Un courtier aérien doit-il avoir une licence d’agent de voyages ? Les grands acteurs du secteur ont choisi de l’acquérir, mais aucun texte de loi n’oblige un courtier à s‘y soumettre.
Et d’ailleurs, alors que la chaîne du voyage est particulièrement codifiée, le créneau broker échappe quelque peu à la réglementation.
Alors que l’activité pèse en France, au doigt levé, entre 100 et 150 millions d’euros, et qu’elle compte une petite quinzaine d’acteurs, aucune organisation, aucun syndicat professionnel ne défend ses intérêts.
C’est d’ailleurs ce que déplore Pivoine Houy, directeur général du courtier Sky Projects qui envisage de fédérer ses concurrents dans une association professionnelle. « Ne serait-ce que pour peser plus lourd en face des assureurs », estime-t-il.
Car si la licence d’agent de voyages n’est pas nécessaire pour jouer les intermédiaires entre les compagnies aériennes et les organisateurs de voyages, si les assurances des compagnies aériennes ont une couverture suffisante en cas de crash, les courtiers peuvent néanmoins être attaqué pour défaut de conseil, comme ce fut le cas dans le drame de Flash Airlines.
Les assurances sont donc nécessaires mais de là à en faire un argument commercial, c’est jouer avec l’incrédulité des clients : « Il faut lire les petits caractères de certains contrats proposés pour se rendre compte que les cas où ces assurances marchent ont une probabilité infime d’arriver comme le cas d’un crash sur un immeuble, par exemple »…
Et d’ailleurs, alors que la chaîne du voyage est particulièrement codifiée, le créneau broker échappe quelque peu à la réglementation.
Alors que l’activité pèse en France, au doigt levé, entre 100 et 150 millions d’euros, et qu’elle compte une petite quinzaine d’acteurs, aucune organisation, aucun syndicat professionnel ne défend ses intérêts.
C’est d’ailleurs ce que déplore Pivoine Houy, directeur général du courtier Sky Projects qui envisage de fédérer ses concurrents dans une association professionnelle. « Ne serait-ce que pour peser plus lourd en face des assureurs », estime-t-il.
Car si la licence d’agent de voyages n’est pas nécessaire pour jouer les intermédiaires entre les compagnies aériennes et les organisateurs de voyages, si les assurances des compagnies aériennes ont une couverture suffisante en cas de crash, les courtiers peuvent néanmoins être attaqué pour défaut de conseil, comme ce fut le cas dans le drame de Flash Airlines.
Les assurances sont donc nécessaires mais de là à en faire un argument commercial, c’est jouer avec l’incrédulité des clients : « Il faut lire les petits caractères de certains contrats proposés pour se rendre compte que les cas où ces assurances marchent ont une probabilité infime d’arriver comme le cas d’un crash sur un immeuble, par exemple »…
A l'écoute permanente du marché
Quant à la défaillance d’un transporteur qui est l’autre angoisse des organisateurs de voyages qui cherchent à affréter, « un courtier qui fait sérieusement son travail et est à l’écoute permanente du marché devrait éviter ce genre de mésaventure », estime Frédérique Cosmes, en charge du commercial.
Ainsi, à la question, Sky Projects travaillerait-il avec toutes les compagnies françaises, Frédérique Cosmes est catégorique : « Oui, mais avec des restrictions sur une seule compagnie que je n’affréterais que sur du court terme, jusqu’à la fin de la saison d’été ».
Si la veille professionnelle sur l’ensemble des compagnies européennes est un élément indispensable du métier de courtier, Sky Projects a cherché à se démarquer de la concurrence, en jouant la carte Iso 9001 dès le départ.
« Pour mettre en place les bons process et apporter aux clients l’assurance d’une qualité de service optimale », précise Pivoine Houy. Trois ans après sa création, Sky Projects réalise 70 % de son chiffre d’affaires (qui s’est élevé à 13M€ en 2006) sur l’activité d’affrètement passagers et fret, ainsi que pour le show business, l’entreprise qui compte une quinzaine de collaborateurs, propose également un savoir-faire lié à l’aérien.
Par exemple, l’assistance commerciale aux compagnies sur les aéroports. Sky Projects dispose de comptoirs sur les trois aérogares de CDG, à Orly Sud et à Vatry (pour le fret) et elle assure la présence commerciale aux escales de Sky Europe, des compagnies italiennes On Air et Windjet, de la canadienne Zoom Airlines ainsi qu‘avec des compagnies régulières Air Seychelles et Croatia Airlines.
Même service rendu aux tour-opérateurs et notamment à Switch. Une activité nouvelle s’est également ajoutée cette année, celle du traitement des bagages hors-normes répondant ainsi à un besoin relativement courant pour les groupes sportifs ou les opérations d’incentive.
Avec le développement du transport aérien, les possibilités d’expansion sont nombreuses pour cette sarl qui envisage de faire passer son capital social de 50 000 à 150 000€, avec des projets importants à la clé.
Ainsi, à la question, Sky Projects travaillerait-il avec toutes les compagnies françaises, Frédérique Cosmes est catégorique : « Oui, mais avec des restrictions sur une seule compagnie que je n’affréterais que sur du court terme, jusqu’à la fin de la saison d’été ».
Si la veille professionnelle sur l’ensemble des compagnies européennes est un élément indispensable du métier de courtier, Sky Projects a cherché à se démarquer de la concurrence, en jouant la carte Iso 9001 dès le départ.
« Pour mettre en place les bons process et apporter aux clients l’assurance d’une qualité de service optimale », précise Pivoine Houy. Trois ans après sa création, Sky Projects réalise 70 % de son chiffre d’affaires (qui s’est élevé à 13M€ en 2006) sur l’activité d’affrètement passagers et fret, ainsi que pour le show business, l’entreprise qui compte une quinzaine de collaborateurs, propose également un savoir-faire lié à l’aérien.
Par exemple, l’assistance commerciale aux compagnies sur les aéroports. Sky Projects dispose de comptoirs sur les trois aérogares de CDG, à Orly Sud et à Vatry (pour le fret) et elle assure la présence commerciale aux escales de Sky Europe, des compagnies italiennes On Air et Windjet, de la canadienne Zoom Airlines ainsi qu‘avec des compagnies régulières Air Seychelles et Croatia Airlines.
Même service rendu aux tour-opérateurs et notamment à Switch. Une activité nouvelle s’est également ajoutée cette année, celle du traitement des bagages hors-normes répondant ainsi à un besoin relativement courant pour les groupes sportifs ou les opérations d’incentive.
Avec le développement du transport aérien, les possibilités d’expansion sont nombreuses pour cette sarl qui envisage de faire passer son capital social de 50 000 à 150 000€, avec des projets importants à la clé.