
Michael O'Leary, patron de Ryanair aimerait bien décoller en France mais il est un peu gêné aux entournures...
Les compagnies low cost ont encore pris des parts marchés en Europe en avril et mai 2006 : elles assurent désormais 16,3% de l’ensemble des vols sur le Vieux Continent, d’après une toute récente étude du service statistique et prévisions (STATFOR) d’Eurocontrol.
Sur les douze derniers mois, leur part de marché a progressé de 2,4 points. Un chiffre significatif de leur croissance, toujours sur cette même période : les low costs ont représenté à elles seules 83% des nouveaux vols.
Le Royaume Uni reste la référence dans le domaine du transport aérien low cost, avec 42% de la totalité des vols européens à bas coûts au départ et à l’arrivée des aéroports anglais (vols intérieurs compris). On trouve trois plateformes londoniennes (Stansted, Gatwick et Luton) parmi les quatre premiers aéroports européens en terme de trafic low cost.
Les Cies low costs représentent à elles seules 83% des nouveaux vols
La croissance des low costs se ralentit toutefois, au regard des progressions plus importantes de l’an dernier. L’étude constate également un mouvement de concentration, avec un nombre moindre de transporteurs low-cost (cinquante désormais, soit deux de moins que l’an dernier) mais une offre plus vaste pour chacun d’eux.
En France, Air France et le train freinent le développement du low cost. Une spécificité hexagonale : l’absence de compagnies à bas coûts battant pavillon français. Par ailleurs, si neuf pays européens assurent à eux seuls 58% de la croissance du trafic low-cost, la France n’en fait pas partie. Aucun aéroport français ne figure parmi les 25 premiers en Europe en terme de trafic low cost.
La part de marché du low-cost en France progresse au rythme du marché européen, ce qui ne lui permet pas de combler son retard : elle est passée à 18,3% sur la période janvier-mai 2006 contre 15,8% sur les mêmes mois de l’année précédente, soit une hausse de 2,5 points. Les transporteurs à bas coûts ont lancé près de 80 nouveaux vols entre l’Hexagone et un autre pays européen ces douze derniers mois.
80 nouveaux vols sur la France depuis un an
L’axe France-Royaume Uni apparaît à la cinquième place en terme de mouvements de vols low-costs en Europe, l’axe France-Allemagne à la vingt-et-unième. L’axe France-Slovénie (destination phare de Sky Europe), quoique assez modeste en terme de trafic, reste une exception : la part de marché du low-cost y dépasse désormais les 80%.
En revanche, sur l’axe France-France, le deuxième plus important en Europe en terme de trafic, le low-cost ne représente pas 5% du total. Plus surprenant encore : sa part de marché diminue, aussi bien sur l’axe France-France que sur l’axe France-Royaume Uni, d’ailleurs.
Sur les douze derniers mois, leur part de marché a progressé de 2,4 points. Un chiffre significatif de leur croissance, toujours sur cette même période : les low costs ont représenté à elles seules 83% des nouveaux vols.
Le Royaume Uni reste la référence dans le domaine du transport aérien low cost, avec 42% de la totalité des vols européens à bas coûts au départ et à l’arrivée des aéroports anglais (vols intérieurs compris). On trouve trois plateformes londoniennes (Stansted, Gatwick et Luton) parmi les quatre premiers aéroports européens en terme de trafic low cost.
Les Cies low costs représentent à elles seules 83% des nouveaux vols
La croissance des low costs se ralentit toutefois, au regard des progressions plus importantes de l’an dernier. L’étude constate également un mouvement de concentration, avec un nombre moindre de transporteurs low-cost (cinquante désormais, soit deux de moins que l’an dernier) mais une offre plus vaste pour chacun d’eux.
En France, Air France et le train freinent le développement du low cost. Une spécificité hexagonale : l’absence de compagnies à bas coûts battant pavillon français. Par ailleurs, si neuf pays européens assurent à eux seuls 58% de la croissance du trafic low-cost, la France n’en fait pas partie. Aucun aéroport français ne figure parmi les 25 premiers en Europe en terme de trafic low cost.
La part de marché du low-cost en France progresse au rythme du marché européen, ce qui ne lui permet pas de combler son retard : elle est passée à 18,3% sur la période janvier-mai 2006 contre 15,8% sur les mêmes mois de l’année précédente, soit une hausse de 2,5 points. Les transporteurs à bas coûts ont lancé près de 80 nouveaux vols entre l’Hexagone et un autre pays européen ces douze derniers mois.
80 nouveaux vols sur la France depuis un an
L’axe France-Royaume Uni apparaît à la cinquième place en terme de mouvements de vols low-costs en Europe, l’axe France-Allemagne à la vingt-et-unième. L’axe France-Slovénie (destination phare de Sky Europe), quoique assez modeste en terme de trafic, reste une exception : la part de marché du low-cost y dépasse désormais les 80%.
En revanche, sur l’axe France-France, le deuxième plus important en Europe en terme de trafic, le low-cost ne représente pas 5% du total. Plus surprenant encore : sa part de marché diminue, aussi bien sur l’axe France-France que sur l’axe France-Royaume Uni, d’ailleurs.