A l’assemblée générale des actionnaires d’Air France/KLM qui s’est tenue hier après-midi au Carrousel du Louvre, on s’attendait bien à quelques mouvements de protestation.
En lice les employés du commercial France sous la menace d’une délocalisation, de la maintenance ou même des PNC qui n’ont pas encore suivi les pilotes et donné leur accord à la création des bases de province.
Mais c’est finalement les opposants au transport, par Air France, d’animaux à destination des laboratoires qui ont accueilli les actionnaires avec leurs banderoles.
Pour le reste, la longue, très longue assemblée générale s’est déroulée sans grande surprise. A peine quelques protestations sur le fait qu’aucun dividende ne serait distribué pour la troisième année consécutive, et ce, afin de réduire l’endettement du groupe qui se monte à 6,9 milliards d’euros.
Pour autant, un certain nombre de précisions ont été apportées aux dossiers actuels. Comme la confirmation du bonus que touchera Pierre-Henri Gourgeon, le directeur général : 562 500 euros qui s’ajoutent au salaire fixe de 750 000 euros. Soit 1,3 million d’euros, dans la moyenne des rémunérations des patrons de grandes compagnies aériennes.
Comme le montant de la perte d’exploitation de Transavia Hollande et France à -54 millions d’euros et dont l’activité continuera en parallèle des bases de province.
Comme l’évaluation de la participation des 15% que détient encore Air France dans le capital d’Amadeus à un milliard d’euros.
Comme la répartition du chiffre d’affaires passage de 17,29 milliards d’euros à 65% pour le long courrier et 35% pour le moyen courrier.
Comme la confirmation que la rentabilité d’Air France est plus faible que celle de KLM même si les chiffres par compagnie ne sont pas dévoilés. « Il y a des conditions d’environnement pour Air France qui sont plus difficiles ».
En lice les employés du commercial France sous la menace d’une délocalisation, de la maintenance ou même des PNC qui n’ont pas encore suivi les pilotes et donné leur accord à la création des bases de province.
Mais c’est finalement les opposants au transport, par Air France, d’animaux à destination des laboratoires qui ont accueilli les actionnaires avec leurs banderoles.
Pour le reste, la longue, très longue assemblée générale s’est déroulée sans grande surprise. A peine quelques protestations sur le fait qu’aucun dividende ne serait distribué pour la troisième année consécutive, et ce, afin de réduire l’endettement du groupe qui se monte à 6,9 milliards d’euros.
Pour autant, un certain nombre de précisions ont été apportées aux dossiers actuels. Comme la confirmation du bonus que touchera Pierre-Henri Gourgeon, le directeur général : 562 500 euros qui s’ajoutent au salaire fixe de 750 000 euros. Soit 1,3 million d’euros, dans la moyenne des rémunérations des patrons de grandes compagnies aériennes.
Comme le montant de la perte d’exploitation de Transavia Hollande et France à -54 millions d’euros et dont l’activité continuera en parallèle des bases de province.
Comme l’évaluation de la participation des 15% que détient encore Air France dans le capital d’Amadeus à un milliard d’euros.
Comme la répartition du chiffre d’affaires passage de 17,29 milliards d’euros à 65% pour le long courrier et 35% pour le moyen courrier.
Comme la confirmation que la rentabilité d’Air France est plus faible que celle de KLM même si les chiffres par compagnie ne sont pas dévoilés. « Il y a des conditions d’environnement pour Air France qui sont plus difficiles ».
Base de province : Transavia va continuer à opérer
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Pierre-Henri Gourgeon a apporté également quelques précisions sur le projet des bases de province censé contrecarrer la progression des compagnies low cost. et qui devrait générer quatre millions de passagers supplémentaires.
La présentation en détail sera faite la semaine prochaine à Marseille, première des quatre bases prévues, en présence du maire Jean-Claude Gaudin.
Le service de ce nouveau produit ne sera pas low cost. Les passagers auront droit au full service actuel avec boissons, snacks et journaux et même collection des miles. « Le produit low cost c’est celui de Transavia qui va continuer à opérer», a-t-il précisé.
