
Club Med : Henri Giscard d’Estaing parie sur la diversification et la Bourse pour doubler de taille - Depositphotos.com Auteur OceanProd
Le Club Med pourrait bientôt retrouver la Bourse de Paris, plus de dix ans après son retrait, selon une information du Figaro.
Henri Giscard d’Estaing, le président du groupe de tourisme plaide pour une cotation au premier semestre 2026, estimant que cela offrirait une « flexibilité financière » et une « diversité actionnariale » propices à la croissance du groupe.
Henri Giscard d’Estaing met en avant la transformation réussie du Club Med, avec une année 2024 record : 2,1 milliards d’euros de chiffre d’affaires et une marge opérationnelle de 9,1 %, soit quatre fois plus qu’en 2014. Le dirigeant ambitionne une marge de 10 % en 2025 et de nouveaux records en termes de chiffre d'affaires et de résultat opérationnel, grâce à l’internationalisation de la clientèle, la montée en gamme des resorts, et une distribution majoritairement en direct.
Henri Giscard d’Estaing, le président du groupe de tourisme plaide pour une cotation au premier semestre 2026, estimant que cela offrirait une « flexibilité financière » et une « diversité actionnariale » propices à la croissance du groupe.
Henri Giscard d’Estaing met en avant la transformation réussie du Club Med, avec une année 2024 record : 2,1 milliards d’euros de chiffre d’affaires et une marge opérationnelle de 9,1 %, soit quatre fois plus qu’en 2014. Le dirigeant ambitionne une marge de 10 % en 2025 et de nouveaux records en termes de chiffre d'affaires et de résultat opérationnel, grâce à l’internationalisation de la clientèle, la montée en gamme des resorts, et une distribution majoritairement en direct.
Club Med : Henri Giscard d’Estaing veut convaincre Fosun d'une entrée en bourse
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Selon Le Figaro, le projet de retour en Bourse s’inscrit dans un plan stratégique baptisé Forever Young. Henri Giscard d’Estaing dévoile les 4 piliers de ce programme : doubler la taille du groupe, porter la marge à 15 %, faire du Club Med une marque lifestyle globale, et inscrire son développement dans une démarche durable.
Pour ce faire, de nouveaux resorts « destinés à une clientèle locale et internationale » sont prévus en Afrique du Sud, à Bornéo, Oman, au Bénin et au Brésil. Autres enjeux : la captation de nouvelles clientèles, et enfin se diversifier sur des « marchés adjacents » dans le lifestyle, « nous sommes prêts à des opérations de croissance externe pour cela » a déclaré le Président de la marque au Trident.
Mais l’aval du conglomérat chinois Fosun, actionnaire unique depuis 2015, reste nécessaire. Très endetté, ce dernier avait échoué en 2023 à ouvrir le capital à un investisseur minoritaire. Depuis, les relations sont restées tendues, comme le rappelle Le Figaro, marquées par un remaniement de la gouvernance.
Henri Giscard d’Estaing affirme pourtant que « les autorités françaises soutiennent ce projet » et que Bpifrance se dit prête à entrer au capital. Des banques comme BNP Paribas, Natixis ou le Crédit Agricole ont déjà été sollicitées pour une future IPO. Il assure que cette opération ne vise pas à prolonger son mandat à la tête du groupe, mais à sécuriser son avenir : « Mon ambition n’est pas de durer », confie-t-il au Figaro.
Pour ce faire, de nouveaux resorts « destinés à une clientèle locale et internationale » sont prévus en Afrique du Sud, à Bornéo, Oman, au Bénin et au Brésil. Autres enjeux : la captation de nouvelles clientèles, et enfin se diversifier sur des « marchés adjacents » dans le lifestyle, « nous sommes prêts à des opérations de croissance externe pour cela » a déclaré le Président de la marque au Trident.
Mais l’aval du conglomérat chinois Fosun, actionnaire unique depuis 2015, reste nécessaire. Très endetté, ce dernier avait échoué en 2023 à ouvrir le capital à un investisseur minoritaire. Depuis, les relations sont restées tendues, comme le rappelle Le Figaro, marquées par un remaniement de la gouvernance.
Henri Giscard d’Estaing affirme pourtant que « les autorités françaises soutiennent ce projet » et que Bpifrance se dit prête à entrer au capital. Des banques comme BNP Paribas, Natixis ou le Crédit Agricole ont déjà été sollicitées pour une future IPO. Il assure que cette opération ne vise pas à prolonger son mandat à la tête du groupe, mais à sécuriser son avenir : « Mon ambition n’est pas de durer », confie-t-il au Figaro.