Un itinéraire emblématique du cyclotourisme en France
C’est l’un des itinéraires les plus emblématiques de « la France à vélo ». Imaginez… toutes les Alpes à traverser, des paysages à couper le souffle, des chalets de charme, des cols, mythiques, célèbres et vertigineux. Avant l’existence des VAE (Vélos à Assistance Électrique), la mission semblait impossible au commun des cyclistes. C’est désormais un objectif atteignable, grâce à un VAE adapté, à condition d’avoir une bonne condition physique et une saine endurance.
L’itinéraire de la Route des Grandes Alpes à vélo démarre dans un décor qui n’incite pourtant guère à l’effort. Voici Thonon-les-Bains et la « Riviera savoyarde », avec le lac Léman propice aux activités douces (casino, promenades lacustres, bateau…). Culturellement, la ville est plus riche qu’il n’y paraît. Ne manquez pas son petit port accessible en funiculaire depuis la ville haute, le château de Ripaille, ainsi que la basilique et l’église accolées, une rareté patrimoniale.
C’est maintenant l’heure du départ : cap sur Cluses, à 58 km de Thonon. Remontant les gorges de la Dranse, l’étape rejoint les premiers alpages du Chablais avant de frôler le lac de Montriond (détour possible) et la station de Morzine.
Le col des Gets (1 163 m), premier (et non dernier !) de l’itinéraire, se présente. Parfait pour tester sa forme… et la qualité d’assistance de son vélo. Reste à dévaler vers Taninges puis Cluses, en vallée d’Arve. Voilà débutée la Route des Grandes Alpes à vélo, impossible désormais de tourner les talons.
L’itinéraire de la Route des Grandes Alpes à vélo démarre dans un décor qui n’incite pourtant guère à l’effort. Voici Thonon-les-Bains et la « Riviera savoyarde », avec le lac Léman propice aux activités douces (casino, promenades lacustres, bateau…). Culturellement, la ville est plus riche qu’il n’y paraît. Ne manquez pas son petit port accessible en funiculaire depuis la ville haute, le château de Ripaille, ainsi que la basilique et l’église accolées, une rareté patrimoniale.
C’est maintenant l’heure du départ : cap sur Cluses, à 58 km de Thonon. Remontant les gorges de la Dranse, l’étape rejoint les premiers alpages du Chablais avant de frôler le lac de Montriond (détour possible) et la station de Morzine.
Le col des Gets (1 163 m), premier (et non dernier !) de l’itinéraire, se présente. Parfait pour tester sa forme… et la qualité d’assistance de son vélo. Reste à dévaler vers Taninges puis Cluses, en vallée d’Arve. Voilà débutée la Route des Grandes Alpes à vélo, impossible désormais de tourner les talons.
Route des Grandes Alpes à vélo : Reblochon impératif !
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La Grave-La Meije, les Alpes version exclusives
L’étape 2 conduit au Grand-Bornand. Elle grimpe mais prend soin de vous : seulement 30 km. Sauf qu’il y a le col de la Colombière à franchir… Une ascension digne du Tour de France mais si vos batteries sont bien rechargées, ça passe.
On adore cette étape car c’est un condensé de bonheur savoyard. On découvre la Chartreuse du Reposoir, occupée depuis près d’un siècle par une communauté de sœurs Carmélites.
Surtout, on croise de typiques hameaux en balcons et l’adorable station-village du Chinaillon et ses chalets traditionnels en bois. En levant la tête, la descente vers le Grand-Bornand ouvre des points de vue splendides sur la chaîne des Aravis. Haute-Savoie rêvée et reblochon impératif au menu du soir !
A lire aussi : Hautes-Alpes : séjour zen et alternatif dans les Ecrins
On adore cette étape car c’est un condensé de bonheur savoyard. On découvre la Chartreuse du Reposoir, occupée depuis près d’un siècle par une communauté de sœurs Carmélites.
Surtout, on croise de typiques hameaux en balcons et l’adorable station-village du Chinaillon et ses chalets traditionnels en bois. En levant la tête, la descente vers le Grand-Bornand ouvre des points de vue splendides sur la chaîne des Aravis. Haute-Savoie rêvée et reblochon impératif au menu du soir !
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Prairies d’alpages
Les deux tronçons suivants traversent des cols de légende, pour les amateurs de cyclotourisme en montagne. Après la station de La Clusaz (fermes laitières et bons fromages à acheter), le premier est le col des Aravis (1 486 m). Vous voilà en Savoie.
La descente du col livre des vues romantiques sur les alpages fleuris, avec le Mont-Blanc en fond de scène. Mais il faut déjà repartir à l’assaut des cimes. En traversant les stations-villages du Val d’Arly (Flumet, Crest-Voland…), vous grimpez le col des Saisies. La station chère à Franck Piccard, l’ancien champion de ski, est la porte d’entrée du Beaufortain.
