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Gulf Air : le taux de remplissage atteint 73%


Gulf Air affiche pour le 1er trimestre une augmentation de 6,3% pour le trafic passagers haute contribution (Affaires et Première). A l’aéroport international de Bahreïn, le nombre de passagers a affiché une croissance de 24% par rapport à la même période de l’an dernier, tandis que l’aéroport international Seeb de Mascate (capitale d’Oman) a vu le trafic se développer de 20%.


Rédigé par Jean DA LUZ le Mardi 16 Mai 2006

Au cours des trois premiers mois de l’année, le taux de remplissage par siège de Gul Air a atteint 73%, avec notamment une augmentation de 6,3% pour le trafic passagers haute contribution (Affaires et Première), et une forte croissance de passagers pour le pèlerinage à La Mecque. Pour la même période, le revenu unité/siège s’est accru de 6,6%.

A l’aéroport international de Bahreïn, le nombre de passagers a affiché une croissance de 24% par rapport à la même période de l’an dernier, tandis que l’aéroport international Seeb de Mascate (capitale d’Oman) a vu le trafic se développer de 20%. Les réservations d’avril révèlent encore plus la poussée du trafic dans les deux hubs, avec plus de 40% de passagers supplémentaires pour Gulf Air par rapport à avril 2005.

"Ces évolutions font suite à la présentation du plan stratégique "Smart Airline, Successful Business" approuvé en février dernier : re-capitalisation de la compagnie aérienne, ré-équipement de la flotte, amélioration du produit et rénovation des appareils et surtout, réorientation de la stratégie vers deux hubs commerciaux, Bahreïn et Mascate, après le désengagement d’Abou Dhabi, qui a pris effet en mars 2006." explique un communiqué de presse.

"Les effets positifs de cette transition vers un système à deux plate formes commerciales sont déjà évidents, non seulement par la croissance du nombre de passagers et le trafic en hausse dans nos deux hubs, mais aussi par l’efficacité accrue de notre réseau", affirme James Hogan, Pdg de Gulf Air "Je pense que les prochains chiffres nous révèleront des réductions de coûts significatives, au fur et à mesure que nous allons réduire les complexités opérationnels dans les mois qui viennent.

La croissance des revenus ne peut cependant compenser les augmentations des prix pétroliers. Malgré une budgétisation des surcharges de fuel, nous devons faire face à un déficit d’environ 80 millions de Bahreïnis Dinars (165 millions d’Euros) en 2006. Les prix du pétrole demeurent notre plus important défi".

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