Ponant renforce son protocole de sécurité face au coronavirus

Comme toutes les compagnies de croisières, Ponant reste particulièrement vigilante quant à l'évolution de la situation relative au Covid-19.

Depuis le 26 février 2020, le groupe effectue, dans chaque port d'embarquement, sur chaque navire Ponant ou Paul Gauguin, un contrôle systématique des passeports et de la température à l'extérieur du navire, avant l'embarquement auprès de toutes les personnes - passagers ou membres d'équipage.

Une interdiction formelle d'embarquement est appliquée dans 3 cas pour les personnes :

- ayant résidé ou transité par la Chine, Taïwan, Macao, Hong Kong ou la Corée du Sud (transits aéroportuaires inclus) au cours des 30 derniers jours avant l'embarquement

- présentant une température supérieure à 100,4 F (38°C) au moment de l'embarquement et ayant résidé ou transité par l’Italie, Singapour, le Japon ou l'Iran (transit aéroportuaire inclus) au cours des 30 derniers jours avant l’embarquement

- présentant une température supérieure à 100,4 F (38°C) et considérée à risque par l'équipe médicale de la compagnie selon le protocole impliquant entre autres : informations délivrées dans le questionnaire de santé obligatoire, symptôme(s) associé(s), dernières zones géographiques fréquentées.

"Ces directives renforcées vont bien au-delà des procédures actuelles de l'industrie de la croisière.

Depuis le début de l'épidémie, la compagnie a pris des mesures de précaution exceptionnelles rendues possibles grâce à la petite taille de nos navires et à l’étendue et la qualité de ses installations médicales à bord : équipements pour effectuer des analyses cliniques, laboratoire d'analyses biologiques et sanguines, radiographies, etc.

La compagnie collabore par ailleurs avec les meilleurs experts mondiaux en matière d’épidémiologie, notamment l’Institut Hospitalo-Universitaire Méditerranée Infection dirigé par le professeur Didier Raoult, spécialiste international des maladies infectieuses", indique Jean-Emmanuel Sauvée, président et co-fondateur de Ponant dans un communiqué.

Il ajoute : "nous serions en mesure de mettre en œuvre des procédures plus étendues dans un délai de 3 heures seulement, si cela était nécessaire".