C’est sans doute le territoire des Alpes françaises le mieux préservé. Ici, l’urbanisme montagnard n’est pas dévoyé, les hameaux et les villages restent authentiques (Boudin, Hauteluce…) et les prairies d’alpages accueillent, l’été, des vaches dont le lait sert à fabriquer un fromage divin, le beaufort. De quoi délaisser le vélo pour préférer un séjour gastronomique… La visite à la coopérative laitière de Beaufort est, a minima, un passage obligé.
La descente du col livre des vues romantiques sur les alpages fleuris, avec le Mont-Blanc en fond de scène. Mais il faut déjà repartir à l’assaut des cimes. En traversant les stations-villages du Val d’Arly (Flumet, Crest-Voland…), vous grimpez le col des Saisies. La station chère à Franck Piccard, l’ancien champion de ski, est la porte d’entrée du Beaufortain.
C’est sans doute le territoire des Alpes françaises le mieux préservé. Ici, l’urbanisme montagnard n’est pas dévoyé, les hameaux et les villages restent authentiques (Boudin, Hauteluce…) et les prairies d’alpages accueillent, l’été, des vaches dont le lait sert à fabriquer un fromage divin, le beaufort. De quoi délaisser le vélo pour préférer un séjour gastronomique… La visite à la coopérative laitière de Beaufort est, a minima, un passage obligé.
Cormet de Roselend à vélo : Pierra Menta, éperon rocheux de ski-alpinisme
Lesté de ces bons produits, cap sur Bourg-Saint-Maurice via un col iconique : le Cormet de Roselend. Au passage, coup d’œil à la Pierra Menta (2 714 m), mythique éperon rocheux de ski-alpinisme. Au-dessus du lac de barrage aux eaux turquoise, Roselend est un col ultra paysager mais rude, avec 20 km à 6,5 % de pente moyenne.
Vive l’assistance électrique sur la Route des Grandes Alpes à vélo ! La descente vers la vallée de la Tarentaise, porte d’accès aux grandes stations de ski d’altitude, est une « formalité ».
Vive l’assistance électrique sur la Route des Grandes Alpes à vélo ! La descente vers la vallée de la Tarentaise, porte d’accès aux grandes stations de ski d’altitude, est une « formalité ».
En balcon sur le massif de la Vanoise
En matière alpine, les étapes 5 et 6 vers Val d’Isère puis Val Cenis sont à mettre en pôle position. La plaine de la Tarentaise est vite oubliée lorsque se présente la montée vers Tignes et Val d’Isère.
D’autant que la variante via La Rosière et Montvalezan, conseillée, ajoute du dénivelé. Mais quelle vue en balcon sur le massif de la Vanoise ! Après Sainte-Foy, tunnels et paravalanches hissent jusqu’à Val d’Isère, capitale du ski et village préservé, dans le top 3 des stations françaises. Vous voilà sportif parmi les sportifs, méritant de vous accorder une journée de repos.
A lire aussi : La Grave-La Meije, les Alpes version exclusives
D’autant que la variante via La Rosière et Montvalezan, conseillée, ajoute du dénivelé. Mais quelle vue en balcon sur le massif de la Vanoise ! Après Sainte-Foy, tunnels et paravalanches hissent jusqu’à Val d’Isère, capitale du ski et village préservé, dans le top 3 des stations françaises. Vous voilà sportif parmi les sportifs, méritant de vous accorder une journée de repos.
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Col de l’Iseran à vélo, 2 764 m
Le jour suivant est unique. En franchissant le légendaire col de l’Iseran, vous atteindrez le point le plus haut de cette Route des Grandes Alpes : 2 764 m. Dans des paysages grandioses d’alpages et de rochers, il n’est pas rare, à la fin du printemps, que les bords de route soient encore enneigés. La pente est régulière mais l’altitude coupe le souffle.
Allez, encore un effort, vous y êtes, la descente vers Val-Cenis arrive. En passant ce cap, le parcours quitte la Tarentaise pour pénétrer en Haute-Maurienne. En lisière du Parc national de la Vanoise, les stations-villages de haute altitude se succèdent, mais l’une d’elles exige de poser le vélo : Bonneval-sur-Arc.
Classé comme l’un des Plus Beaux Villages de France, il préserve une architecture de pierre et de toits de lauzes unique en Maurienne. Les ruelles sont un exemple de rusticité montagnarde et l’on peut même pousser jusqu’au hameau de l’Écot, à 4 km, d’une austérité touchante. Val Cenis n’est plus très loin et signe la fin de l’étape.
