Cette année, le Tour de France partira de Londres le 7 juillet. Une aubaine pour le seul transporteur français du transmanche, Seafrance, qui s’est empressé de décrocher l’exclusivité du passage de la Manche par les coureurs et les suiveurs.
Au total 4500 passagers et 2500 voitures qui traverseront le Pas de Calais dans la semaine précédant le coup d’envoi de la course et, dans le sens inverse, en une seule journée le 8 juillet. Cela devrait représenter la capacité de trois à quatre rotations dans chaque sens pour un navire comme le Berlioz dont la capacité d’emport peut aller jusqu’à 1900 passagers et 700 voitures.
Cette opération ne se vérifiera pas dans les comptes de Seafrance par un gonflement remarquable du chiffre d’affaires. Le deal se passe en échange marchandise : transport transmanche contre une participation de 5 voitures et 1 ferry dans la caravane publicitaire du Tour, sur l’intégralité du parcours de la course.
Relance commerciale du transporteur
Au total 4500 passagers et 2500 voitures qui traverseront le Pas de Calais dans la semaine précédant le coup d’envoi de la course et, dans le sens inverse, en une seule journée le 8 juillet. Cela devrait représenter la capacité de trois à quatre rotations dans chaque sens pour un navire comme le Berlioz dont la capacité d’emport peut aller jusqu’à 1900 passagers et 700 voitures.
Cette opération ne se vérifiera pas dans les comptes de Seafrance par un gonflement remarquable du chiffre d’affaires. Le deal se passe en échange marchandise : transport transmanche contre une participation de 5 voitures et 1 ferry dans la caravane publicitaire du Tour, sur l’intégralité du parcours de la course.
Relance commerciale du transporteur

Seafrance ne prévoit pas d’accompagner l’événement par une production particulière de forfaits pour permettre aux curieux d’aller voir la course Outre-Manche. Le cas échéant, le transporteur compte sur sa capacité à réagir dans l’instant pour répondre à la demande éventuelle…
Pour Eudes Riblier, président de Seafrance l’événement participe de la relance commerciale du transporteur pour faire oublier une année 2005 « calamiteuse », marquée par une perte d’activité conséquente après l’emboutissage d’un quai au port de Calais. L’année 2006 a d’ailleurs bien entamé cette reconquête commerciale puisque le transporteur qui prévoit d’annoncer un exercice bénéficiaire dans quelques semaines.
En terme de volume transporté, la compagnie a enregistré une progression du nombre de passagers de 11,2% sur 2005 avec 3,73 millions de clients. Les autocars aussi ont été plus nombreux avec une progression de 14,8% , idem pour les camions avec +7,9% et les voitures à +7,7%.
La mise en place d’outils de yield management et d’une politique de recherche de qualité de service expliquant ce succès. Seul bémol à l’affaire, l’activité de tour operating Seafrance Voyages dont la reprise se fait plus timidement. A noter d’ailleurs qu’après avoir enregistré de tous temps un chiffre d’affaires plus élevé en tourisme qu’en fret, Seafrance constate un inversement de tendance depuis deux ans.
Pour Eudes Riblier, président de Seafrance l’événement participe de la relance commerciale du transporteur pour faire oublier une année 2005 « calamiteuse », marquée par une perte d’activité conséquente après l’emboutissage d’un quai au port de Calais. L’année 2006 a d’ailleurs bien entamé cette reconquête commerciale puisque le transporteur qui prévoit d’annoncer un exercice bénéficiaire dans quelques semaines.
En terme de volume transporté, la compagnie a enregistré une progression du nombre de passagers de 11,2% sur 2005 avec 3,73 millions de clients. Les autocars aussi ont été plus nombreux avec une progression de 14,8% , idem pour les camions avec +7,9% et les voitures à +7,7%.
La mise en place d’outils de yield management et d’une politique de recherche de qualité de service expliquant ce succès. Seul bémol à l’affaire, l’activité de tour operating Seafrance Voyages dont la reprise se fait plus timidement. A noter d’ailleurs qu’après avoir enregistré de tous temps un chiffre d’affaires plus élevé en tourisme qu’en fret, Seafrance constate un inversement de tendance depuis deux ans.