la barre.
Elle a notamment décidé de réduire la voilure sur le long-courrier, a vendu ses gros porteurs A 330 et A340 pour ne garder que ses B777, et stoppe de nombreuses dessertes, celles sur l’Australie, sur Osaka, Shanghai, Phuket, Colombo, Malé et Katmandou (*).
Austrian, membre depuis 2000 de la Star Alliance, reste d’abord un spécialiste de l’Europe Centrale et Orientale. Elle rouvre ainsi Tallinn le 4 juin prochain, par le biais d’un code-share avec Estonian Airlines. Elle s’est par ailleurs associée récemment à AiRUnion, cette alliance aérienne russe lui offrant un vaste réseau vers l’Asie Centrale et le Pacifique ; la compagnie autrichienne dessert désormais l’aéroport de Moscou-Domodedovo.
Reste le Proche-Orient, son autre valeur sûre, notamment ses liaisons sur Damas, Amman et Tel Aviv. «Nos résultats sont excellents sur cette région, précise José Luis Gilabert. Erbil, ville du nord de l’Irak que nous avons lancé en décembre dernier, marche notamment très bien». Austrian est la première compagnie européenne à avoir obtenu des droits de trafic pour la desserte de l’Irak en vol régulier.
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(*) Sur le long-courrier elle conserve Bangkok, Beijing, Tokyo, Delhi, Bombay, Toronto, New York, Washington, et ouvre Chicago.