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Stefan Betz de Germanwings
Dans la galaxie des compagnies européennes à bas coûts, Germanwings a un profil un peu atypique. Sa clientèle est en majorité composée d’hommes d’affaires. Ils représentent 42% du remplissage pour seulement 24% de vacanciers. Par ailleurs, 75% des passagers sont Allemands. Autant dire que le point à point est vraiment l’opération prioritaire.
Mais le développement du réseau, même à l’intérieur de l’Allemagne, permet aujourd’hui d’additionner les points à points. Et c’est encore plus vrai pour les vols internationaux. Jusqu’à présent, les passagers qui choisissaient par exemple d’aller de Paris à Varsovie via Cologne devaient acheter deux billets, et récupérer les bagages et les réenregistrer à Cologne.
Avec le système Smart Connect, les choses sont désormais plus faciles. Tout d’abord, on peut désormais acheter un billet unique basé sur un pricing spécifique, différent de l’addition des deux segments, et à Cologne, même s’il faut encore récupérer les bagages, il s’agit juste de les poser sur un tapis de connexion. L’escale est réduite à 90 minutes.
Le produit, estime Stefan Betz, directeur de l’Europe de l’Ouest, apportera 22 000 passagers supplémentaires en 2007 sur un réseau qui s‘enrichit de plus de 500 vols en correspondance par semaine. Sur un total attendu de 7 millions de passagers attendus en 2007, Smart Connect représente une petite proportion, mais le produit va grandir : 77 000 passagers en 2008 et 91 000 en 2009.
Pour l’instant, au départ de Paris, Smart Connect fonctionne via Cologne sur les vols de Varsovie et de Split, et, via Stuttgart, sur les vols de Zagreb. Au départ de Nice, via Cologne, les connexions sont possibles sur Dresde, Leipzig et Berlin.
Pas question, pour autant, de jouer les feeders pour son actionnaire Lufthansa. Chacun garde ses propres plates-formes et même être en concurrence frontale sur certaines lignes. L’important, c’est d’occuper le terrain.
Mais le développement du réseau, même à l’intérieur de l’Allemagne, permet aujourd’hui d’additionner les points à points. Et c’est encore plus vrai pour les vols internationaux. Jusqu’à présent, les passagers qui choisissaient par exemple d’aller de Paris à Varsovie via Cologne devaient acheter deux billets, et récupérer les bagages et les réenregistrer à Cologne.
Avec le système Smart Connect, les choses sont désormais plus faciles. Tout d’abord, on peut désormais acheter un billet unique basé sur un pricing spécifique, différent de l’addition des deux segments, et à Cologne, même s’il faut encore récupérer les bagages, il s’agit juste de les poser sur un tapis de connexion. L’escale est réduite à 90 minutes.
Le produit, estime Stefan Betz, directeur de l’Europe de l’Ouest, apportera 22 000 passagers supplémentaires en 2007 sur un réseau qui s‘enrichit de plus de 500 vols en correspondance par semaine. Sur un total attendu de 7 millions de passagers attendus en 2007, Smart Connect représente une petite proportion, mais le produit va grandir : 77 000 passagers en 2008 et 91 000 en 2009.
Pour l’instant, au départ de Paris, Smart Connect fonctionne via Cologne sur les vols de Varsovie et de Split, et, via Stuttgart, sur les vols de Zagreb. Au départ de Nice, via Cologne, les connexions sont possibles sur Dresde, Leipzig et Berlin.
Pas question, pour autant, de jouer les feeders pour son actionnaire Lufthansa. Chacun garde ses propres plates-formes et même être en concurrence frontale sur certaines lignes. L’important, c’est d’occuper le terrain.