
L’œnotourisme génère un chiffre d’affaires estimé à plus de 5,2 milliards d’euros en France, selon Atout France
La France, déjà leader mondial du tourisme et référence planétaire en matière de vin, veut désormais régner en maître sur l’œnotourisme en Europe.
Ce lundi à Saumur, Nathalie Delattre a détaillé les grandes lignes de sa stratégie, élaborée avec le Conseil Supérieur de l’Œnotourisme (CSO), présidé par Hervé Novelli.
Objectif affiché : faire de l’Hexagone la destination numéro un pour les amateurs de vin d’ici 2030.
A lire aussi : Futuroscopie - Le marché de l'œnotourisme en mouvement
Ce lundi à Saumur, Nathalie Delattre a détaillé les grandes lignes de sa stratégie, élaborée avec le Conseil Supérieur de l’Œnotourisme (CSO), présidé par Hervé Novelli.
Objectif affiché : faire de l’Hexagone la destination numéro un pour les amateurs de vin d’ici 2030.
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Œnotourisme : une filière en pleine effervescence
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L’œnotourisme ne cesse de monter en puissance : 12 millions de touristes y ont goûté en 2024, soit une hausse de 20 % par rapport à 2016. Un engouement particulièrement fort chez les étrangers, dont un tiers cite le vin et la gastronomie comme motivation principale de leur séjour en France.
Au-delà de la dégustation, la ministre rappelle que la filière fait vivre tout un écosystème : vignerons, restaurateurs, hébergeurs, guides, artisans ou encore transporteurs.
Un maillage déjà structuré autour du label d’État « Vignobles & Découvertes », qui compte aujourd’hui 75 destinations labellisées et plus de 8 700 professionnels mobilisés.
Au-delà de la dégustation, la ministre rappelle que la filière fait vivre tout un écosystème : vignerons, restaurateurs, hébergeurs, guides, artisans ou encore transporteurs.
Un maillage déjà structuré autour du label d’État « Vignobles & Découvertes », qui compte aujourd’hui 75 destinations labellisées et plus de 8 700 professionnels mobilisés.
Cinq axes d’action pour libérer le potentiel
Pour transformer l’essai, le gouvernement mise sur une feuille de route articulée autour de cinq priorités :
1. Alléger les normes d’urbanisme rural pour faciliter la transformation de bâtiments agricoles en lieux d’accueil.
2. Améliorer l’accessibilité, notamment pour les personnes en situation de handicap, grâce à un meilleur balisage et à une gestion apaisée des usages.
3. Renforcer la formation et la certification des acteurs du secteur.
4. Soutenir l’innovation et la transition écologique, avec un accompagnement à l’investissement.
5. Créer des événements œnotouristiques à forte visibilité, comme une Journée nationale de l’œnotourisme ou des fêtes viticoles durables.
« L’œnotourisme est à l’intersection de deux forces françaises : notre leadership touristique et notre excellence viticole. Nous devons en faire un levier stratégique pour nos territoires et notre attractivité internationale », a martelé Nathalie Delattre, promettant de défendre ces mesures lors du prochain Comité interministériel du tourisme.
Avec cette offensive, le gouvernement entend structurer une filière encore freinée par des obstacles : manque de lisibilité de l’offre, financements complexes, accessibilité partielle, lourdeurs administratives…
A lire aussi : Futuroscopie - Œnotourisme : avis de tempête ou d’orages ?
1. Alléger les normes d’urbanisme rural pour faciliter la transformation de bâtiments agricoles en lieux d’accueil.
2. Améliorer l’accessibilité, notamment pour les personnes en situation de handicap, grâce à un meilleur balisage et à une gestion apaisée des usages.
3. Renforcer la formation et la certification des acteurs du secteur.
4. Soutenir l’innovation et la transition écologique, avec un accompagnement à l’investissement.
5. Créer des événements œnotouristiques à forte visibilité, comme une Journée nationale de l’œnotourisme ou des fêtes viticoles durables.
« L’œnotourisme est à l’intersection de deux forces françaises : notre leadership touristique et notre excellence viticole. Nous devons en faire un levier stratégique pour nos territoires et notre attractivité internationale », a martelé Nathalie Delattre, promettant de défendre ces mesures lors du prochain Comité interministériel du tourisme.
Avec cette offensive, le gouvernement entend structurer une filière encore freinée par des obstacles : manque de lisibilité de l’offre, financements complexes, accessibilité partielle, lourdeurs administratives…
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