TourMaG.com, le média spécialiste du tourisme francophone
TourMaG.com, 1e TourMaG.com, 1e

logo TourMaG  




Coronavirus : EdV demande le repêchage de 4 secteurs dépendant étroitement du tourisme

Ces 4 secteurs dépendent étroitement du tourisme : presse pro «tourisme », courtiers assurances voyage, éditeurs informatiques, représentation des OT étrangers


Lors du conseil des ministres du 10 juin dernier ont été dévoilées les mesures destinées à renforcer les aides aux secteurs tout particulièrement impactés par la crise sanitaire. Les entreprises de secteurs connexes à ces secteurs qui ont subi une très forte baisse d’activité, font également l’objet d’un soutien renforcé de l’Etat.


Rédigé par le Lundi 15 Juin 2020

Il serait dommage de laisser au bord du chemin des acteurs indispensables au secteur... /crédit DepositPhoto
Il serait dommage de laisser au bord du chemin des acteurs indispensables au secteur... /crédit DepositPhoto
Les Entreprises du Voyage se félicitent de l’engagement de l’exécutif pour permettre aux voyagistes (agences de voyages et tour-opérateurs) de résister dans ces mois difficiles ; tout comme de la prise en compte des travailleurs indépendants, des dirigeants non-salariés et des micro-entrepreneurs.

Les activités bénéficiant de soutiens renforcés sont réparties en deux catégories :

- Les secteurs de l’hôtellerie, restauration, cafés, tourisme, événementiel, sport, culture qui sont les plus durablement affectés car soumis à des restrictions d’activité allant au-delà du 11 mai 2020 (liste S1 présenté dans cp du gouvernement du 10 juin).

- Les activités amont ou aval de ces secteurs (liste S1 bis présenté dans cp du gouvernement du 10 juin) dont les entreprises ont perdu plus de 80% de leur chiffre d’affaires durant la période de confinement (15 mars – 15 mai).

Les Entreprises du Voyage avaient identifié quatre secteurs dépendant étroitement de notre écosystème et indispensables à l’exercice de notre activité et avaient informé les pouvoirs publics de la nécessité d’intégrer ces secteurs dans la liste S1bis.

La presse professionnelle, privée de recettes, est en danger

Jean Pierre Mas constate que ces secteurs ont été oubliés. Il attire l’attention des ministres Bruno Le Maire, Jean-Baptiste Lemoyne et Gerald Darmanin, pour que soient inclus dans cette liste :

- la presse professionnelle «tourisme », privée de recettes, qui a démontré son utilité dans la crise sanitaire.
- les courtiers en assurances voyage dont l’activité est étroitement dépendante du tourisme. Leur liste est très réduite, leur activité est devenue négative depuis le mois de mars et leur pluralité est indispensable.
- les entreprises qui fournissent la technologie et qui contribueront à la transition numérique que le gouvernement appelle de ses vœux.
- la représentation des offices de tourisme étrangers.


Si ces secteurs ne bénéficiaient pas des mesures de soutien renforcées ils seraient en danger alors qu’ils sont indispensables à l’activité des voyagistes.

Lu 1996 fois

Notez

Commentaires

1.Posté par GIMENEZ Dominique le 16/06/2020 14:55 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler
bonjour
je pense qu'il y a un 5ème secteur associé à l’activité des voyages ( tourisme ou affaires ) mais non reconnu comme tel qu'il faudrait ajouter : " les prestataires de services dans le domaine des obtentions de visas " . Tant que les frontières internationales et les consulats n'ouvriront pas , tant que les demandes de visas ne seront pas autorisées ( Chine, Russie, Algérie, Ghana etc etc ) notre secteur est en grand danger.
merci
Cdlt

2.Posté par Caroline Oriol le 16/06/2020 16:56 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler
Il manque également les réceptifs français installés à l'étranger qui n'ont plus aucun revenu suite à la fermeture des frontières, et qui sont indispensables pour l'offre des TO et agence en France. Dans la plupart des pays, il n'y a pas de soutien de l'Etat local ni pour nos entreprises ni pour nos emplois, mais nous n'avons pas non plus de soutien de l'Etat français. De nombreux réceptifs mettront bientôt la clé sous la porte si aucune aide n'est apportée

3.Posté par Pierre Fraineau le 17/06/2020 06:10 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler
Je rebondis sur le commentaire de Caroline Oriol:
Oui il ne faut pas oublier les receptifs francais locaux.
Car beaucoup d'operateurs pensent a leur survie mais oublient aussi que sans receptif (hormis les TO qui sourcent et developpement les destinations eux-emes) ils ne peuvent pas fonctionner, meme si le gouvernement les aide.

Merci Caroline de rappeler la position actuelle des receptifs, bien souvent et trop vite oubliee par les agences et les TO bases en France.

4.Posté par MC le 26/06/2020 12:41 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler
Il manque un certain nombre d'intermédiaires dans les secteur du tourisme et de l’événementiel en effet. Quid des agents commerciaux, VRP et autres courtiers qui travaillent avec les TOs, AGVs, les représentants de réceptifs, etc.?
J'ai contacté les impôts à 2 reprises en faisant état de ma situation et j'ai reçu une réponse rapide, expliquant qu'il n'y avait pas de dérogation possible si notre code NAF n'est pas sur la liste...
il est donc urgent de revoir cette liste qui n'inclut pas tout le monde ou alors de permettre aux indépendants de ces secteurs de soumettre leur cas avec preuves à l'appui.

Nouveau commentaire :

Tous les commentaires discourtois, injurieux ou diffamatoires seront aussitôt supprimés par le modérateur.
Signaler un abus

Dans la même rubrique :
< >



































TourMaG.com
  • Instagram
  • Twitter
  • Facebook
  • YouTube
  • LinkedIn
  • GooglePlay
  • appstore
  • Google News
  • Bing Actus
  • Actus sur WhatsApp
 
Site certifié ACPM, le tiers de confiance - la valeur des médias