
Roissy, est pour le DG d'IATA
“Après cinq ans, nous voyons enfin la lumière au bout du tunnel. Et nous pouvons faire preuve d’un optimisme prudent”. Giovanni Bisignani, directeur général de l’Association du transport aérien international (IATA), s’est déclaré stupéfait par le niveau des pertes des compagnies membres, au cours du discours d’ouverture de l’assemblée générale annuelle et du Sommet mondial de l’aviation organisés hier et aujourd’hui au Méridien Montparnasse à Paris.
Les 265 compagnies membres de l’IATA – elles représentent 94% du trafic international - perdront quelque 3 milliards US$ en 2006, soit une légère baisse par rapport aux pertes de 3,2 milliards enregistrées en 2005 (- 5,6 en 2004). Or, leur facture pétrolière a explosé : elle est passé de 62 milliards de US$ en 2004 à 92 milliards en 2005, et devrait atteindre les 112 milliards cette année.
E-ticketing : J-574 pour les compagnies IATA
Maintenir les pertes à ce niveau apparaît ainsi comme une gageure, d’autant que le marché US est à lui seul dans le rouge de 6,7milliards US$. Des facteurs propres à l’industrie du secteur aérien expliquent ces résultats plus qu’honorables, tels l’amélioration de la productivité de la main d’œuvre et la diminution des coûts de ventes et de distribution.
S’ajoute un environnement économique favorable. Mais la croissance mondiale est fragile et le prix du pétrole demeure la grande inconnue, a prévenu Giovanni Bisignani. Afin de soutenir encore la politique de réduction des coûts, IATA a notamment rappelé qu’il reste aujourd’hui à l’ensemble de ses membres «574 jours pour rendre la billetterie électronique universelle».
Giovanni Bisignani a par ailleurs indiqué que le taux d’accident en 2005 avait atteint son plus bas niveau historique, soit un accident pour 1,3 million de vols (2,9 millions si l’on se réfère aux seules compagnies IATA).
Toutes les compagnies IATA certifiées IOSA d’ici la fin 2007
Il a dans le même temps dénoncé les pavillons de complaisance, «un phénomène nouveau dans le monde de l’aviation» a regretté le commissaire européen aux transports, Jacques Barrot, également présent hier à Paris.
Toutes les compagnies IATA devront être certifiées IOSA d’ici la fin 2007 : actuellement 189 transporteurs membres sont en voie de certification. Les autorités aériennes chilienne, malgache et égyptienne ont, pour leur part, décidé d’imposer cette norme sur leurs sols.
Le directeur général de l’IATA a également dénoncé l’immobilisme des États-unis dans la recherche d’un accord de ciel ouvert avec l’Union européenne. Il a aussi profité de la tenue de l’assemblée générale à Paris pour fustiger les hausses inconsidérées des redevances aéroportuaires d’ADP (5% d’augmentation annuelle jusqu’en 2010).
Roissy, a-t-il rappelé, est déjà "l’une des plateformes les plus chères au monde..."
Les 265 compagnies membres de l’IATA – elles représentent 94% du trafic international - perdront quelque 3 milliards US$ en 2006, soit une légère baisse par rapport aux pertes de 3,2 milliards enregistrées en 2005 (- 5,6 en 2004). Or, leur facture pétrolière a explosé : elle est passé de 62 milliards de US$ en 2004 à 92 milliards en 2005, et devrait atteindre les 112 milliards cette année.
E-ticketing : J-574 pour les compagnies IATA
Maintenir les pertes à ce niveau apparaît ainsi comme une gageure, d’autant que le marché US est à lui seul dans le rouge de 6,7milliards US$. Des facteurs propres à l’industrie du secteur aérien expliquent ces résultats plus qu’honorables, tels l’amélioration de la productivité de la main d’œuvre et la diminution des coûts de ventes et de distribution.
S’ajoute un environnement économique favorable. Mais la croissance mondiale est fragile et le prix du pétrole demeure la grande inconnue, a prévenu Giovanni Bisignani. Afin de soutenir encore la politique de réduction des coûts, IATA a notamment rappelé qu’il reste aujourd’hui à l’ensemble de ses membres «574 jours pour rendre la billetterie électronique universelle».
Giovanni Bisignani a par ailleurs indiqué que le taux d’accident en 2005 avait atteint son plus bas niveau historique, soit un accident pour 1,3 million de vols (2,9 millions si l’on se réfère aux seules compagnies IATA).
Toutes les compagnies IATA certifiées IOSA d’ici la fin 2007
Il a dans le même temps dénoncé les pavillons de complaisance, «un phénomène nouveau dans le monde de l’aviation» a regretté le commissaire européen aux transports, Jacques Barrot, également présent hier à Paris.
Toutes les compagnies IATA devront être certifiées IOSA d’ici la fin 2007 : actuellement 189 transporteurs membres sont en voie de certification. Les autorités aériennes chilienne, malgache et égyptienne ont, pour leur part, décidé d’imposer cette norme sur leurs sols.
Le directeur général de l’IATA a également dénoncé l’immobilisme des États-unis dans la recherche d’un accord de ciel ouvert avec l’Union européenne. Il a aussi profité de la tenue de l’assemblée générale à Paris pour fustiger les hausses inconsidérées des redevances aéroportuaires d’ADP (5% d’augmentation annuelle jusqu’en 2010).
Roissy, a-t-il rappelé, est déjà "l’une des plateformes les plus chères au monde..."