Allez, encore un effort, vous y êtes, la descente vers Val-Cenis arrive. En passant ce cap, le parcours quitte la Tarentaise pour pénétrer en Haute-Maurienne. En lisière du Parc national de la Vanoise, les stations-villages de haute altitude se succèdent, mais l’une d’elles exige de poser le vélo : Bonneval-sur-Arc.
Classé comme l’un des Plus Beaux Villages de France, il préserve une architecture de pierre et de toits de lauzes unique en Maurienne. Les ruelles sont un exemple de rusticité montagnarde et l’on peut même pousser jusqu’au hameau de l’Écot, à 4 km, d’une austérité touchante. Val Cenis n’est plus très loin et signe la fin de l’étape.
Descente Modane à vélo : « tout schuss », col du Télégraphe en ligne de mire
Enfin une journée débutant par une descente ! Sur une trentaine de km, elle conduit à Modane puis à Saint-Michel-de-Maurienne, en respirant à pleins poumons l’air sain de la Vanoise. Après quelques jolis villages (Termignon, Bramans, Avrieux…), l’austère vallée de la Maurienne invite à repartir à l’assaut des montagnes.
C’est l’heure du col Hors-Catégorie, seule mais réelle difficulté du jour : le col du Télégraphe, 851 m de dénivelé. 12 km plus loin (merci les batteries, pensez à bien les recharger chaque soir si vous utilisez un VAE sur la Route des Grandes Alpes à vélo), le fort marque l’arrivée au col.
Il ne reste plus qu’à laisser filer la monture jusqu’à Valloire. Fin de l’étape 7, vous avez franchi la moitié du parcours alpin.
C’est l’heure du col Hors-Catégorie, seule mais réelle difficulté du jour : le col du Télégraphe, 851 m de dénivelé. 12 km plus loin (merci les batteries, pensez à bien les recharger chaque soir si vous utilisez un VAE sur la Route des Grandes Alpes à vélo), le fort marque l’arrivée au col.
Il ne reste plus qu’à laisser filer la monture jusqu’à Valloire. Fin de l’étape 7, vous avez franchi la moitié du parcours alpin.
Izoard, grimpée mythique
Le matin, quelque chose d’impalpable plane dans l’air… Ce trouble porte un nom : l’air du Sud ! En 50 km jusqu’à Briançon, non seulement vous gagnez les Alpes méridionales, mais vous triomphez d’un col légendaire, le Galibier, 2 642 m d’altitude.
C’est le Graal pour tout cycliste parcourant la Route des Grandes Alpes à vélo. Panorama du jour : les Écrins, second massif français à dépasser les 4 000 m.
Fort de ce spectacle, vous traversez en trombe les villages de Serre-Chevalier et freinez une dernière fois à Briançon, une cité classée à l’UNESCO pour ses fortifications Vauban.
C’est le Graal pour tout cycliste parcourant la Route des Grandes Alpes à vélo. Panorama du jour : les Écrins, second massif français à dépasser les 4 000 m.
Fort de ce spectacle, vous traversez en trombe les villages de Serre-Chevalier et freinez une dernière fois à Briançon, une cité classée à l’UNESCO pour ses fortifications Vauban.
Forteresse Vauban de Mont-Dauphin
Celles-ci sont également au menu de l’étape 9. Elle conduit à Guillestre et à la forteresse Vauban de Mont-Dauphin, village enserré dans ses remparts. Avant cela, une autre grimpée mythique vous attend : l’Izoard.
Dans des paysages plus secs, à l’image de la Casse Déserte et de son paysage de rocaille, la route passe la côte 2 360 m avant de basculer dans le « pays » le plus secret des Alpes, le Queyras, et ses villages « perdus », tels Arvieux et l’iconique Saint-Véran (détour possible). C’est l’une des étapes les plus pittoresques de la Route des Grandes Alpes à vélo et de ce road trip en VAE pour ceux qui ont fait le choix de l'assistance électrique.
Dans des paysages plus secs, à l’image de la Casse Déserte et de son paysage de rocaille, la route passe la côte 2 360 m avant de basculer dans le « pays » le plus secret des Alpes, le Queyras, et ses villages « perdus », tels Arvieux et l’iconique Saint-Véran (détour possible). C’est l’une des étapes les plus pittoresques de la Route des Grandes Alpes à vélo et de ce road trip en VAE pour ceux qui ont fait le choix de l'assistance électrique.
Barcelonnette et ses « villas mexicaines »
Au 10e jour, le parcours poursuit sa route vers le sud. Fin des Hautes-Alpes et début des Alpes-de-Haute-Provence. Voici Vars (col à 2 108 m) et sa piste de ski de vitesse, puis l’Ubaye, rejointe après une descente en « roue libre » de 34 km.
