
«S’il n’y avait pas les blocages que nous rencontrons aujourd’hui, nous pourrions doubler notre trafic en France tous les deux ou trois ans», estime Michael O’Leary.
«S’il n’y avait pas les blocages que nous rencontrons aujourd’hui, nous pourrions doubler notre trafic en France tous les deux ou trois ans». Par blocages, il faut entendre Air France.
Michael O’Leary, le Pdg de Ryanair, habillé en Napoléon lors du point presse hier à Paris, a détaillé sa «révolution des petits prix» en attaquant de nouveau violemment la compagnie française, comme il s’en prend d’ailleurs régulièrement à British Airways en Angleterre, à Lufthansa en Allemagne ou à Aer Lingus en Irlande.
Pour lui, le transporteur français s’emploie à bloquer toute concurrence et sa politique porte préjudice à l’économie française et à son tourisme.
La compagnie à bas coûts irlandaise dénonce Air France pour son recours systématique aux tribunaux, à son encontre en matière de publicité comparative ou à l’encontre des aéroports et chambres de commerce lorsqu’ils décident d’ouvrir des terminaux low-cost.
Michael O’Leary dénonce le niveau de surcharges carburant d’AF
Ryanair n’est d’ailleurs pas en reste en la matière, qui a porté plainte ces dernières semaines à Bruxelles contre la compagnie française qui saisit les tribunaux «pour tenter à nouveau de bloquer l’ouverture de la base de Ryanair à Marseille», ou pour une supposée aide déguisée de l’Etat français sous la forme de charges aéroportuaires réduites sur les vols intérieurs.
Michael O’Leary a également critiqué Air France pour le niveau excessif de ses taxes carburant. Il s’engage à ne jamais faire payer de surtaxe carburant, et estime compenser la hausse du kérosène par un meilleur remplissage et une flotte toujours plus jeune.
Le patron de Ryanair a par ailleurs estimé infondées les accusations d’augmentations abusives de taxes sur certains vols (dénoncées par une télévision allemande et sur lesquelles devrait être saisie la Commission européenne à la demande d’une eurodéputée autrichienne), rétorquant que le détail des taxes était donné au client avant qu'il ne confirme son achat sur internet.
Michael O’Leary n’a pas souhaité communiquer le montant des «aides marketing» fournies par les aéroports, chambres de commerce et autres collectivités.
Michael O’Leary, le Pdg de Ryanair, habillé en Napoléon lors du point presse hier à Paris, a détaillé sa «révolution des petits prix» en attaquant de nouveau violemment la compagnie française, comme il s’en prend d’ailleurs régulièrement à British Airways en Angleterre, à Lufthansa en Allemagne ou à Aer Lingus en Irlande.
Pour lui, le transporteur français s’emploie à bloquer toute concurrence et sa politique porte préjudice à l’économie française et à son tourisme.
La compagnie à bas coûts irlandaise dénonce Air France pour son recours systématique aux tribunaux, à son encontre en matière de publicité comparative ou à l’encontre des aéroports et chambres de commerce lorsqu’ils décident d’ouvrir des terminaux low-cost.
Michael O’Leary dénonce le niveau de surcharges carburant d’AF
Ryanair n’est d’ailleurs pas en reste en la matière, qui a porté plainte ces dernières semaines à Bruxelles contre la compagnie française qui saisit les tribunaux «pour tenter à nouveau de bloquer l’ouverture de la base de Ryanair à Marseille», ou pour une supposée aide déguisée de l’Etat français sous la forme de charges aéroportuaires réduites sur les vols intérieurs.
Michael O’Leary a également critiqué Air France pour le niveau excessif de ses taxes carburant. Il s’engage à ne jamais faire payer de surtaxe carburant, et estime compenser la hausse du kérosène par un meilleur remplissage et une flotte toujours plus jeune.
Le patron de Ryanair a par ailleurs estimé infondées les accusations d’augmentations abusives de taxes sur certains vols (dénoncées par une télévision allemande et sur lesquelles devrait être saisie la Commission européenne à la demande d’une eurodéputée autrichienne), rétorquant que le détail des taxes était donné au client avant qu'il ne confirme son achat sur internet.
Michael O’Leary n’a pas souhaité communiquer le montant des «aides marketing» fournies par les aéroports, chambres de commerce et autres collectivités.
Ryanair voit grand en France
La compagnie va ouvrir à Marseille sa première base française (Beauvais est une escale). Elle va opérer dès les 8 et 9 novembre prochains treize vols de et vers la cité phocéenne (en plus des deux lignes existantes, Dublin et Glasgow), soit Marrakech, Fez et Oujda, Porto, Londres, Bruxelles, Eindhoven, Francfort, Karlsruhe, Rome et Oslo.
«Cette nouvelle base va générer un million de nouveaux passagers sur sa première année pleine» soutient Michael O’Leary. D’après Ryanair, quelque 600.000 touristes supplémentaires dépenseront 320 millions € en Provence.
Avec l’ouverture de cette nouvelle base, le trafic annuel de Ryanair vers et depuis la France dépassera les 5 millions de passagers. La compagnie va aussi relier dès le 13 octobre Shannon à Carcassonne et Biarritz. Elle comptera alors 59 lignes de/vers 19 aéroports français.
«Cette nouvelle base va générer un million de nouveaux passagers sur sa première année pleine» soutient Michael O’Leary. D’après Ryanair, quelque 600.000 touristes supplémentaires dépenseront 320 millions € en Provence.
Avec l’ouverture de cette nouvelle base, le trafic annuel de Ryanair vers et depuis la France dépassera les 5 millions de passagers. La compagnie va aussi relier dès le 13 octobre Shannon à Carcassonne et Biarritz. Elle comptera alors 59 lignes de/vers 19 aéroports français.