Low cost long courrier : voici venir Air AsiaX

Créée en décembre 2001 par un ancien employé du groupe Virgin, Tony Fernandes, Air Asia, basée à Kuala Lumpur et Bangkok est aujourd’hui bénéficiaire. En 2006, son chiffre d’affaires s’est établi à 185 millions d’euros et son bénéfice à 28 millions. Cette année, elle compte transporter 17 millions de passagers entre la Malaisie, la Thaïlande, l’Indonésie et même la Chine.

Pour cette nouvelle aventure long courrier qui devrait démarrer au cours de l’année prochaine, suivant la réception des avions, la filiale Air AsiaX devrait opérer vers le Japon, l’Australie et une seule destination en Europe, la Grande-Bretagne, sur des aéroports de province.

Les passagers qui, comme sur le court courrier, auront payé leurs sièges à des prix défiant toute concurrence, devront aussi acheter leur nourriture à bord et payer pour avoir accès au programme de divertissements. Il y aura, bien sûr, une classe unique à bord, avec un seating à haute densité. Heureusement, la compagnie prévoit d’opérer sur des vols de moins de huit heures.

Quelques jours après l’annonce tonitruante de Michael O’Leary, le patron de Ryanair, de lancer une filiale transatlantique avec des vols à 10 euros hors taxes d’ici à quatre ans, le concept du vol long courrier low cost s’impose dans les esprits.

Alors que, dans le même temps, de nombreux observateurs les considèrent comme non viables puisque, dans le modèle traditionnel, ce sont les ventes des sièges Premium qui « sponsorisent » la classe économique.

Mais Air AsiaX ne sera pas la première compagnie asiatique à opérer en long courrier low cost. D’ores et déjà, la plus discrète compagnie de Hong Kong, Oasis, vole depuis près d’un an entre Londres Gatwick et Hong Kong pour une centaine d’euros l’aller simple, même chose pour Air Sahara entre Heathrow et Delhi, avec des prix d’appel du même niveau.