D'ailleurs, le Groupement qui compte aujourd'hui plus de 1 300 agences ne s'en cache pas : il fera "payer son poids" aux fournisseurs. Les transporteurs ont été les premiers à en faire les frais, puisque l'Alliance a dans son contrat confidentiel (que nous avons pu nous procurer), institué une sorte de "Droit d'entrée" (*) en direction de ces mêmes compagnies.
Avantage pour ces dernières : être" référencées" dans la base de données privative de tarifs négociés R Corpo ce qui ne sera pas le cas des compagnies sans contrat commercial. Par ailleurs, "La base de données R Nego reste fermée à l'ensemble des agences de l'Alliance.T afin de favoriser ses partenaires sous contrat".
Enfin, la société de moyens a décidé, que les Compagnies commissionnent ou pas, d'appliquer leur "Rémunération Réseau". Voilà qui a le mérite d'être clair !
Bref. On ne voit plus vraiment les avantages compétitifs loués par les Cies aériennes dans un deal où la Distribution organisée en Réseaux semble désormais du bon côté du manche. Et il y a fort à parier que les autres Réseaux (si ce n'est déjà fait) emboîteront aussi sec le pas à l'Alliance.
On ne voit plus vraiment les avantages compétitifs...
Du coup, les transporteurs qui ont décidé de conserver une partie ou la totalité de la commission réseau, risquent de se trouver entre le marteau et l'enclume et de devoir gérer une situation comptable relativement complexe avec, d'un côté des réseaux ayant chacun leur grille et leur mode de rémunération et, de l'autre, les agences indépendantes avec la commission prévue...
On a un peu l'impression que le "Nouveau modèle économique dans l'aérien" (sur le marché français) est surtout le nouveau modèle d'Air France et qu'en suivant sans trop se poser de questions la compagnie tricolore, ses concurrentes se sont un peu piégées elles-mêmes.
Un "lose-lose" par conséquent dont les agences indépendantes risquent, une nouvelle fois, de faire les frais. Sauf pour les compagnies à faire l'impasse (difficilement envisageable...) sur les Réseaux en privilégiant ces dernières qui représentent tout de même près d'un tiers du marché de la distribution en France.
On le voit, le changement de modèle est une arme à double tranchant et... celui des réseaux est de plus en plus aiguisé !
Jean DA LUZ - redaction@tourmag.com
(*) Outre ce droit d'entrée adapté en fonction de chaque contractant, le contrat comprend une commission sur tarifs IATA, une participation financière sous la forme d'une prime trimestrielle basée sur le CA volé BSP, des tarifs négociés et une dotation de billetterie
Avantage pour ces dernières : être" référencées" dans la base de données privative de tarifs négociés R Corpo ce qui ne sera pas le cas des compagnies sans contrat commercial. Par ailleurs, "La base de données R Nego reste fermée à l'ensemble des agences de l'Alliance.T afin de favoriser ses partenaires sous contrat".
Enfin, la société de moyens a décidé, que les Compagnies commissionnent ou pas, d'appliquer leur "Rémunération Réseau". Voilà qui a le mérite d'être clair !
Bref. On ne voit plus vraiment les avantages compétitifs loués par les Cies aériennes dans un deal où la Distribution organisée en Réseaux semble désormais du bon côté du manche. Et il y a fort à parier que les autres Réseaux (si ce n'est déjà fait) emboîteront aussi sec le pas à l'Alliance.
On ne voit plus vraiment les avantages compétitifs...
Du coup, les transporteurs qui ont décidé de conserver une partie ou la totalité de la commission réseau, risquent de se trouver entre le marteau et l'enclume et de devoir gérer une situation comptable relativement complexe avec, d'un côté des réseaux ayant chacun leur grille et leur mode de rémunération et, de l'autre, les agences indépendantes avec la commission prévue...
On a un peu l'impression que le "Nouveau modèle économique dans l'aérien" (sur le marché français) est surtout le nouveau modèle d'Air France et qu'en suivant sans trop se poser de questions la compagnie tricolore, ses concurrentes se sont un peu piégées elles-mêmes.
Un "lose-lose" par conséquent dont les agences indépendantes risquent, une nouvelle fois, de faire les frais. Sauf pour les compagnies à faire l'impasse (difficilement envisageable...) sur les Réseaux en privilégiant ces dernières qui représentent tout de même près d'un tiers du marché de la distribution en France.
On le voit, le changement de modèle est une arme à double tranchant et... celui des réseaux est de plus en plus aiguisé !
Jean DA LUZ - redaction@tourmag.com
(*) Outre ce droit d'entrée adapté en fonction de chaque contractant, le contrat comprend une commission sur tarifs IATA, une participation financière sous la forme d'une prime trimestrielle basée sur le CA volé BSP, des tarifs négociés et une dotation de billetterie