Le gain sur les coûts d’exploitation sera réalisé sur la productivité des équipages : les coûts internes seront réduits de 27%, les coûts externes augmenteront de 11% mais l’équation sera gagnante au final de 15%. « Les lignes qui sont déficitaires aujourd’hui ne le seront plus avec la mise en place du projet ».
Pour chacune des quatre bases, Air France prévoit d’ouvrir une dizaine de lignes nouvelles. Des lignes qui ne sont pas encore en machine pour éviter une réaction de la concurrence.
La présentation en détail sera faite la semaine prochaine à Marseille, première des quatre bases prévues, en présence du maire Jean-Claude Gaudin.
Le service de ce nouveau produit ne sera pas low cost. Les passagers auront droit au full service actuel avec boissons, snacks et journaux et même collection des miles. « Le produit low cost c’est celui de Transavia qui va continuer à opérer», a-t-il précisé.
Le gain sur les coûts d’exploitation sera réalisé sur la productivité des équipages : les coûts internes seront réduits de 27%, les coûts externes augmenteront de 11% mais l’équation sera gagnante au final de 15%. « Les lignes qui sont déficitaires aujourd’hui ne le seront plus avec la mise en place du projet ».
Pour chacune des quatre bases, Air France prévoit d’ouvrir une dizaine de lignes nouvelles. Des lignes qui ne sont pas encore en machine pour éviter une réaction de la concurrence.
AF : Bruno Matheu et Alexandre de Juniac, nominés...
Quant à l’utilisation des appareils de Régional et Britair qui seront remplacés par des A 320, elle reste à définir, le directeur général d’Air France refusant de répondre à la question posée par un pilote.
Jean-Cyril Spinetta, le président du conseil d’administration a confirmé le projet de réorganisation de la holding avec un président, lui, et un directeur général, Pierre-Henri Gourgeon. Ce dernier abandonnera la direction générale d'Air France.
Une structure qui sera mise en place à la fin de cette année ou en début d’année prochaine, pour faire entrer plus facilement dans le groupe d’autres compagnies.
La réflexion stratégique sur l’avenir du transport aérien à horizon 2020 du conseil d’administration parie sur un cadre totalement libéralisé du transport aérien mondial.
Et Jean-Cyril Spinetta de rappeler que ce scénario de la concentration s’est réalisé en Europe lorsque le transport aérien a été dérégulé.
En fin d’après-midi, les actionnaires ont voté à 94% pour le renouvellement du mandat d’administrateur de Pierre-Henri Gourgeon pour une durée de quatre ans.
Le temps de préparer sa succession et la suite du tandem Spinetta/Gourgeon. Les noms de Bruno Matheu, l'actuel directeur général délégué France et celui d'Alexandre de Juniac, l'ex-directeur de cabinet de Christine Lagarde sont les plus souvent cités pour prendre la tête d'Air France.
Jean-Cyril Spinetta, le président du conseil d’administration a confirmé le projet de réorganisation de la holding avec un président, lui, et un directeur général, Pierre-Henri Gourgeon. Ce dernier abandonnera la direction générale d'Air France.
Une structure qui sera mise en place à la fin de cette année ou en début d’année prochaine, pour faire entrer plus facilement dans le groupe d’autres compagnies.
La réflexion stratégique sur l’avenir du transport aérien à horizon 2020 du conseil d’administration parie sur un cadre totalement libéralisé du transport aérien mondial.
Et Jean-Cyril Spinetta de rappeler que ce scénario de la concentration s’est réalisé en Europe lorsque le transport aérien a été dérégulé.
En fin d’après-midi, les actionnaires ont voté à 94% pour le renouvellement du mandat d’administrateur de Pierre-Henri Gourgeon pour une durée de quatre ans.
Le temps de préparer sa succession et la suite du tandem Spinetta/Gourgeon. Les noms de Bruno Matheu, l'actuel directeur général délégué France et celui d'Alexandre de Juniac, l'ex-directeur de cabinet de Christine Lagarde sont les plus souvent cités pour prendre la tête d'Air France.