Avec notamment des départs depuis Marseille, la Méditerranée concentre toujours l’essentiel des départs des Français (63,7%) - DepositPhotos.com, Mercatec
Alors que la croisière bat un nouveau record mondial en 2024 avec 34,6 millions de passagers (+9 % sur un an), le marché français stagne : 573 000 passagers ont embarqué cette année, contre 575 500 en 2023, soit une baisse inférieure à 1%, selon le dernier rapport de la CLIA.
On reste ainsi proche du record historique de 2016, avec 600 000 voyageurs.
Voyons le verre à moitié plein : la stagnation française souligne les marges de progression encore importantes, notamment en matière d’image.
"Les Français adorent la croisière, mais ils ne le savent pas eux-mêmes", aime à dire Patrick Pourbaix, le directeur général de MSC Croisières France.
Il s'appuie sur cette statistique : 84% des Français qui sont partis en croisière repartent dans les trois ans.
On reste ainsi proche du record historique de 2016, avec 600 000 voyageurs.
Voyons le verre à moitié plein : la stagnation française souligne les marges de progression encore importantes, notamment en matière d’image.
"Les Français adorent la croisière, mais ils ne le savent pas eux-mêmes", aime à dire Patrick Pourbaix, le directeur général de MSC Croisières France.
Il s'appuie sur cette statistique : 84% des Français qui sont partis en croisière repartent dans les trois ans.
Un rebond mondial tiré par l’Amérique du Nord et l’Asie
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La Méditerranée concentre toujours l’essentiel des départs (63,7%) pour le marché français, suivie des Caraïbes (21,1%) et de l’Europe du Nord (5,5%).
Il reste cinquième en Europe, derrière l’Allemagne, le Royaume-Uni, l’Italie et l’Espagne.
La croissance mondiale est particulièrement marquée en Amérique du Nord (+13,4%, à 20,5 millions de passagers) et en Asie-Océanie (+9,8%, à plus de 4 millions de passagers).
En Europe, la progression est plus modeste mais réelle (+2,8%, à 8,44 millions). La CLIA prévoit d’atteindre 37,7 millions de passagers dans le monde en 2025.
Il reste cinquième en Europe, derrière l’Allemagne, le Royaume-Uni, l’Italie et l’Espagne.
La croissance mondiale est particulièrement marquée en Amérique du Nord (+13,4%, à 20,5 millions de passagers) et en Asie-Océanie (+9,8%, à plus de 4 millions de passagers).
En Europe, la progression est plus modeste mais réelle (+2,8%, à 8,44 millions). La CLIA prévoit d’atteindre 37,7 millions de passagers dans le monde en 2025.
L'âge moyen des croisiéristes est en baisse
Le rapport met en lumière des signaux encourageants à l’échelle mondiale : l’âge moyen des croisiéristes est en baisse (46,7 ans en 2024 contre 49 ans en 2019) et 31% des passagers effectuent leur première croisière.
Le secteur parvient donc à séduire de nouveaux publics.
Sur les 300 bateaux qui composent la flotte mondiale, 21,1% peuvent accueillir plus de 3 000 passagers, 35,5% entre 1 000 et 3 000 passagers et 34,1% moins de 1 000 passagers.
Le secteur parvient donc à séduire de nouveaux publics.
Sur les 300 bateaux qui composent la flotte mondiale, 21,1% peuvent accueillir plus de 3 000 passagers, 35,5% entre 1 000 et 3 000 passagers et 34,1% moins de 1 000 passagers.
Publié par Laurent Guéna 
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