
La Commission doit boucler aujourd'hui l'enquête ouverte en mars 2004 sur les modalités de création d'Olympic Airlines.
"Il y a effectivement des aides publiques qui font problème", a-t-il déclaré à des journalistes, à l'issue d'une audition devant le Parlement européen.
M. Barrot a toutefois refusé "d'anticiper" la décision que l'ensemble du collège des commissaires européens doit prendre mercredi dans cette affaire.
Interrogé sur la probabilité que Bruxelles exige un nouveau remboursement d'Olympic Airlines, qui a repris fin 2003 les activités d'Olympic Airways, il a simplement répondu "vraisemblablement".
Selon une source proche du dossier, l'exécutif communautaire s'apprête à exiger d'importants remboursements d'aides publiques octroyées à Olympic Airlines lors de la restructuration de la compagnie, et jugées depuis illégales.
"Olympic Airways doit déjà 160 millions d'euros", avait rappelé jeudi cette source, indiquant que la Commission "s'apprête à prendre une (nouvelle) décision supérieure à ce montant".
Bruxelles avait demandé le 11 décembre 2002 à la Grèce de récupérer, auprès d'Olympic Airways, 41 millions d'euros d'aides autorisées en 1998, ainsi que le remboursement de nouvelles aides octroyées ultérieurement, pour un montant estimé à 153 millions d'euros.
Mais les autorités grecques, malgré un jugement de la Cour européenne de justice en faveur de Bruxelles, n'ont jamais satisfait cette demande. Une enquête a été diligentée afin de mieux cerner les modalités de création d'Olympic Airlines.
Cette enquête portait sur une subvention à Olympic Airways pour financer sa restructuration, le non-paiement de dettes fiscales, l'évaluation de ses actifs récupérés par Olympic Airlines et les modalités du leasing d'avions entre les deux entités.
La décision de la Commission européenne sera cruciale pour l'avenir de la compagnie aérienne, qui connaît de graves difficultés financières et que le gouvernement tente de revendre au consortium gréco-américain York Capital/Olympic Investors.
M. Barrot a toutefois refusé "d'anticiper" la décision que l'ensemble du collège des commissaires européens doit prendre mercredi dans cette affaire.
Interrogé sur la probabilité que Bruxelles exige un nouveau remboursement d'Olympic Airlines, qui a repris fin 2003 les activités d'Olympic Airways, il a simplement répondu "vraisemblablement".
Selon une source proche du dossier, l'exécutif communautaire s'apprête à exiger d'importants remboursements d'aides publiques octroyées à Olympic Airlines lors de la restructuration de la compagnie, et jugées depuis illégales.
"Olympic Airways doit déjà 160 millions d'euros", avait rappelé jeudi cette source, indiquant que la Commission "s'apprête à prendre une (nouvelle) décision supérieure à ce montant".
Bruxelles avait demandé le 11 décembre 2002 à la Grèce de récupérer, auprès d'Olympic Airways, 41 millions d'euros d'aides autorisées en 1998, ainsi que le remboursement de nouvelles aides octroyées ultérieurement, pour un montant estimé à 153 millions d'euros.
Mais les autorités grecques, malgré un jugement de la Cour européenne de justice en faveur de Bruxelles, n'ont jamais satisfait cette demande. Une enquête a été diligentée afin de mieux cerner les modalités de création d'Olympic Airlines.
Cette enquête portait sur une subvention à Olympic Airways pour financer sa restructuration, le non-paiement de dettes fiscales, l'évaluation de ses actifs récupérés par Olympic Airlines et les modalités du leasing d'avions entre les deux entités.
La décision de la Commission européenne sera cruciale pour l'avenir de la compagnie aérienne, qui connaît de graves difficultés financières et que le gouvernement tente de revendre au consortium gréco-américain York Capital/Olympic Investors.