On revit ! Et on en profite pour s’intéresser à l’histoire de la vallée, avec ces paysans pauvres partis vivre au Mexique au 19e siècle. L’étape du soir, Barcelonnette, éclairera sur cette épopée, avec les célèbres « villas mexicaines » construites par des émigrés de retour au pays, fortune faite. Une pause culturelle bienvenue dans l’aventure à vélo.
On revit ! Et on en profite pour s’intéresser à l’histoire de la vallée, avec ces paysans pauvres partis vivre au Mexique au 19e siècle. L’étape du soir, Barcelonnette, éclairera sur cette épopée, avec les célèbres « villas mexicaines » construites par des émigrés de retour au pays, fortune faite. Une pause culturelle bienvenue dans l’aventure à vélo.
La Méditerranée au bout !
Allez, il est temps de rejoindre la Méditerranée. Car ce parfum de Mexique a donné comme des envies de plage. En quatre étapes et 238 km, la récompense est garantie. Il convient d’abord de rejoindre Valberg, station chic des Alpes-Maritimes.
C’est la plus longue étape du parcours, 75 km. Autant partir tôt pour franchir, dans l’ordre : le col de la Cayolle, le Val d’Entraunes et le col de Valberg. Thème du jour : les routes étroites et sauvages, loin du trafic routier de l’Iseran ou du Galibier. Le soir, Valberg invite déjà au farniente, les cigales ne sont pas loin… et la fin de la Route des Grandes Alpes à vélo approche.
C’est la plus longue étape du parcours, 75 km. Autant partir tôt pour franchir, dans l’ordre : le col de la Cayolle, le Val d’Entraunes et le col de Valberg. Thème du jour : les routes étroites et sauvages, loin du trafic routier de l’Iseran ou du Galibier. Le soir, Valberg invite déjà au farniente, les cigales ne sont pas loin… et la fin de la Route des Grandes Alpes à vélo approche.
Villages nids d’aigle
Reste deux étapes de « forçat » alpin. Entre les vallées de la Tinée et de la Vésubie, elles cheminent dans ce très haut pays niçois magnifié par des roches rouges et des villages nids d’aigle à l’accès impossible. Roubion, Roure, Saint-Dalmas, La Bollène-Vésubie… flirtent avec le Parc national du Mercantour – évitons de croiser le loup !
Après les cols de la Couillole et Saint-Martin, voici la Vésubie, meurtrie par les inondations de 2020. Arrêt à Saint-Martin-Vésubie, bourg coloré, hôte du Vesúbia Mountain Park (voir encadré).
Le jour suivant, le parcours emprunte les routes… du rallye de Monte-Carlo. 51 km pour rallier Sospel via le légendaire col de Turini, dernier véritable effort de la Route des Grandes Alpes à vélo. Au menu : des promontoires et des forêts méditerranéennes. La descente jusqu’à Sospel, aux ruelles et places pittoresques, est un régal. L’ultime étape sera inoubliable car la mer est au bout du chemin.
A peine une petite bosse à franchir (le col de Castillon) et 20 km de descente se profilent jusqu’à Menton. Vous pourrez alors musarder jusqu’à Nice en crochetant par le village perché d’Èze, avant de plonger sur Nice et ses lumières dorées. Pari gagné : vous avez bouclé la Route des Grandes Alpes à vélo !
Après les cols de la Couillole et Saint-Martin, voici la Vésubie, meurtrie par les inondations de 2020. Arrêt à Saint-Martin-Vésubie, bourg coloré, hôte du Vesúbia Mountain Park (voir encadré).
Le jour suivant, le parcours emprunte les routes… du rallye de Monte-Carlo. 51 km pour rallier Sospel via le légendaire col de Turini, dernier véritable effort de la Route des Grandes Alpes à vélo. Au menu : des promontoires et des forêts méditerranéennes. La descente jusqu’à Sospel, aux ruelles et places pittoresques, est un régal. L’ultime étape sera inoubliable car la mer est au bout du chemin.
A peine une petite bosse à franchir (le col de Castillon) et 20 km de descente se profilent jusqu’à Menton. Vous pourrez alors musarder jusqu’à Nice en crochetant par le village perché d’Èze, avant de plonger sur Nice et ses lumières dorées. Pari gagné : vous avez bouclé la Route des Grandes Alpes à vélo !
Pratique
Durée : 14 jours minimum
Distance : 720 km
Dénivelé : 19 195 m positif
Topo guide et cartes à télécharger sur :
Route Des Grandes Alpes
France Velo Tourisme
Distance : 720 km
Dénivelé : 19 195 m positif
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France Velo Tourisme