
Dans le secteur aérien, le lancement d’ « Avion » ressemble un peu au combat de David contre Goliath. Seul Marc Roché, créateur du projet, ignorait que ça ne pouvait pas réussir, donc il l’a fait...
Il est vrai que l’homme aime les challenges et qu’il a l’habitude de ferrailler contre Air France. L’ex patron d’AOM est un pourfendeur de monopoles (officieux ou déclarés), et à l’époque la compagnie nationale avait dû sortir l’artillerie lourde (La Navette) pour en venir à bout.
Il y a fort peu de chances pour que l’histoire se répète. Malgré l’expérience et la « bouteille » de son fondateur, l’ « Avion » s’attaque au saint des saints : les liaisons transatlantiques, l’un des secteurs les plus juteux d’Air France-KLM et sa chasse-gardée.
Y toucher, ne serait-ce qu’en l’effleurant, est une sorte de crime de lèse-majesté qui est en général très mal vécu dans les hautes (forcément) sphères de la Compagnie.
Un cœur de cible : les «Paryorkers»
Mais revenons à « L’Avion » et à son business model. Elysair, société, de droit français, capitalisée à hauteur de 25 M€, prendra ce mercredi son envol sous la marque L’AVION Paris – New York.
Compagnie aérienne exclusivement Classe Affaires, elle reliera Paris à New York 6 fois par semaine (tous les jours sauf le samedi) aller-retour en B757-200 configuré en 90 sièges. L’appareil quittera Orly à 14h00 et atterrira à Newark à 16h45, et au retour l’aéroport new-yorkais à 19h30 pour arriver à Paris à 8h40.
Il est vrai que l’homme aime les challenges et qu’il a l’habitude de ferrailler contre Air France. L’ex patron d’AOM est un pourfendeur de monopoles (officieux ou déclarés), et à l’époque la compagnie nationale avait dû sortir l’artillerie lourde (La Navette) pour en venir à bout.
Il y a fort peu de chances pour que l’histoire se répète. Malgré l’expérience et la « bouteille » de son fondateur, l’ « Avion » s’attaque au saint des saints : les liaisons transatlantiques, l’un des secteurs les plus juteux d’Air France-KLM et sa chasse-gardée.
Y toucher, ne serait-ce qu’en l’effleurant, est une sorte de crime de lèse-majesté qui est en général très mal vécu dans les hautes (forcément) sphères de la Compagnie.
Un cœur de cible : les «Paryorkers»
Mais revenons à « L’Avion » et à son business model. Elysair, société, de droit français, capitalisée à hauteur de 25 M€, prendra ce mercredi son envol sous la marque L’AVION Paris – New York.
Compagnie aérienne exclusivement Classe Affaires, elle reliera Paris à New York 6 fois par semaine (tous les jours sauf le samedi) aller-retour en B757-200 configuré en 90 sièges. L’appareil quittera Orly à 14h00 et atterrira à Newark à 16h45, et au retour l’aéroport new-yorkais à 19h30 pour arriver à Paris à 8h40.
L’Avion espère séduire 28 000 clients la première année – sur une cible identifiée de 600 000 clients potentiels – parmi lesquels de nombreux « Paryorkers », ces personnes qui partagent leurs vies personnelles et/ou professionnelles entre les deux métropoles.
Si sa stratégie répond à son manque de flexibilité, en termes d’horaires comme de correspondances, L’Avion avance en revanche deux arguments forts : d’abord la proximité des aéroports d’Orly et Newark avec leurs centres-villes respectifs ; ensuite une politique de prix agressive, jusqu’à 50% moins cher que le produit business des compagnies traditionnelles.
A partir de 1 600 € l’AR
La tarification se veut claire. Le Paris-New York aller-retour sera vendu à partir de 1 600 € TTC, prix surtout associé à une réservation précoce, avec ensuite des tranches supplémentaires de 300 €.
Une opération promotionnelle de grande envergure accompagne le lancement, soit les 1000 premiers billets vendus pour 1 000 €.
La compagnie sera revendue en direct via son site internet www.lavion.com et un centre d’appel ; elle est aussi présente dans les GDS et commercialisée par l’intermédiaire des agences de voyages, en France comme aux Etats-Unis.
Après un premier round d’observation, il y a fort à parier que la réplique des Compagnies opèrant sur le trasatlantique et dont les passagers haute contribution (mais le seront-ils encore ?) représentent le core business, ne devrait pas se faire attendre.
Nous reviendrons sur cet évènement.
www.lavion.fr
Si sa stratégie répond à son manque de flexibilité, en termes d’horaires comme de correspondances, L’Avion avance en revanche deux arguments forts : d’abord la proximité des aéroports d’Orly et Newark avec leurs centres-villes respectifs ; ensuite une politique de prix agressive, jusqu’à 50% moins cher que le produit business des compagnies traditionnelles.
A partir de 1 600 € l’AR
La tarification se veut claire. Le Paris-New York aller-retour sera vendu à partir de 1 600 € TTC, prix surtout associé à une réservation précoce, avec ensuite des tranches supplémentaires de 300 €.
Une opération promotionnelle de grande envergure accompagne le lancement, soit les 1000 premiers billets vendus pour 1 000 €.
La compagnie sera revendue en direct via son site internet www.lavion.com et un centre d’appel ; elle est aussi présente dans les GDS et commercialisée par l’intermédiaire des agences de voyages, en France comme aux Etats-Unis.
Après un premier round d’observation, il y a fort à parier que la réplique des Compagnies opèrant sur le trasatlantique et dont les passagers haute contribution (mais le seront-ils encore ?) représentent le core business, ne devrait pas se faire attendre.
Nous reviendrons sur cet évènement.
www.lavion.fr

L'''Avion'' reliera Paris à New York 6 fois par semaine (tous les jours sauf le samedi) aller-retour en B757-200 configuré en 90 sièges