
Delta Airlines reste dans le rouge… pour son cinquième exercice annuel consécutif. Troisième plus importante compagnie nord-américaine, elle a annoncé hier avoir enregistré une perte nette de 3,8 milliards de US dollars en 2005 (contre 5,2 milliards l’année précédente).
« Des pertes d’une telle importance ne sont pas supportables. 2006 sera une année de stabilisation de notre situation financière », a déclaré Edward Bastian, le responsable financier de la compagnie basée à Atlanta.
Delta s’estime pourtant en convalescence. Ses pertes au quatrième trimestre ont été presque divisées par deux, soit 1,2 milliard de USD contre 2,2 milliards en 2004. Un résultat d’autant plus encourageant que sa facture de kérosène a augmenté de 410 millions de USD par rapport au quatrième trimestre de 2004.
Son vaste programme de restructuration et de réduction de coûts donne des résultats, selon des experts du secteur. La compagnie a, entre autres initiatives, renégocié à la baisse le montant de la location de ses appareils et procédé à des coupes claires dans la masse salariale (des milliers d’emplois sont concernés).
Trouver 3 milliards de USD de revenus additionnels pour survivre
Elle s’est par ailleurs placée en septembre dernier sous la protection du chapitre 11 sur la loi des faillites. Delta s’est fixé 3 milliards de USD de revenus additionnels et de réduction de coûts pour survivre.
La conjoncture n’en reste pas difficile, pour elle comme pour toutes les compagnies US. Outre la flambée du kérosène, elle est confrontée à une concurrence exacerbée des « low costs » et des autres « majors » placées sous « chapter 11».
De quoi inquiéter Air France, sa partenaire au sein de l’alliance Skyteam. Le transporteur américain souligne toutefois qu’il disposait, fin 2005, d’une trésorerie de 2,9 milliards de USD.
Air France, pour sa part, rappelle volontiers qu’il n’existe aucun lien capitalistique entre eux, et qu’il n’est nullement question de remettre en question les avantages (partage de code, accès aux salons, miles) de leur alliance.
« Des pertes d’une telle importance ne sont pas supportables. 2006 sera une année de stabilisation de notre situation financière », a déclaré Edward Bastian, le responsable financier de la compagnie basée à Atlanta.
Delta s’estime pourtant en convalescence. Ses pertes au quatrième trimestre ont été presque divisées par deux, soit 1,2 milliard de USD contre 2,2 milliards en 2004. Un résultat d’autant plus encourageant que sa facture de kérosène a augmenté de 410 millions de USD par rapport au quatrième trimestre de 2004.
Son vaste programme de restructuration et de réduction de coûts donne des résultats, selon des experts du secteur. La compagnie a, entre autres initiatives, renégocié à la baisse le montant de la location de ses appareils et procédé à des coupes claires dans la masse salariale (des milliers d’emplois sont concernés).
Trouver 3 milliards de USD de revenus additionnels pour survivre
Elle s’est par ailleurs placée en septembre dernier sous la protection du chapitre 11 sur la loi des faillites. Delta s’est fixé 3 milliards de USD de revenus additionnels et de réduction de coûts pour survivre.
La conjoncture n’en reste pas difficile, pour elle comme pour toutes les compagnies US. Outre la flambée du kérosène, elle est confrontée à une concurrence exacerbée des « low costs » et des autres « majors » placées sous « chapter 11».
De quoi inquiéter Air France, sa partenaire au sein de l’alliance Skyteam. Le transporteur américain souligne toutefois qu’il disposait, fin 2005, d’une trésorerie de 2,9 milliards de USD.
Air France, pour sa part, rappelle volontiers qu’il n’existe aucun lien capitalistique entre eux, et qu’il n’est nullement question de remettre en question les avantages (partage de code, accès aux salons, miles) de leur alliance.